Texteintégral appel d'offre : liaison rodez causse comtal entre la rocade de st-mayme et le causse comtal ouvrages d'art 6ème tranche oa 4 - p.i. du tronquet - ouvrage préfabriqué cantons de rodez-onet et causse-comtal

Population Distance hab. km Saint-Paterne 1 857 hab. 2,1 km hab. km Saint-Germain-du-Corbéis 3 814 hab. 2,3 km hab. km Damigny 3 000 hab. 2,4 km hab. km Le Chevain 683 hab. 2,5 km hab. km Cerisé 768 hab. 2,9 km hab. km Arçonnay 2 076 hab. 3,8 km hab. km Valframbert 1 615 hab. 4,0 km hab. km Condé-sur-Sarthe 2 241 hab. 4,3 km hab. km Lonrai 982 hab. 5,1 km hab. km Colombiers 351 hab. 5,2 km Sous-préfectures proches d'Alençon Population Distance Mamers 5 896 hab. 22,3 km Mortagne-au-Perche 4 525 hab. 35,0 km Argentan 15 456 hab. 35,9 km Le Mans 148 169 hab. 47,9 km Mayenne 14 707 hab. 54,0 km Hébergements proches d'Alençon
2lettres. Ville normande. Obtenu après demande. Trou normand. Reçu. Pris au piège. Cité sur la bresle. Chef-lieu de canton de la seine-maritime. Château en normandie.

Historique Les plus anciens documents connus à ce jour citent Thury comme l’une des paroisses du Cinglais. Selon une légende, ce nom aurait eu pour origine une déformation de Thor Aïe Thor, nous aide !, Thor étant le Dieu scandinave du tonnerre et des éclairs. La réalité est différente, Thury vient en fait de Taurus Tauriacus la propriété de Taurus. Ce ne fut qu’en 1700, que le marquisat d’Harcourt fut élevé au rang de Duché-Pairie. Quand Henri d’Harcourt fut élevé au rang de Duc par Louis XIV, cas d’ailleurs assez rare dans les annales de la France le nom d’Harcourt remplaça ou fut accolé à Thury. Il est vraissemblable que pendant la Révolution, seul le nom de Thury ait subsisté et après la Révolution, les deux noms furent rattachés pour donner celui que porte désormais la petite ville. La commune s’honore de la naissance de deux enfants illustres le poète Pierre GRINGORE 1475-1538 et l’ingénieur Paul HEROULT 1863-1914, promoteur de l’industrie électro métallurgique et inventeur du procédé électrolytique pour la préparation de l’aluminium. Durant le XIXème siècle, Thury Harcourt a été marquée par l’importance des tanneries et toutes industries liées à l’eau. Sur l’Orne 18 tanneries en 1835, 2 moulins à farine à 2 roues, 1 moulin à tan à 2 roue. Sur le Traspy 1 moulin à blé à 2 roues. Au cours de violents combats de l’été 44, la bourgade a été détruite à plus de 80 %. L’architecture de reconstruction de la ville en témoigne. Thury-Harcourt est aujourd’hui le chef lieu et le centre administratif du canton.

1Présentation; 2 France métropolitaine et Europe continentale. 2.1 Révolution et création des départements. 2.1.1 Liste des 83 départements de 1790; 2.2 La Première République (1792 - 1804); 2.3 Les conquêtes du Premier Empire : l'apogée du nombre de départements (1804 - 1812). 2.3.1 Liste des 134 départements français de 1812; 2.4 Du déclin de l'Empire à la III e
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Azure 2 arrows in saltire argent, on a canton gules, 2 leopards Or, armed and langued azure, and in sinister chief, a Virgin crowned, holding a sceptre fleury in her right hand, and in the left, the baby Jesus Or. O. Image Name of Commune French original blazon English blazon Octeville: de sinople au mantel d'argent chargé de deux lettres capitales de sable "O" à dextre, "V" à
Saint bonnet de Joux chef-lieu de canton, arrondissement de Charolles. Anciennes dénominations Iocus, Sanctus-Bonittus, XIe s. Longnon, Pouillée, p. 64. — In aecclesia quae dicitur Jus, XIe s. Paray, 128. — Parrochia de Jorz, 1259 B 10474. — Parrochia de Joux, 1296 B 10487. — Jours, avant 1312 Longnon, Pouillés, p. 71. — Girardus de Sancto Bonito, 1380 B 10526. — Parrocia de Jugo, 1387 B 10533. — Parroche de Joux, 1397 B 11555, f. 10 v.. — Saint Bonnot de Joulx, 1476 B 11558, f. 9. — Sainct Bonet de Jou, 1543 B 11558bis, f. 129 v.. — Saint- Bonnet de Joux, 1666 C 2884, p. 899. — Bonnet- Rouge, 1793 Lex, Noms révol., p. 670. — Saint-Bonnet de Joux ou Bonnet de Joux, an VII Arch. nat., AD XVI 65. — Saint-Bonnet-de-Joux, an VIII Bull. des lois. Source Dictionnaire topographique de la France Saint-Bonnet-de-Joux tient son nom du patron de l’église, Saint Bonnet, qui fut évêque de Clermont. Le surnom de Joux lui vient de la montagne de Joux qui passe pour avoir été consacrée à Jupiter. Il existait jadis un château fort sur le Mons Jovis ». Une autre montagne de la commune s’appelle Mont de Mars. Au hameau de Chaumont, un château magnifique appartenait au marquis de La Guiche. Ce bel édifice a été construit au début du XVIe par Louis, duc d’Angoulême, époux d’Henriette de La Guiche. L’ancien château avait soutenu des sièges durant les guerres civiles du XVe siècle. Il y avait aussi des châteaux à La Valette, à la Saule et à Availly. Dans la forêt d’Avaise, une ancienne tour dite Tour d’Avaise », est le reste de l’ancien château de ce nom. C’est le marquis de La Guiche qui fit construire l’église à trois nefs avec transept dans le style roman. Source Le JSL 23/08/2005, » SAINT-BONNET-DE-JOUX S. Bonitas de Jugo ; Par. voc. St. Bonnet 19 Janvier, à la collat. de l’Evéq. d’Autun, autrefois du Prieur de la Magdelaine. 