Le31 août 1997, la princesse de Galles perdait la vie après un accident sous le pont de l'Alma, à Paris. Lady Di, ancienne épouse du Prince Charles, n'avait que 36
La princesse du château sans fin Identifiant 443653 Scénario Kago, Shintarō Dessin Kago, Shintarō Couleurs Lettrage Neveux, Baptiste Dépot légal 07/2022 Parution le 25/02/2022 Estimation non coté Editeur Huber Format Grand format ISBN 978-2-492-04204-1 Planches 188 Poids 615 g Autres infos Créé le 21/02/2022 modifié le 12/08/2022 0028 Info édition Couverture souple avec rabats, sans jaquette. Noté "Dépôt légal second semestre 2022". et "Traduction celui dont on ne peut pas prononcer le nom".
Dansl’un d’eux2, un jeune et joli chasseur3 (après avoir vaincu un infâme griffon, un être effroyable au corps de lion, avec trois têtes d’aigle crachant du feu et avoir ainsi débarrassé le royaume du monstre qui l’avait envahi et le terrorisait) épouse. -
Propriété des Grimaldi depuis un siècle et demi, Marchais, petit bijou de la Renaissance à 12 km de Laon, est un peu le jardin secret du prince Albert et de sa famille, un lieu de refuge et de ressourcement. Le château, pourtant, n’a pas été épargné par les bourrasques de l’Histoire. Au XIIe siècle, trois chevaliers d’Eppes, aux environs de Laon, partis en croisade et prisonniers du sultan du Caire, auraient été libérés et ramenés miraculeusement dans leur patrie. Afin de remercier le ciel, ils y établiront le culte d’une "Vierge noire", objet dès lors de nombreux pèlerinages, y compris de la part des souverains et de leurs épouses en mal d’ Marchais, non loin de cette basilique dédiée à "Notre-Dame de Liesse", s’élevait depuis le Haut Moyen âge, une motte féodale remplacée ensuite par un château-fort. Vers 1540, le descendant d’un des trois frères chevaliers, Nicolas de Boussu, alias Longueval, maître d’hôtel de François Ier, hérite la terre de Marchais de sa mère, Richarde de Losse. Bailli du Vermandois, gouverneur de Stenay et de Luxembourg, ce vaillant capitaine y fait bâtir une élégante demeure Renaissance, en briques et pierres, inspirée d’Azay-le-Rideau. Il y recevra le roi à plusieurs reprises, entre 1543 et la famille des ducs de GuiseAprès la mort de Nicolas de Boussu, Marchais passe à son fils Claude, qui ne tarde pas à le revendre au cardinal de Lorraine, Charles, archevêque de Reims, un prélat fastueux, qui le meuble somptueusement et le sertit dans un vaste parc. Les princes venus faire leurs dévotions à Notre-Dame-de-Liesse – Henri II, Catherine de Médicis, Charles IX – ne manquent jamais d’accepter l’hospitalité du seigneur de Marchais qui organise en leur honneur des réceptions cardinal succède son neveu, Henri Ier, duc de Guise, le fameux "Balafré". Toujours à intriguer et à guerroyer contre les protestants, celui-ci ne résidera guère à Marchais, même s’il y reçoit Henri III en 1582 et sa mère Catherine, l’année suivante. Après son assassinat, à Blois en 1588, son fils Charles, 4e duc de Guise, devient maître du domaine et du château qu’il laisse à l’abandon, préférant naviguer en sa qualité d’amiral des mers du Levant. Cependant, sa mère, Catherine de Clèves et son épouse, Henriette de Joyeuse, veillent sur ses château de Marchais, façade côté ouest. © akg-images / arkiviSon fils Henri II – 5e et dernier duc de Guise – qui hérite de Marchais à sa mort, en 1640, achèvera la déchéance de sa famille en conspirant contre Richelieu, qui le fait décapiter en effigie place de Grève, à Paris. Il est finalement dépouillé de ses propriétés au profit de sa sœur, la princesse Marie de Lorraine, ultime survivante d’une lignée qui se targuait de remonter à Charlemagne et avait brigué le trône de France. Néanmoins, cette Marie de Guise était une femme de caractère, dont Saint-Simon écrira qu’elle "tenait par