250 f. 135 Habit. impos. en 1751 113 en 1679. 880 Comm. avec les dépend. Chaumont de 30 f. Saint-Branchey altern. avec Vandenesse. Chap. inv. 100 Commun. les 4 Vents de 3 f. altern. avec Champvent, dont un feu est toujours de Saint-Bonnet ; Vaux-sous-Chaumont, aussi alternatif, ainsi que la Trêche ; la Saule, Fief à M. le Marquis de la Guiche, Seignr. de la Paroisse. Chatelar & Sainte-Colombe, Paroisse de St. Martin en Mâconnois, tirent à la milice avec mais ne font pas de la Paroisse. Availly, anc. Château & Fief en toute Justice à Cl. Franç. Maritain, Commissaire de la capitation, & Alcade aux Etats de 1764. La Terre est composée de 4 Domaines & 5 étangs, avec Chap. domestiq. La Croix d’Availly, 25 loges. Le Château ci-devant de la Paroisse de Suin ; actuellement , par accord, de celle de Saint-Bonnet. Availly avoit autrefois 25 f. C’est un pays pauvre, sans commerce, sans communication les terres restent quelquefois 10 ans incultes. Seigle & pommes de terre. Ce Fief est aux Maritain depuis 160 ans. Georges Maritain d’Availly, petit-fils de Ferdinand, Commissaire de l’Artillerie, Capitaine d’une Compagnie de gens de pied, se trouva à la bataille d’Ivry, comme Gendarme de la Compagnie de cent hommes d’armes du Marquis de la Guiche. Chaumont, Calvus Mons, magnif. Chât. bâti sous Louis XII, embelli par Louis, Duc d’Angouleme, époux de Henriette de la Guiche, en 1650. On voit sa statue équestre au dessus des écuries qui font superbes, dont la voûte est soutenue par deux rangs de 28 colonnes chacun, ayant 65 pas de long & 4 degrés doubles pour monter au dessus. La grosse tour, app. d’Amboise, a été bâtie en 1505 par Jacques d’Amboise, Abbé de Cluni, oncle de Cather. de Chazeron, fille d’Antoine de Chazeron & d’Anne d’Amboise, femme, en 1495, de Pierre de la Guiche, Chambellan de Louis XII, son Ambassadeur à Rome, à Vienne, à Londres, Bailli de Mâcon. Il fit bâtir le corps de logis au devant du Château de Chaumont. L’aîle droite de la cour, ornée de mille figures, a été construite en 1684. On y lit ces mots le monde est renversé. Cette belle maison, qui a un air imposant & majestueux, bien digne des illustres Seigneurs qui l’habitoient, Après être sortie des mains des de la Guiche, & avoir passé en celles des Rohan-Guimenée par le mariage d’Armande de Rhomberg, fille d’Anne de la Guiche, y est rentrée depuis 17 ans. Le Seigneur actuel se dispose à la rétablir à la moderne. Ce Château fut pris par les ennemis du Duc en 1434. L’Amiral de Coligni lui accorda une sauve-garde en 1570. Il a donné le nom à d’anciens Seigneurs. Pierre de Chaumont, Bailli du Charolois en 1170. Bernard approuve en 1205 une charte de la Comtesse Beatrix en faveur de Parai. Guy de Chaumont en 1263. Cl. de la Guiche acquit Chaumont en 1425 c’était alors une Châtellenie, avec droit de marché à la porte du Château. Philibert, Archiduc d’Autriche, Comte du Charolois, accorde en 1502, à Pierre de la Guiche, 4 foires franches, qui se tiennent à Saint-Bonnet. Il y avoit autrefois un Château à Joux, Jugum Jovum, & une Justice dont il est parlé dans un titre de 1296. C’est de ce lieu que Saint-Bonnet a pris le surnom de Joux ce n’est plus qu’un Domaine. On a découvert dans les ruines de l’ancien Château de la Saule, en 1774, à 15 pieds de profondeur, auprès du grand chemin, un coffre quarré qui renfermoit de la vaisselle d’argent & de la monnoie. Il y a eu d’anc. Seigneurs de ce nom. Les Bullioni, famille d’Italie, établie en France sous François Ier, dont plusieurs Prévôts des Marchands à Lyon, & un Elu de la Noblesse du Charolois, ont eu ce Château maintenant à M. de la Guiche. Anc. Chât. de la Valette, détruit. Guichard de Cypierre en fit hommage à Etienne de Chaumont en 1307. Les Habitans de Saint-Bonnet ont droit de pâcage, avec le bois-mort & mort-bois dans la vaste forêt d’Avaize. 7 foires ; commerce en bétail, grains. Joux boîte pour les lettres. Grand’route de Charolles à Givry. A 2 l. de Charolles, 11 d’Autun, 9 de Mâcon & de Chalon, 3 ½ de Joncy, 5 de Parai, 21 ½ de Dijon. » Source Description historique et topographique du duché de Bourgogne », par l’abbé Claude Courtépée et Edmé Béguillet en 7 volumes, Tome IV 1779 Charolais, Brionnais.