ses biens et par son rang un grand état dans le monde". Elle s’emploiera à restaurer le château de Marchais et à secourir les paysans de l’endroit, ruinés par la Fronde et l’occupation passe de mains en mainsAu décès de Marie de Lorraine, en 1688, ses héritiers vont se déchirer en d’interminables chicanes. Marchais échoit à deux de ses lointaines cousines, Anne et Bénédicte, princesses palatines de Bavière. La première est mariée à Henri-Jules de Bourbon, fils du "Grand Condé", l’autre est duchesse douairière de Brunswick-Hanovre. Au siècle suivant, Marchais passera de mains en mains, sans être beaucoup habité, de Louis IV-Henri de Bourbon, 7e prince de Condé, à sa belle-sœur Mademoiselle de La 1738, celle-ci cède Marchais à un valet de chambre du dauphin, Georges-René Binet, de noblesse récente. Avisé et âpre au gain, Binet entreprend d’exploiter au mieux les terres et songe même à assécher les marais environnants pour augmenter la surface cultivable. Protégé par Madame de Pompadour, il se fait confirmer par Louis XV, l’érection de son fief en baronnie. Il marie son fils, Gérard Binet, avec une parente de la favorite, Elisabeth-Joséphine de La son hôtel de Versailles, "Madame de Marchais" tiendra l’un des salons littéraires les plus brillants de la fin de l’Ancien Régime. "Les auteurs célèbres dans tous les genres se faisaient présenter chez elle comme chez madame Geoffrin, rapporte Madame Campan dans ses Mémoires. Elle avait du crédit, surtout de l'influence lorsqu'elle sollicitait des voix pour les prétendants aux fauteuils de l'Académie. J'ai vu chez elle tous les gens célèbres du siècle, la Harpe, Diderot, d'Alembert, Duclos, Thomas, etc. […] Personne ne résumait un discours académique, un sermon ou le sujet d'une pièce nouvelle avec autant de précision et de grâces…"Le prince Rainier III avec ses filles Caroline, 9 ans, et Stéphanie, 1 an, au château de Marchais, en 1966. © Jacques Haillot/Sygma via Getty ImagesLorsque la baronne de Marchais s’éteint, deux fois veuve, en 1808, le château appartient déjà depuis sept ans à un paysan enrichi, un certain Aumont, marchand de chevaux qui souhaite y faire de l’élevage. Le domaine est très vite revendu au banquier Desprez, qui fait faillite. En 1811, l’un de ses créanciers, le comte de Pourtalès, écuyer de l’impératrice Joséphine, le rachète pour la somme de francs. Devenu chambellan du roi de Prusse après la chute de Napoléon, Pourtalès ne viendra que deux fois à Marchais et n’y sera même pas quand la duchesse de Berry y logera en mai 1821, lors de son pèlerinage à Notre-Dame de 1836, le comte Delamarre, lieutenant-colonel d’artillerie, fait l’acquisition de la demeure et de ses terres moyennant francs. À la fois fortuné et homme de goût Delamarre entreprend la restauration des bâtiments – peut-être parfois avec trop de zèle – et redécore les salons de meubles précieux, de tapisseries et de tableaux anciens. Hélas pour lui, des spéculations malheureuses l’obligent à se défaire du domaine en 1854. Monaco en Picardie depuis le XIXe siècleLe duc de Valentinois, futur prince Charles III de Monaco, est alors en quête d’une propriété dans le nord de la France, proche de la Belgique, pays natal de son épouse, la comtesse Antoinette de Merode, qui tombe sous le charme de Marchais… Le couple y fera chaque année de longs séjours. Charles III y terminera sa vie, le 10 septembre 1889, presque aveugle, ayant comblé la région de ses bienfaits et mené une existence austère, presque monacale, en compagnie de sa sœur, Florestine, veuve du duc d’Urach. C’est également à Marchais que son fils unique, Albert, s’était marié, le 21 septembre 1869, avec Marie-Victoire Douglas-Hamilton, fille d’un duc écossais et de la princesse Marie de Bade, petite-nièce de Joséphine de sera éphémère et le "prince navigateur" convolera en secondes noces, vingt ans plus tard, avec l’Américaine Alice Heine. Tous deux passeront souvent l’automne à Marchais, dont les chasses prestigieuses sont fréquentées par les plus hauts personnages de la gauche républicaine Jaurès, Clemenceau Millerand, car Son Altesse Sérénissime cultive la fibre progressiste…Pillé par les Allemands en 1918Durant la Première guerre mondiale, Marchais est situé à l’intérieur des lignes allemandes, à une quinzaine de kilomètres de la zone des combats. Le fils d’Albert Ier, le prince héréditaire Louis, officier dans l’armée française, craint pour le manoir et pour la sécurité de la population. Le 10 octobre 1914, sur le rapport d’un aviateur, il peut toutefois rassurer en partie son père "Le château est intact extérieurement, mais je crains, hélas, que l’intérieur ne soit pillé."Le Salon au Château de Marchais, crayon et aquarelle, par François Edme Ricois 1795-1881. Exécuté en 1852. © Christie's Images / Bridgeman ImagesDe fait, les forces d’occupation y installeront un poste d’état-major. Guillaume II, furieux que Louis, arrière-petit-fils d’un prince germanique, serve dans les rangs de l’ennemi, entend se venger en rançonnant les villageois et fait disposer des charges d’explosif pour abattre le bâtiment. Albert Ier répond au Kaiser par une lettre indignée, qui refroidit ses ardeurs. Marchais n’en sera pas moins saccagé et les Allemands lanceront six obus sur la chapelle du château, au cours de leur retraite précipitée, à l’automne de 1918. L’hiver suivant, la princesse Charlotte, fille et héritière désignée du prince Louis, organisera un centre de ravitaillement au bénéfice des 23 communes environnantes, n’hésitant pas à sillonner les routes enneigées de l’Aisne pour distribuer elle-même les II a voulu faire revivre MarchaisRestauré et remeublé, Marchais sert de cadre somptueux, le 18 mars 1920, au mariage de Charlotte avec le comte Pierre de Polignac. La princesse, vite désenchantée, s’y réfugiera après son divorce, prononcé en 1933, pour y "chercher désormais en toute simplicité, la paix de [sa] vie". Quant à son père, Louis II, il séjournera lui aussi le plus souvent dans son château picard, qu’il a fait relier par une ligne télégraphique directe avec son palais de Seconde guerre mondiale permettra à Charlotte de se dévouer à nouveau, en organisant une œuvre d’entraide pour les soldats du front. Le 16 mai 1940, son ambulance est détruite au cours d’un bombardement aérien, mais elle s’en sort indemne. Après la Libération, la mère de Rainier III poursuivra dans sa voie anticonformiste en installant à Marchais un centre de réinsertion sociale pour anciens prisonniers. C’est ainsi qu’elle se fera accompagner au mariage de Rainier et Grace, en 1956, par un curieux chauffeur René Girier – alias René la Canne – ex-bras droit de Pierrot le Fou, "gentleman cambrioleur" et spécialiste de l’évasion qu’elle héberge dans une villa proche du II a voulu faire revivre Marchais, quelque peu délaissé par son père, afin de disposer d’un "îlot de tranquillité" à l’abri des paparazzi et du clinquant de la Côte d’Azur. Il y passe quelques weekends l’été. Des parties de chasse ont lieu en septembre et février, même si le prince "écolo", amoureux de la nature sauvage, n’apprécie guère les armes à feu. Les 430 habitants du village, qui le voit passer en vélo ou boire un café au bar du coin, savent qu’il est là pour se reposer, et respectent son incognito.
24décembre 2006 La princesse Tcherkesse (Circassienne, du Caucase) Un sultan avait une fille qui, lorsqu'elle riait, faisait paraître le soleil dans toute sa splendeur ; lorsqu'au contraire elle pleurait, il tonnait très fort et pleuvait abondamment. Un jour, cette fille se mit à travailler au métier de tisserand.