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Nous avons vu dans un précédent billet que le succès des couronnements de rosières au XIXe siècle a résulté d’une visite enthousiaste de Madame de Genlis à Salency en 1766, amplement relayée par les gazettes qui mirent ainsi la rosière picarde à l’honneur à la fin du XVIIIe siècle. Peintres, musiciens, poètes, écrivains, célébrèrent la vertu pluriséculaire des jeunes filles de Salency, au grand dam d’esprits des Lumières tels que Grimm et Voltaire. Le Dictionnaire d’anecdotes, de traits singuliers et caractéristiques, historiettes, bons mots1 consacra par exemple au couronnement de Salency un article de trois pages, intitulé fête remarquable », dans son édition de 1769. En 1771, Robert de Hesseln donna un article Salency » pour le tome 6 du Dictionnaire universel de la France, contenant la description géographique et historique des provinces, de même que l’abbé de Courte-Épée dans L’Esprit de l’ Encyclopédie, ou Choix des articles les plus curieux… de ce grand dictionnaire…2. On inventa jusqu’à des éventails représentant le couronnement de la rosière3… Nougaret, Les Rosières. Paris, F. Didot [début XIXe s]. Gallica BnF. I/ Reliques … la rosière de Salency ancrée dans la tradition des miracles médiévaux Ce véritable battage médiatique semble avoir changé la donne et éveillé chez les habitants du village, qui reçoit désormais les visites de riches curieux, le désir d’ancrer plus profondément leurs traditions. C’est du moins le cas du Prieur Sauvel, le curé du village, qui en 1773 convainc sept Salenciens de demander des reliques de saint Médard à l’évêque de Dijon, reliques que Salency réclamait semble-t-il depuis près de 70 ans4. Après 8 jours de marche soit environ 50 kilomètres par jour …, les sept hommes obtiennent une entrevue. L’évêque accepte la requête, et une châsse est bientôt transportée à Noyon5. La translation des reliques entre Noyon et Salency fait ensuite l’objet d’un cérémonial très étudié qui mobilise la population les 11 et 12 janvier 1774. La fête de la rosière acquiert ainsi une véracité supplémentaire avec des origines miraculeuses médiévales confirmées par une providentielle intercession la relation mentionne que les Salenciens, trop impatients de recevoir les reliques, n’ont cure des intempéries hivernales, réparent la route et sont récompensés par un temps magnifique, bien sûr attribué à saint Médard. Le récit de cette translation est aussi l’occasion de rappeler longuement l’organisation du couronnement de la rosière tel qu’il a eu lieu lors de la visite de Madame de Genlis et de l’aristocratie locale en 1766, et de le figer ainsi dans de nouvelles modalités. La translation est décrite en détail les habitants du village, selon ce texte, ont tous fait la route entre Salency et Noyon avec en tête le curé, accompagné par un nombreux clergé. Suivent tous les Hommes et les Garçons tête nue » tenant un cierge et un livre de prières ou un chapelet À leur suite on voit la Rosière de l’année 1773, en habits blancs, portant sur la tête, la Couronne ornée du Cordon bleu, un cierge à la main, et suivie de trente-deux de ses compagnes, aussi vêtues de blanc, et décorées du Cordon bleu, en baudrier6. Les femmes du village arrivent tout à la fin du cortège… Le cordon bleu est un rappel de la visite avortée de Louis XIII qui, selon la tradition rapportée, aurait annoncé sa visite, mais ne pouvant venir en raison d’une indisposition aurait fait envoyer une bague et son cordon bleu ruban bleu ciel permettant d’arborer la croix de l’Ordre du Saint-Esprit. Le curé de Noyon oppose ensuite dans son récit la piété des habitants de Salency à l’incrédulité potentielle des spectateurs. Résolument édifiant, ce passage nous renseigne toutefois – comme le fera Madame de Genlis dans ses souvenirs voir billet précédent – sur le fait qu’un certain nombre de contemporains ne sont pas favorables au couronnement des rosières La piété des bons habitants de Salency, qui la tête baissée, les yeux en pleurs, la joie peinte sur le visage, suivaient avec le plus profond respect ce Saint Dépôt, qui après avoir été si longtemps l’objet de leurs désirs, était pour lors celui de leur bonheur, se communique à tous les assistants elle touche leurs cœurs, et leur fait répandre des larmes. […] Tous dans l’admiration et le silence, bénissaient la Miséricorde Divine, d’avoir dans ce malheureux siècle d’incrédulité et de libertinage, procuré à cette ville, autrefois si recommandable par sa piété, un triomphe si glorieux, et si consolant pour la Religion. Tous sentirent renaître en eux cette foi vive, cette tendre dévotion, dont nos pères se faisaient honneur, et rendaient hommage à la vertu et à la ferveur de ces bonnes gens, qui avaient su si bien les attendrir et les édifier. En vain l’Impiété, se mêlant dans la foule, observe-t-elle de son œil méchant tous les détails de cette religieuse cérémonie elle est réduite au silence, et son air déconcerté annonce sa défaite et son désespoir7. L’installation des reliques à Salency nécessite ensuite huit jours octave de messes et processions, du matin au soir. II/ Un procès retentissant entre le seigneur de Salency et les villageois Quelques mois plus tard, un autre événement, qui n’est sans doute pas sans rapport avec le précédent, est à son tour très médiatisé. Le seigneur de Salency, Charles François Laurent Danré 1725-1800 ; ancien mousquetaire de la garde du roi et capitaine de dragons, décide de simplifier la cérémonie, de la dépouiller de sa récente ostentation religieuse, et s’en rétablit l’ordonnateur. Sa décision, aussitôt contestée par les habitants et le prieur, lui vaut durablement une réputation calamiteuse Les meilleures institutions sont souvent critiquées, ou par des hommes qui ne trouvent jamais rien de bien, ou par des jaloux qui blâment toutes les choses utiles, dont ils ne sont point les inventeurs. Mais aurait-on pensé que le seigneur même de Salenci s’élèverait contre l’établissement d’une fête aussi ancienne que la monarchie française ; qu’il entreprendrait d’en ternir l’éclat, qui rejaillissait jusque sur lui, et qu’il forcerait les habitants de sa terre à plaider pendant plusieurs mois, eux dont les procès et la chicane avaient sans cesse respecté l’honnêteté inaltérable et le paisible séjour ? C’est cependant ce qui arriva en 1774. Ce seigneur, qui connaissait si peu le précieux avantage dont il jouissait, manifesta tout-à-coup les plus étranges prétentions. Il se crut en droit de choisir la Rosière sans l’intervention des habitants de Salenci, et de lui poser la couronne sur la tête sans pompe et sans cérémonie. Il ne voulut pas que la Rosière se plaçât à l’église sur un prie-dieu. Il imagina qu’il était en droit de supprimer les tambours et la musique qui précédaient le cortège de la Rosière, et il soutint que la dépense de la fête, quoique extrêmement médiocre, pouvait être de beaucoup réduite. En vain on lui représenta la haute antiquité des usages qu’il lui prenait envie de réformer ; il ne voulut entendre aucune raison ; il en vint à faire soutenir ses prétendus droits par une escouade de maréchaussée ; il fallut recourir à la justice. Le bailliage royal de Chauny condamna toutes ces folles et absurdes prétentions, et fixa les règles pour la nomination de la Rosière, et l’ordre et la marche de la cérémonie, par sa sentence du 19 mai 17748. Ce texte omet toutefois de préciser que le seigneur de Salency tente en réalité un retour à la tradition initiale. La venue de Mme de Genlis et du puissant intendant de Soissons Louis Le Pelletier de Morfontaine, chevalier, conseiller du Roi en tous ses conseils en 1766, en l’absence de Danré, seigneur de Salency, a fait que la cérémonie a été modifiée par le prieur, qui s’est donné un rôle prééminent, a ajouté un cortège de jeunes gens et jeunes filles à la rosière et de la musique. Les dépenses entraînées par la venue de Madame de Genlis en 1766 en font-elles craindre d’autres au seigneur de Salency ? Redoute-t-il dans sa seigneurie une influence croissante du prieur d’une part, et de l’intendant d’autre part ? Il semble en tout cas n’avoir guère trouvé de soutien face au prieur et à la population. Le récit démultiplié par les journaux et ouvrages des moindres modalités du couronnement de 1766 lui a conféré une valeur de tradition inaltérable. Le seigneur de Salency passe donc pour un vautour », un avare », un chicaneur » selon les libelles9, lorsqu’il demande un retour à une cérémonie plus simple. Il est difficile de savoir si tous les habitants de Salency se sont, comme le prétendent les textes contemporains, sentis lésés par un retour à la cérémonie antérieure. Le fait que le seigneur, pendant la Révolution, pourra sans souffrir d’hostilité demeurer au château tend à prouver que les Salenciens ne lui tenaient pas grand grief de l’épisode de la rosière. Produits soit par le cercle du prieur Sauvel, soit par des gens soucieux d’encourager une fête faisant de la vertu féminine un apanage rural et national, les documents imprimés témoignent en revanche d’une véritable vindicte contre M. Danré, qui tente pourtant vaillamment d’opposer des arguments à ses détracteurs. Jean-Baptiste Huet, “Couronnement de la rosière“. Toile de Jouy. Fin XVIIIe. Textiles et tissus de la bibliothèque Forney Paris. III/ Une guerre de l’image et des libelles Le premier acte voit une tentative du seigneur en 1774 de choisir lui-même la rosière, et de recourir à la force face à l’opposition rencontrée. Ses adversaires font alors appel au bailliage royal. Le lieutenant général de Chauny rend une sentence définitive au mois de mai, donnant raison en 16 articles aux pétitionnaires de Salency. Danré porte l’affaire devant le Parlement en août. Les 54 pages de sa requête signifiée attribuent le désaccord au ressentiment du prémontré, leur pasteur », et souligne que le prêtre Sauvel a profité de l’éclat particulier de la fête de 1766 pour tenter de créer un précédent et transformer une fête simple en festivité légère. Sa conception de la fête est rousseauiste voir précédent billet, et il accuse le prêtre de succomber plutôt à la mode du marivaudage Il a cru que c’était être trop béat que de s’astreindre ainsi aux anciens rites ; la rosière accompagnée simplement de ses père et mère, et du Seigneur, au pied des autels, lui a paru trop isolée ; il a voulu qu’elle soit accompagnée d’une douzaine de garçons du plus beau choix, et d’une douzaine de jeunes filles lestement vêtues pour leur faire parallèle. Le son des cloches et de quelques instruments que le suppliant s’est souvent plu à y avoir, quand il en a eu les facilités, lui a paru aussi trop modeste ; il a voulu qu’aux risques de voir périr quelqu’un de ses villageois, par le peu d’usage et la mauvaise qualité de leurs armes, le bruit des armes à feu fût mêlé aux fanfares. Enfin, en moine adroit, et sous le prétexte spécieux que dépositaire du secret des consciences, il connaissait mieux que le seigneur de Salency les filles du village, et que d’ailleurs, le seigneur n’habitait pas toujours son château, il a insinué que son choix serait plus sûr, en le faisant dans trois filles du village que les habitants présenteraient, et qu’il se flattait, sans doute, de parvenir à leur faire nommer à son gré10. Les arguments produits à l’appui de ses dires par Danré se fondent entre autres sur un bail à cens authentique de 1671 » prévoyant le chapeau de roses, la bague et le ruban bleu pour la rosière. Danré explique que la fête a été certes instituée par saint Médard, mais que celui-ci agissait en tant que seigneur de Salency et non pas en prêtre. Si l’on ne peut ici reprendre toutes les arguties des uns et des autres, il est cependant intéressant de constater que l’un des points saillants du débat est constitué par une image substituée à une autre. En effet, le seigneur accuse le prêtre d’avoir enlevé un tableau ancien de la chapelle, représentant saint Médard couronnant sa sœur du fameux chapeau de roses » pour un tableau représentant lui Frère Sauvel, couronnant la rosière, à côté de laquelle sont placés sur deux lignes, douze jeunes filles et douze jeunes garçons11.” Le plaidoyer des habitants, apparemment largement dicté par Sauvel, écarte le bail produit et s’obstine à faire de la cérémonie de 1766 à laquelle assistaient l’intendant et M. et Mme de Genlis une indiscutable référence. La question des deux images revient de manière obsessionnelle dans ce texte. Une première allusion fait du seigneur un veuf cynique, sans mémoire et sans vertu On voyait, il y a quelques années dans la chapelle de saint Médard, un tableau dans lequel le prélat, revêtu de ses habits pontificaux, couronnait sa sœur agenouillée aux marches de l’autel. Ce tableau déchiré tombait en lambeaux. Il fut ôté en 1767. Un simple tapis vert en occupa la place pendant cinq ans, sans que personne ait réclamé. Les habitants désirèrent qu’un autre tableau fût posé. Le seigneur de Salency le sut ; il le désira lui-même. Sa première épouse, dont on ne parle encore à Salency qu’avec larmes, contribua à la dépense. On fit une quête dans la paroisse, et, en 1772, fut substitué à l’ancien tableau celui que le seigneur demande aujourd’hui qu’on arrache pour remettre aux frais des habitants le premier que le temps a détruit12. Le nouveau tableau, selon Sauvel et ses soutiens, rappellerait un moment-clé de l’histoire du couronnement de la rosière, la venue à Salency du marquis de Gordes, à la place de Louis XIII souffrant voir plus haut C’est ce moment de gloire pour Salency qui est représenté dans le nouveau tableau qui décore aujourd’hui la chapelle de saint Médard. On y voit le marquis de Gordes, le seigneur de Salency, la rosière et sa suite, le curé officiant qui tient la couronne de roses. Si la cure de Salency n’était pas depuis longtemps entre les mains des Prémontrés, et si le curé n’était pas représenté avec les signes de son ordre, cela eût épargné au sieur Danré la ridicule et très-fausse allégation que le sieur SauveI, curé actuel, s’est fait peindre lui-même13. De cette bataille des images et des libelles, Danré sort perdant. Le souvenir de la visite de Madame de Genlis fait du couronnement de 1766 un socle mémoriel, conforté par la translation des reliques. Ce souvenir a donc valeur d’icône. De surcroît, Sauvel a habilement demandé à la comtesse de Genlis son soutien, et celle-ci aurait aidé à la rédaction du mémoire et obtenu pour Salency la protection de la reine Marie-Antoinette. Le plaidoyer sera d’ailleurs érigé en modèle de plaidoirie au XIXe siècle 14 … => Cliquez sur les images ci-dessous pour mieux les voir. La cause est plaidée par M. Target dans la grand Chambre pendant quatre audiences consécutives, devant un public considérable. En décembre 1774, le seigneur de Salency est condamné à tous les dépens, ainsi qu’aux frais de l’impression et affiche de l’arrêt donnant raison à Sauvel et aux habitants. Le retentissement de cette affaire est national. L’Année littéraire a par exemple publié la plaidoirie de Maître Target et une lettre de M. Portelance, extrêmement critique quant au comportement de son beau-frère, le seigneur de Salency15. La Requête des filles de Salency à la Reine, par M. Blin de Sainmore, au sujet de la contestation qui s’est élevée entre le seigneur & les habitans de cette paroisse, relativement à la fête de la Rose 16 a également un retentissement