Portrait d’Élisabeth-Charlotte, duchesse d’Orléans, née princesse PalatineNicolas de Largillière 1656-1746Huile sur toile, vers 1680Portrait de la princesse Palatine Atelier de Pierre Mignard 1612-1695 Huile sur toile, vers 1680Collection P. Heinstein © DRNancy, musée des Beaux-Arts, inv. 217 © C. Philippot Pour le plus grand plaisir de ses visiteurs, le Musée des Avelines de Saint Cloud présente une belle exposition consacrée à une forte personnalité du 17e siècle, Élisabeth-Charlotte de Bavière, dite la princesse Palatine, femme de tête, épistolière de talent et épouse du frère de Louis XIV, Philippe d’Orléans. Dans une ambiance musicale et feutrée, cette exposition présente, entre autres pièces d’exception, une importante suite de portraits de la princesse et de son entourage. Le plus étonnant étant celui dû au pinceau talentueux de Nicolas de Largillière qui nous fait découvrir une princesse dans la beauté éclatante de sa jeunesse, vers 1680, au tour de taille plus contenu que sur une autre toile de Rigaud, beaucoup plus connue, réalisée une trentaine d’années plus tard. C’est cette image de femme vieillissante à la taille épaissie que le public garde en mémoire, et, malgré que ce dernier portrait ait été très apprécié par la princesse, qui loua la franchise du pinceau de l’artiste, il a tendance à faire oublier la princesse sportive, grande cavalière, passionnée de chasse, qui accompagna souvent le roi dans ses escapades cynégétiques. La famille du Grand DauphinPierre Mignard 1612-1695Huile sur toile, 1687Collection Lastic – Château de Parentignat © Photo David Bordes / Tous droits réservés Née en 1652, Élisabeth-Charlotte de Bavière était la fille du comte-électeur Charles-Louis du Palatinat et de Charlotte de Hesse qui se séparèrent tout juste après sa naissance. Le Palatinat – partie de la Bavière actuelle et du Haut-Rhin – avait pour capitale Heidelberg. Liselotte » se maria, par arrangement politique, à 19 ans avec Philippe d’Orléans, dit Monsieur, frère de Louis XIV. Dès son arrivée à la cour elle dû se convertir au catholicisme, apprendre le français et se familiariser avec l’étiquette de la cour. Épouse d’un prince du sang, elle devait être regardée comme une femme de haut rang. Elle donna trois enfants à son époux, dont Philippe d’Orléans, duc de Chartres 1674-1723 qui deviendra le célèbre Régent à la mort de Louis XIV. La vie de la princesse, soumise aux cabales des mignons entourant son époux, puis horriblement bouleversée par la destruction de sa ville natale Heidelberg par les troupes françaises, ne fut pas toujours facile, mais dotée d’une personnalité hors du commun, elle sut toujours tenir sa place face à Louis XIV qui appréciait sa personnalité et la soutint financièrement et politiquement. Lettre de la Palatine à sa demi- sœur Comtesse Raugräfin Louise, Marly, le 21 May 1715Collection P. Heinstein © DR Les 60 000 lettres publiées de la princesse Palatine forment aujourd’hui l’un des témoignages les plus importants et expressifs de la vie de cour au 17e siècle et nous apporte aussi un aperçu du vocabulaire de la princesse qui ne mâchait pas ses mots. Madame de Maintenon fut ainsi qualifiée par elle de quelques noms choisis tels la vieille ripopée », la guenon » ou la vieille ordure. » On aura compris qu’elle n’aimait pas beaucoup cette compagne des derniers jours du souverain ! Elle demeura au château de Saint-Cloud, aujourd’hui disparu, demeure qu’elle adorait et dont quelques pièces présentées à l’exposition permettent d’en imaginer la structure. À cet égard la simulation en 3D du château à l’époque de la princesse est très plaisante et instructive. Passionnée par les gemmes, la Palatine réunit une importante collection de pierres gravées conservée aujourd’hui au Musée de l’Ermitage. Elle était aussi intéressée par les sciences, le théâtre, la littérature et disposait d’une importante bilbiothèque. Quelques volumes à ses armes sont présentés à l’exposition. Fille de Paname a beaucoup aimé la présentation claire et plaisante de cette exposition à taille humaine, qui nous permet de découvrir une femme étonnante, contrainte par l’étiquette de la cour mais étonnamment libre par l’esprit, vivant dans une époque artistique foisonnante mais politiquement instable. Élisabeth-Charlotte de Bavière ne renia jamais ses origines et demeura toute sa vie une intellectuelle à l’esprit brillant, une femme en quelque sorte engagée » alors que la vie de cour lui imposait des règles souvent injustes et difficiles. L’écriture lui donna en quelque sorte la liberté du verbe et de l’esprit et le musée des Avelines rend justice à la Palatine en la présentant telle qu’elle fut, assez séduisante pour gagner l’amitié d’un roi qui ne l’accordait pas si facilement. Vue générale du château de Saint-CloudAttribuée à Adam Pérelle 1640-1695Gravure en creux rehaussée de gouache, 1680 Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. G a© Ville de Saint-Cloud – Musée des Avelines / A. Bonnet Une recommandation si le temps le permet, rejoignez le parc de Saint-Cloud tout proche, après avoir visité l’exposition. Vous pourrez ainsi rêver à la Palatine dans ce domaine qu’elle aimait tant. L’air de Saint-Cloud me fait du bien. » Élisabeth-Charlotte de Bavière dite princesse Palatine, lettre du jeudi 5 août 1717. Musée des Avelines, musée d’art et d’histoire de Saint-Cloud Jardin des Avelines60, rue Gounod – 92210 Saint-Cloud 01 46 02 67 18 musee-avelines Musée ouvert du mercredi au samedi de 12h à 18hDimanche de 14h à 18hFermé les jours fériés et du 21 décembre 2020 au 1er janvier 2021 inclus Entrée libre SNCF Arrêt gare de Saint-Cloud ligne St-Lazare / Versailles, St-Nom-La-Bretèche ou La Défense / La Verrière, ou Métro ligne 10 Arrêt Boulogne / Pont de Saint-Cloud, ou Tram 2 Arrêt Parc de Saint-Cloud, puis Bus 160, 460, 467 Arrêt Général Leclerc
Lareine Margrethe II de Danemark avec les princesses Isabella et Mary au château de Marselisborg, le 16 avril 2022 jour de ses 82 ans .