certain De nos hameaux déesse tutélaire, Vous qui joignez , habile en l’art de plaire, L’éclat piquant des grâces de la cour Au cœur naïf d’une simple bergère Vous, des Français l’espérance et l’amour, Que Vienne pleure et que Paris adore, Protégez-nous Salenci vous implore. Du ravisseur de nos antiques droits, Auguste reine, accourez nous défendre. Pourriez-vous bien être sourde à nos voix17 ? IV/ Une floraison de rosières La visite de Madame de Genlis à Salency avait entraîné une mode de la rosière dans les arts que le procès fortifie encore. Boizot, le sculpteur qui introduit à la Manufacture de Sèvres des œuvres dont les sujets sont liés aux événements contemporains, comme L’Hymen célébrant le mariage du Dauphin avec Marie-Antoinette, ou La Fête des bonnes gens18 propose en 1776 un groupe sculpté en biscuit représentant le Couronnement de la rosière19. Ces différents événements, la mode rousseauiste de la fête villageoise comprise non pas dans le sens d’un retour à la simplicité – comme le souhaitait Danré – mais de festivités parfois somptueuses, entraînent donc la création de couronnements de rosières dans différentes localités. Il s’agit parfois de traditions pré-existantes et revisitées. Le plus souvent, ces couronnements font l’objet de rentes perpétuelles par de riches fondateurs et sont placés sous l’autorité conjointe de l’Église et des syndics le prêtre de la paroisse choisit plusieurs jeunes filles vertueuses après enquête sur leur réputation, et le syndic en retient une. Cinquante années après la visite de Madame de Genlis à Salency, Nougaret peut recenser les rosières suivantes20 Rosière de Canon-les-Bonnes-Gens Rosière de Briquebec Rosière de Saint-Sauveur-le-Vicomte La fête de la Rose célébrée à la Falaise Rosière de Saint-Nicolas, paroisse de la ville d’Angers Rosières des environs de Paris Suresnes, Romainville Rosières dans Paris Saint-Séverin, Saint-Eustache Rosière à l’occasion du mariage de Mgr le duc de Berry [ie Saint-Denis] Parmi ces nouveaux couronnements, on retiendra celui de Canon-les-Bonnes-Gens aujourd’hui Mézidon-Canon, Calvados Canon jadis Canon aux Vignes ou Canon les Bonnes-Gens, est une petite commune de l’arrondissement de Lisieux et du canton de Mézidon. Le célèbre avocat Élie de Beaumont y fît bâtir vers 1770, un beau château qui subsiste encore. Il était intendant des finances du comte d’Artois, depuis Charles X, et lié avec les hommes les plus distingués de la littérature et du barreau. La Harpe, les deux Lacretelle, Target, l’abbé Lemonnier, de Sèze, l’abbé de Boulogne, l’abbé de Vauxcelles, Delacroix, d’autres notabilités du temps se réunissaient chez lui, pendant les beaux jours des vacances. À l’occasion de la grossesse de la comtesse d’Artois qui, le 6 août 1775, accoucha du duc d’Angoulême, M. et Mme de Beaumont, d’accord avec les Religieux de Sainte-Barbe-en-Auge, seigneurs de Mézidon, et avec Morin du Mesnil, père de Mme de Beaumont et seigneur du Vieux-Fumé, voulurent fonder une Rosière à Canon. Aux termes de l’acte de fondation du 10 février 1775 et du règlement, approuvés par lettres patentes et enregistrés au Parlement de Rouen, les trois communes de Canon, du Vieux-Fumé et de Mézidon concouraient par vingt électeurs, au choix d’une Bonne Fille, d’une Bonne Mère, d’un Bon Vieillard et d’un jeune homme Bon Chef de famille. Ainsi, on vit couronner, en 1775, un vieillard de près de 80 ans, nommé Pierre Lemonnier, père de 6 enfants et de 23 petits-fils, digne chef d’une digne famille ; en 1776, un jeune homme, Duret, qui, depuis l’âge de 15 ans, s’était trouvé chef de sa famille et en était devenu le père. C’était trop de mérites et de vertus réunis, encore que l’on ne distribuât que deux prix chaque année. On avait, d’ailleurs, forcé et faussé certaines notes, en voulant les rendre trop éclatantes. C’est ainsi que la Bonne Mère devait avoir trois enfants vivants, n’avoir jamais porté d’ornements frivoles c’est-à-dire, probablement, de ces bijoux normands, si recherchés aujourd’hui par nos dames, avoir détourné son mari d’avoir des procès ! » Le comte d’Artois avait porté les deux cordons bleus dont on décorait les élus. Le vieillard était couronné d’épis de blé, la mère de famille d’immortelles, la jeune fille de roses, le jeune chef d’épis et de glands. Le premier couronnement eut lieu le 24 septembre 1775. Les abbés de Vauxcelles, Lemonnier et de Boulogne, depuis évêque, prêchèrent à ces fêtes qui attiraient une foule énorme. On y vint même d’Angleterre. Mme de Beaumont et Target, le célèbre avocat-académicien, y chantèrent des couplets. La peinture, la gravure, la poésie, les journaux y firent écho21. On a parfois considéré que la fête de Canon-les-Bonnes-Gens 22 a proposé là, avec le bon chef de famille » un des premiers modèles de ce que l’on appellera au XIXe siècle le rosier ». L’abbé Lemonnier consacre dès 1777 plusieurs lettres très édifiantes à sa découverte des bonnes gens » et aux cérémonies23. Il y donne les motifs d’éligibilité de la bonne-fille, de la bonne-mère, du bon chef-de-famille et du bon-vieillard, ce qui permet de constater que les récompenses allant aux hommes et aux femmes ne couronnent pas les mêmes vertus, et qu’une des différenciations essentielles est celle de la sexualité et de l’âge. En effet, la bonne-fille doit entre autres critères avoir entre 18 et 30 ans et pouvoir se prévaloir de mœurs et de conduite irréprochable », tandis qu’il est demandé au bon-chef de famille d’avoir entre 20 et 45 ans et d’être marié et/ou d’avoir charge de famille frères et sœurs ; etc.. Il n’existe apparemment pas de bonne-vieillarde, la bonne-mère en faisant peut-être office ! Médailles de Canon. Léon de La Sicotière, “Les Rosières en Basse-Normandie“. Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne, 1884, Gallica BnF Lorsqu’il rédige son historique des rosières vers 1817, Nougaret24 est dans la déploration, car selon lui, plusieurs fêtes ont disparu à cause des affreux malheurs qui ont pesé sur la France ». Cette affirmation est à nuancer. Le culte de la vertu versus rosière ie la virginité a participé au substrat du culte de la vertu républicaine ie la sagesse, et la mythologie révolutionnaire y a puisé volontiers. Discours sur la virginité, prononcé à la cérémonie du couronnement de la première rosière de S… [Texte imprimé] par M. C. de La Néronière,… Angers, Impr. de Mame, 1780. Cote LI31-219. Département Philosophie, histoire, sciences de l’homme. BnF. Toutefois, la vertu imposée par le clergé aux jeunes gens, et surtout aux jeunes filles, et ainsi mise en scène, semble avoir été vécue très tôt comme une immixtion dans la vie privée et/ou une manifestation de grande crédulité De tous les moyens propres à encourager les pauvres au travail, celui qui fera sur eux le plus d’impression, sera d’unir ensemble chaque année par les liens sacrés du mariage quelques couples choisis parmi les garçons et les filles qui par leurs bonnes mœurs, leur sage conduite, & leur application au travail auront paru mériter cette distinction. On aura soin de donner à cette cérémonie une sorte d’appareil, et les Administrateurs ne manqueront point de l’honorer de leur présence. Les dots se prendront sur le Patrimoine paroissial. On observera toujours de les appliquer aux filles les plus laborieuses et les plus sages ; leur mariage sera un Prix de diligence autant que de sagesse. Je ne puis souscrire à la manie qui nous gagne d’imiter de toutes parts la Rosière de Salency, excellent original sans doute, mais propre à faire de mauvaises copies. La mode s’introduit de ne fonder des Prix que pour la plus vertueuse, & l’on néglige la plus active; vous prétendez couronner la vertu, & souvent vous ne couronnez que l’hypocrisie25. Les Rosières. [Par Nougaret]. Sd. Gallica BnF. On verra dans le prochain billet que le XIXe siècle accroît encore cet écart entre des responsables religieux ou politiques désireux d’offrir des modèles de vertu féminins dans des cadres délimités et des artistes ou intellectuels très dubitatifs quant à la finalité d’une chasteté ainsi prétendument régulée et imposée aux femmes les plus modestes. => Pour aller plus loin, on pourra lire entre autres William R. Everdell, “The Rosieres Movement, 1766-1789 A Clerical Precursor of the Revolutionary Cults.” French Historical Studies, vol. 9, no. 1, 1975, pp. 23–36. Dominique Godineau, “De la rosière à la tricoteuse les représentations de la femme du peuple à la fin de l’Ancien Régime et pendant la Révolution», Études, Revolution mis en ligne le 1er mai 2008. Sarah Maza, “The Rose-Girl of Salency Representations of Virtue in Prerevolutionary France.” Eighteenth-Century Studies, vol. 22, no. 3, 1989, pp. 395–412. René Pagel, Bibliographie noyonnaise ; suivie de la Bibliographie de la Rosière de Salency, publiées sous les auspices du Comité archéologique et historique de Noyon. Auch, 1903. Citer ce billet Agnès Sandras, "Une “industrie fort connue” le couronnement des rosières Partie II. Du procès de Salency à la multiplication des fêtes," in L'Histoire à la BnF, 10/03/2019, [consulté le 21/08/2022]. Dictionnaire d’anecdotes, de traits singuliers et caractéristiques, historiettes, bons mots… [Par H. Lacombe de Prezel.]. Paris, La Combe, 1769. [↩]L’Esprit de l’ Encyclopédie, ou Choix des articles les plus curieux… de ce grand dictionnaire… [Par l’abbé J. de La Porte.] Paris, Briasson, 1771. [↩]Voir par exemple au musée Galliera cet éventail et cet autre éventail. [↩]Voir la Relation ou Détail historique de la concession d’une portion du corps de S. Médard, faite par monseigneur l’évêque et le chapitre de Dijon à la paroisse de Salency … par Nicolas-Adrien Roger. Noyon, P. Rocher, 1774. Selon ce récit, les reliques de saint Médard – mort à Noyon -, transférées près de Soissons pour la construction de l’abbaye de Saint-Médard, ont été transportées à Dijon lors d’invasions. [↩]Voir Relation ou Détail historique de la concession d’une portion du corps de S. Médard, On trouve aussi un bref récit du séjour à Dijon dans la Lettre de M. de*** sur les rosières de Salency et les autres établissements semblables, op. cit. L’actuelle châsse contenant ces reliques à Salency est visible ici. [↩]Relation ou Détail historique de la concession d’une portion du corps