XXVIIIe RENCONTRES D’ARCHÉOLOGIE ET D’HISTOIRE EN PÉRIGORD Mourir au château Périgueux 24, 25 et 26 septembre 2021 L’Odyssée- Théâtre de Périgueux, salle Montaigne Entrée gratuite Après avoir consacré tant de colloques à toutes les formes de la vie de château », nos Rencontres ne pouvaient faire l’économie de la mort au château ». Lieu de pouvoir, celui-ci obéit à un processus de ségrégation spatiale, sociale, symbolique, qui en fait le théâtre d’une dramaturgie aux multiples facettes, dont quelques-unes seront ici ressuscitées. Mourir au château, c’est d’abord, entre repentances et pénitences, se présenter nu devant Dieu. Et c’est ensuite abandonner sa dépouille aux vivants et laisser à leur discrétion funérailles, hommages et autres solennités. Rituels dont le déploiement affirme, du plus modeste repaire noble au palais du monarque, l’inscription d’une lignée dans un territoire, la force des liens entre seigneurs, vassaux et tenanciers, et l’affirmation, jusqu’à nos jours, d’une sociabilité aristocratique de la différence jusque dans la mort. Mourir en grand roi, tel Louis XIV à Versailles, ou bien en souverain d’une minuscule principauté, tel Charles III de Monaco, n’est qu’affaire de hiérarchie. Mais mourir en reine ? Peu d’entre elles, telles la princesse Fatima bint al-Ahmar à Grenade au XIIe siècle ou Anne de Bretagne, deux fois reine de France, ont été honorées à l’aune de leur naissance et de leur puissance. La mort fulgurante de Marie-Thérèse d’Autriche, épouse de Louis XIV, ne lui laissa pas le temps de dicter ses dernières volontés – en avait-elle d’ailleurs d’autres que de sauver son âme ? Mourir au château n’est pas toujours mourir philosophiquement dans son lit, tel Montaigne ! La violence est à l’origine même de l’univers castral guerres féodales des chansons de geste, vengeances familiales, emprisonnements, mouroirs sous lambris pour tant de soldats de la Grande Guerre… Que d’âmes errantes et de spectres qui nourrissent les légendes familiales et reviennent avec entêtement sur les lieux de leur crime ou de leur martyre ! Une visite au château de Montréal à Issac résume admirablement pour les lignées qui s’y sont succédé depuis le XIIe siècle, les Saint-Astier, Peyronencq, Pontbriand, du Chesne et Faubournet de Montferrand, la victoire de la chapelle sur le donjon, exaltée par la présence d’une épine de la Sainte Couronne, pieusement conservée depuis la fin de la guerre de Cent-Ans. Programme VENDREDI 24 SEPTEMBRE L’Odyssée-Théâtre de Périgueux, salle Montaigne 8h45 Ouverture du colloque par Anne-Marie Cocula, présidente des Rencontres. Actualités de l’archéologie en Nouvelle Aquitaine 9h00 Dominique Castex, UMR 5199 PACEA-Université de Bordeaux, La chapelle du château des Milandes Castelnaud-la-Chapelle, Dordogne, xvie s. du terrain à l’interprétation d’un petit ensemble funéraire. 9h45 Hélène Réveillas, Centre d’archéologie préventive Bordeaux Métrople et UMR 5199 PACEA-Université de Bordeaux et Michel Pernot, IRAMAT-Université Bordeaux-Montaigne, Étude techniqus du sarcophage en plomb mis au jour dans le tombeau présumé de Montaigne. Trépas seigneuriaux 11h00 Anne-Marie Cocula, Université Bordeaux-Montaigne, Est-ce ainsi qu’est mort le sieur de Montaigne ? 11h30 Michel Vergé-Franceschi, Université de Tours, La mort du maréchal Jean-Baptiste d’Ornano au château de Vincennes 1626. Honneurs funèbres au féminin 14h00 Christine Mazzoli-Guintard, UMR 6566-Université de Nantes, Les honneurs funèbres au féminin la sépulture de la grande princesse Fatima Bint-al-Ahmar dans le panthéon des Nasrides Grenade, Alhambra, 1349. 14h30 Pierre-Gilles Girault, conservateur en chef du patrimoine, administrateur du Monastère royal de Brou, Les funérailles d’Anne de Bretagne. Dans la tourmente des conflits 15h30 Antonin Besson, Université d’Orléans, Mourir au château dans la chanson de geste du lieu de paix au lieu de conflits. 16h00 Pierrick de Saint-Vaast, CERHiC-EA 2616-Université de Reims Champagne-Ardennes, La mort au château, la mort du château entre ruptures et adaptations au temps des épreuves France du Nord et de l’Est, 1914-v. 1930. SAMEDI 25 SEPTEMBRE L’Odyssée-Théâtre de Périgueux, salle Montaigne Mourir en Bourbon 9h00 Joëlle Chevé, historienne, Comment mourir en reine ? Marie-Thérèse d’Autriche ou l’imprévisible et tragique éclipse de l’épouse du Roi Soleil. 9h30 Alexandre Maral, conservateur général du patrimoine, chef du département des sculptures, directeur du Centre de recherche du château de Versailles, Versailles, Louis XIV, 1715. L’art de mourir en roi Très Chrétien. Ubiquité macabre le partage des dépouilles princières 10h30 Myriam Gillet, UMR 7303-CNRS, Aix-Marseille Université, Un mort protestant dans la demeure des rois de France le maréchal de Saxe au château de Chambord 30/11/1750-8/01/1751 11h00 Thomas Blanchy, administrateur principal aux archives et à la bibliothèque du Palais princier de Monaco, historien, Sorbonne Université, Le double corps du prince. Mort et funérailles de Charles III, souverain de Monaco et châtelain de Marchais 1889 12h15 Départ pour l’excursion au château de Montréal. 13h00 déjeuner à Saint Jean d’Estissac pour les intervenants et sur inscription. 15h00 viste guidée du château de Montréal. DIMANCHE 26 SEPTEMBRE L’Odyssée-Théâtre de Périgueux, salle Montaigne Théâtraliser la mort au château des rites pour la postérité 9h00 Élisabeth Latrémolière, conservatrice en chef et directrice au château de Blois, Décembre 1588-janvier 1589, question sur des morts au château de Blois le duc de Guise et Catherine de Médicis. 9h30 Milena Lenderová, Université de Pardubice République Tchèque, Requiescat in pace. Les annonces mortuaires de la noblesse aux Pays tchèques au XIXe siècle. 10h00 Claude-Isabelle Brelot, Université Lyon-2, Mourir au château de la surenchère à la simplicité ou à la notabilité XIXe siècle. Revenants et mystiques 10h30 Roger Baury, Université de Lille, Le légendaire de la mort au château. 11h00 Laurent Bolard, historien de l’art, Sorbonne Université, Une mort exemplaire. Carlo Gesualdo, entre l’esprit et la chair. 12h00 Jean-Marie Constant, Université du Mans, Conclusions du colloque —————————————————————————————————————————————————————————————- RESERVATION EXCURSION À MONTREAL Nom Prénom Adresse Tél E-mail S’inscrit à l’excursion du samedi 25 septembre 2021 au château de Montreal Issac Aller et retour en car à partir de Périgueux départ à 12h15, allées de Tourny ; retour prévu vers 18h30. 30 euros par personne comprenant déplacement en car, déjeuner au restaurant Bonnebouche à Saint Jean d’Estissac, visite guidée du château de Montreal par son propriétaire, Bernard de Montferrand. Bulletin à retourner à Dominique Picco, Université Bordeaux-Montaigne, Domaine universitaire, 34607 Pessac cedex, accompagné du règlement par chèque bancaire à l’ordre des Rencontres d’archéologie et d’histoire en Périgord. Date limite d’inscription 15 septembre 2021 Conseil d’administration de l’association Présidente Anne-Marie Cocula Vice-présidents Joëlle Chevé, Michel Combet Secrétaire Dominique Picco ; secrétaire adjointe Juliette Glikman Trésoriere Annie Dom Membres Roger Baury, Alain Blanchard, Frédéric Boutoulle, Claude-Isabelle Brelot, Patrick Clarke de Dromantin, Jean-Marie Constant, Robert Hérin, Philippe Loupès, Christine Mazzoli-Guintard, Michel Pernot, Josette Pontet.