de S. Médard, faite par monseigneur l’évêque et le chapitre de Dijon à la paroisse de Salency, op. cit. [↩]Ibid. [↩] Nougaret, Les rosières. Paris, F. Didot, sd. [↩]C’est ce que déclare le seigneur de Salency dans son plaidoyer, cf. infra. [↩]Requête signifiée pour le seigneur de Salency, au sujet de la rosière. Paris, Impr. de C. Simon, 1774. [↩]Requête signifiée pour le seigneur de Salency, au sujet de la rosière. [↩]Plaidoyer en faveur de la rosière, pour les syndic et habitants du village de Salancy Salency contre le sieur Danré, seigneur dudit Salancy. [Texte imprimé] / Signé Target.. Paris, Knapen, 1774. [↩]Ibid [↩]Voir Pierre Antoine Berryer, Leçons et modèles d’éloquence judiciaire. Paris, L’Henry, 1858. [↩]Lettre de M. Portelance à M. Target […]. L’Année littéraire, 1774, tome 8. [↩]Paris, Delalain et Monori, 1774. [↩]Ibid [↩]Florence Fesneau, ” La Manufacture des Lumières la sculpture à Sèvres de Louis XV à la Révolution“, en ligne sur le GRHAM Groupe de Recherche en Histoire de l’Art Moderne, 2015. [↩]On peut le voir ici. [↩] Nougaret, Les Rosières, sd [vers 1817], sn. [↩]Léon de La Sicotière, “Les Rosières en Basse-Normandie“. Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne, 1884, [↩]Pour en savoir plus sur cette fête, voir “La fête des bonnes gens de Canon“, 2009, sur le Blogzine de l’Association d’histoire du canton de Mézidon-Canon. [↩]Guillaume-Antoine Lemonnier, Fêtes des bonnes gens de Canon et des rosières de Briquebec. Avignon, Le Monnier, 1777. [↩] Nougaret, Les Rosières, op. cit. [↩]Pierre-Claude Malvaux, Les moyens de détruire la mendicité en France , en rendant les mendiants utiles à l’État sans les rendre malheureux ; tirés des mémoires qui ont concouru pour le prix accordé en l’année 1777, par l’Académie des sciences, arts & belles lettres de Chaalons-sur-Marne. Nouvelle édition, revue, corrigée & augmentée. Chaalons-sur-Marne. Chez Seneuze, imprimeur du Roi & de l’Académie,1780. page 329. [↩]Agnès Sandraschargée de collections en histoire de France au département Philosophie, histoire, sciences de l'hommeMore Posts
Despersonnes Un lieu. Outils . Armorial Tutoriaux. À propos Lettres patentes le 22 juin 1808, comte de l'Empire. Morand (de) Savoie. D'azur au phénix s'essorant sur son immortalité d'or, regardant un soleil du même posé au canton dextre du chef. Sources : Amédée de Foras. De Saint-Sulpice, de Montfort, de Confignon. L'estafette de 1977 restaurée par les agents de la Communauté de communes des Vallées d'Auge et du Merlerault Orne est sur la route pour un été animé. Par Rédaction L'Aigle Publié le 21 Juil 22 à 1547 Des Vikings de la comédie musicale Rollon ou le rêve mystérieux, avec l'estafette qui promeut ce territoire représentant une Normandie purement authentique ©Le Réveil NormandUn office de tourisme itinérant de la Communauté de communes des Vallées d’Auge et du Merlerault Orne ne passe pas inaperçu. L’estafette est destinée à se rendre sur les marchés et les évènements du territoire pour délivrer informations et offres touristiques, notamment au travers du Guide de l’été recensant plus de cent vingt animations et manifestations proposées en juillet et office de tourisme itinérant vient en complément des points d’information touristiques à la Maison du camembert à Camembert, à l’Écomusée au Sap-en-Auge et au Musée du camembert à guide de l’été riche en animationsOutre les animations de l’été, le guide recense également les trois circuits de visites numériques vous permettant de voyager dans le temps et d’apprécier l’histoire, l’architecture et le savoir-faire de notre terre de richesses ». Tout en vous amusant à résoudre des énigmes, vous parcourez ainsi les rues de Camembert à la découverte de ses gourmandises fromagères, de Sap-en-Auge, la Petite Cité de Caractère et d’Échauffour sur les traces de la peintre Marie-Thérèse Auffray. Les jeux de piste numériques sont téléchargeables via, l’application Baludik grâce au QR était stationnée place Mackau aux abords des 24 heures de voitures à pédales, qui se déroulaient le 16 et 17 juillet, dans le chef-lieu de canton. Au moment de la photo, des Vikings sont subitement apparus !Une Normandie purement authentiqueRassurez-vous, ils ne venaient pas piller les spectateurs, seulement promouvoir le prochain spectacle de l’Association camembert au cœur de l’Histoire ACCH, Rollon ou le Rêve mystérieux, une création de Philippe Ermelier, dont cinq représentations seront données du jeudi 11 au lundi 15 août, à 21 h 30, hall du Pays d’Auge billetterie ouverte.Un spectacle recensé dans le Guide l’été, que l’on doit à des bénévoles mobilisés sur l’événement et qui vaudra le détour ! Et encore mieux même, qu’on y assiste. Une Normandie purement authentique avec de bons produits, dont le renommé camembert, un environnement préservé, des activités à foison, mais aussi des habitants pleins d’entrain !Vidéos en ce moment sur ActuSite internet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le Réveil Normand dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites. . 572 340 87 23 417 706 77 659

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