Ilétait noir, grand, plein de courage. La princesse s'appelait Oumou. Elle était belle, charmante, ses cheveux étaient noirs et ses yeux brillaient. Un jour, alors que le prince se promenait, des brigands se sont infiltrés dans le château et se sont emparés de la princesse. Le prince, désespéré, décida de partir à sa recherche.
Le Château des morts, ou la Fille du brigand, chronique hongroise du XVIe siècle, publiée par J. -E. Paccard. Tome 2 Date de l'édition originale ... Lire la suite 14,60 € Neuf Expédié sous 2 à 4 semaines Livré chez vous entre le 13 septembre et le 27 septembre Le Château des morts, ou la Fille du brigand, chronique hongroise du XVIe siècle, publiée par J. -E. Paccard. Tome 2 Date de l'édition originale 1828 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Date de parution 01/09/2018 Editeur ISBN 978-2-329-06749-0 EAN 9782329067490 Présentation Broché Nb. de pages 216 pages Poids Kg Dimensions 15,6 cm × 23,4 cm × 0,0 cm
Monument Depuis 2009, le Centre des monuments nationaux détient la gestion du château et organise les visites. Il a bénéficié d’une campagne de restauration entre 2015 et 2017.
On parle d'une princesse... Qui se prénomme Minnie, comme la fiancée de Mickey, mais attention d'une tout autre extraction, la princesse Minnie de Beauvau-Craon dont le Figaro dit la révolution hier, à Nancy, elle a topé avec l'Etat qui va prendre en main la gestion de son domaine, le château de Haroué près de Nancy, le Chambord lorrain, 365 fenêtres 52 cheminées 12 tourelles et 4 ponts mais combien de dettes et trop peu de visites. La princesse Minnie s'est battu, elle organisa des opéras de plein air, elle vendit aussi des trésors du château et le ministère de la Culture alors fronçait les sourcils, la princesse allait-elle disperser du patrimoine national? Ainsi se toisent les princes et la République, mais parfois l'histoire se finit bien. L'Etat et la Princesse se sont rencontrés par des amis communs, dont Stéphane Bern, griot du sang bleu et macronien. Minnie de Beauvau-Craon continuera d'habiter son château que l'Etat va administrer et ce partenariat serait une première, et la Princesse convertie voudrait l'étendre à d'autres nobles demeures menacées, au nom de notre art de vivre. "Le sentiment de propriété doit évoluer dit-elle, il faut que les propriétaires changent de mentalité"... Entendez vous une tendre Marseillaise, une nuit du 4 aout sans violence? Pendant ce temps dans l'Oise un château splendide ni privé ni public, il appartient çà l'Institut de France, échappe à la ruine grâce à une subvention exceptionnelle de l'Etat, 4 millions et demi pour sauver Chantilly, nous apprend le Monde. Chantilly criait famine, le Rassemblement national en avait fait un tract et le domaine s'était offusqué d'être instrumentalisé nous racontait le Parisien la semaine dernière, cela n'arrivera plus... Pendant ce temps en Bretagne, François de l'Escale Jouan de Kervenoael, châtelain à Pontivy, dix-huitième du nom, mais dans le civil simple technico-commercial à temps partiel, raconte au Télégramme son combat pour son château de Talhouet, un bijou de 20 pièces, décrépit "dans toute sa splendeur", les peintures piquées, un trou dans le plancher du grenier, et aussi le froid. Sans rien demander à personne François se chauffe, malin, au bois mort de son domaine c'est moins cher que le fuel, il fait bion au château, il pense un jour nous le faire visiter... Pendant ce temps loin des châteaux, la moisissure règne dans les villas HLM de la Cité Bellus à Perpignan, vous voyez dans l'Indépendant des photos d'une décrépitude qui ne charme personne, ces pavillons sont neufs, deux ans, mais mal construits invivables, les habitants sont des gitans, ils ajoutent, "mais nous sommes français, on a droit au respect"... Ah ça ira. Et on parle encore de citoyenneté... Et de cette idée pas si simple, être français au passé, au présent... Sur le site de l'Obs, un article intrigue , "Gérald Darmanin accusé d'antisémitisme pour son livre sur le séparatisme islamiste"... L'Obs nous guide dans une polémique lancée samedi dernier par une journaliste, Sarah Benichou, qui relevait sur twitter un extrait du livre du ministre de l'Intérieur, "Le séparatisme islamiste, manifeste pour la laïcité"... Gérald Darmanin propose de décliner aux musulmans la rude politique de Napoléon en direction des juifs, et il écrit ceci. L'Empereur, je cite, "s’intéressa à régler les difficultés touchant à la présence de dizaine de milliers de Juifs en France. Certains d’entre eux pratiquaient l’usure et faisaient naître troubles et réclamations »... Et la formulation fait réagir, le fondateur du site Mediapart Edwy Plenel a évoqué à la télévision les pires clichés antisémites de notre histoire»; et plus posément sur le site du journal vous lirez un long article historique qui fait justice de ces clichés, et rappelle à quel point Napoléon fut brutal. Les juifs n'étaient pas "présents" en France mais étaient devenus citoyens en 1791, soudain ils furent rétrogradés.... On peut dans cette histoire méditer sur les mots, qui croit les maitriser? Dans les pages politiques des journaux, on glose des mots du pouvoir dans la crise de la Covid, le Parisien ronronne avec Jean Castex qui aurait abandonné le slogan inventé par Emmanuel Macron, "freiner sans enfermer", pour le remplacer, lui-même, le stylo à la main par le "Dedans avec les miens, dehors en citoyen" que l'on sait, préféré à "chacun chez soi prudents dehors", que Gabriel Attal revendique pourtant dans le Courrier picard... Bien joliment sur le site Figaro vox, un prof de droit, Nicolas Molfessis, moque ce pouvoir qui nous autorise à rencontrer chez nous ceux qui vivent dans nos maisons... Lisez... Mais ce n'est pas si drôle. La Voix du Nord sur une page oppose a la com le visage de Didier Coulomp mort dimanche de la Covid, de ne pas avoir été vacciné, il allait prendre sa retraite... On parle enfin d'un gourou... Qui fait boire des jus de légumes crus à ses adeptes en leur assurant qu'ils y trouveront la solution à tout, cancer y compris. Ce n'est pas la première fois qu'on évoque dans nos journaux l'inquiétant youtubeur Thierry Casasnovas, complotiste qui fraie avec Soral et Dieudonné, mais qui est aussi conseiller municipal d'un village Taulis, où il épate parfois. Mais le très long portrait que lui consacre Libération raconte aussi un bout de France au sud, le Vallespir, terre de croyance de montagne sacrée propice à l'éclosion, des shamans, des gourous... Dans l'Equipe, ce jour de France Ukraine, vous lirez une autre secte, gentille, celle des admirateurs de Fares Bahlouli, 25 ans attaquant français du FC Metal Kharkiv, troisième division ukrainienne., qui jadis fuit promis, jeune a la plus belle des carrières, ce n'est pas arrivé... Mais sur internet des fans inlassables continuent d'espérer en lui, où peut-on se procurer son maillot? Le Monde explore la Martinique dont Marc Pulvar était un combattant ami des pauvres admiré, mais il aussi dit sa fille Audrey, un monstre qui abusait de petites filles, parmi elles la fille de l'immense écrivain Edouard Glissant... L'article finement chemine entre mémoires ranimées ou défaillantes ou masquées nostalgie, l'âme d'un pays. La Croix raconte aussi la Guadeloupe qui bravement essaie de s'arracher à la culture des armes à feu... Le Parisien nous rappelle que les livres pour enfants Monsieur et Madame fêtent leurs 50 ans,; en janvier dernier dans la Voix du Nord on apprenait que les jeunes lecteurs pouvaient voter jusqu'au 31 mars pour choisir de nouveaux personnages... Avec honte, je me propose, Monsieur Lapsus. Hier, bouleversé par la vie qui émanait de la si belle enquête de la Croix sur ces adultes qui vivent avec la mucoviscidose, je l'ai attribuée au journal la Vie. Pardon encore d'avoir croisé deux journaux qui savent nous donner des raisons d'espérer.
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la princesse et le château des morts