MontĂ©sur pilotis, une frĂȘle guinguette Je suis pas prĂȘt d'aller me faire grĂąler les coucougnettes, les roubignoles, Et vive le bronzage agricole. 11. MA VIGNE C'est dans les vignes que je suis nĂ©, sous un cep de cabernet, Ma mĂšre qui ne m'attendait pas, s'est allongĂ© pour mettre bas, Mon pĂšre, en fier vigneron, au sĂ©cateur, coupa le cordon, C'est dans la hotte d'un

PubliĂ© le 24/03/2013 Ă  0000 A l'occasion de la journĂ©e portes ouvertes du lycĂ©e Riquet, des Ă©lĂšves de 3e, venus hier en visite, se sont exprimĂ©s sur leurs le lycĂ©e agricole Pierre-Paul Riquet avait ouvert ses portes en grand, afin de recevoir les personnes susceptibles d'ĂȘtre intĂ©ressĂ©es par ses opportunitĂ©s d'Ă©tudes lire notre Ă©dition du 23 mars. Nous avons donnĂ© la parole Ă  trois jeunes, rencontrĂ©s sur place le matin, en visite dans ce qui sera vraisemblablement leur futur Ă©tablissement, ceci dĂšs l'annĂ©e prochaine. Pierre, 15 ans, en 3e au collĂšge de Caraman, en Haute-Garonne. Que souhaites-tu faire comme mĂ©tier ? Agriculteur. Mes oncles ont une centaine d'hectares, avec du colza, du blĂ©, de l'orge ou du tournesol et l'Ă©tĂ©, j'aide aux moissons ou Ă  lever la paille. L'Ă©tĂ© je travaille, ça me plaĂźt. As-tu une idĂ©e des Ă©tudes que tu vas faire ? J'envisage de les faire assez courtes, parce que j'ai envie de travailler tĂŽt. À 17 ou 18 ans. Qu'est-ce qui t'a plu lors de ta visite ? L'espace en bas avec les arts, j'aime bien ce qu'ils ont fait dans le domaine artistique. Si tu reprenais la ferme de tes oncles, est-ce que tu changerais des choses ? Non, je travaillerais de la mĂȘme façon. Les intrants ? Mon oncle ne veut pas mettre des OGM, il met juste des antilimaces, trĂšs peu de chose. J'aimerais bien l'agriculture bio mais en mĂȘme temps, il est difficile de cultiver 50 hectares en bio. Mes oncles m'encouragent dans mon choix du lycĂ©e agricole
 Intervient la maman de Pierre qui prĂ©cise que les oncles ajoutent que "ce n'est pas Ă©vident" et qu'au "niveau informatique, il faut ĂȘtre au jus". Tu dis Pierre que l'informatique ce "n'est pas ton truc" ? C'est quoi alors ton "truc" ? Rester dehors ! Oui, bouger, parce que rester dedans avec un ordinateur, ça, je ne pourrais pas. Le GPS ? Ca ne sert Ă  rien. Sur le tracteur de mon oncle, c'est juste pour Ă©viter les obstacles
 Comment ton envie de travailler la terre t'est-elle venue ? Depuis toujours. Je pense que c'est quand je suis montĂ© dans la moissonneuse. Je devais avoir quatre ou cinq ans. Pierre souhaite travailler dans le domaine agricole le plus vite possible.
Enfin!!!!! Merci, O Dieu des Huileux d'avoir enfin donné ta bonne parole ! Ah, je jubile ! Il fallait que ça soit dit : article dans la FA du 28/10/2005 !
[Naza] tu connais le name DJ Erise, eh Oh, oh, oh Oh, oh, oh [Naza] ChĂ©rie chĂ©rie chĂ©rie, bang bang Quand j'te fais du sale tu fais la mĂ©lo Ton gros boule dans mon lit c'est dingue dingue Quand je crache mon bail, je suis libĂ©rĂ© J'ai trop d'khalis, j'habite pas loin d'paris, tu prendras ton tarif LĂ  on va comparaĂźtre, enlĂšve ton contouring, tu vas m'kiffer comme Mickey Dans son cƓur j'te jure c'est melrose place, comme Rihanna elle frĂ©quente que les boys boys boys Personne ne la connaĂźt dans l'binks, mais quand tu la vois tu peux que valider [ Naza] C'est pas mĂ©chant, c'est quoi ton nom? Mon Snap est publique C'est pas mĂ©chant, c'est quoi ton nom? J'sais qu'tu m'envoies des nudes Elle veut du caviar, ne veut pas du ghetto, moi je m'en fous je la monte en l'air C'est nous les bĂątards nous on vient du ghetto, moi je m'en fous je la monte en l'air Elle veut que du sale, sale, sa mĂšre Elle veut que du sale, sale, sa mĂšre Pas danser la salsa, sa mĂšre Elle veut que du sale, sale, sa mĂšre [Naza] BĂ©bĂ© tu es plus qu'un apĂ©ro, ton boule sur mes couilles me font des guilis Comme on se connaĂźt, pas de tel-ho, du matin jusqu'au soir, pas de dĂ©lai Elle m'a dit Naza, j'veux du le-sa, pas de pe-sa Envoie les massa, pas de massage, viens on fait ça Rajoute un verre, je n'ai pas sommeil, c'est que dans son lit que moi je fais la mala On l'fait dans l'tieks on l'fait pas sous l'soleil, c'est dans le fond du hall que finira la balade [ Naza] C'est pas mĂ©chant, c'est quoi ton nom? Mon Snap est publique C'est pas mĂ©chant, c'est quoi ton nom? J'sais qu'tu m'envoies des nudes Elle veut du caviar, ne veut pas du ghetto, moi je m'en fous je la monte en l'air C'est nous les bĂątards nous on vient du ghetto, moi je m'en fous je la monte en l'air Elle veut que du sale, sale, sa mĂšre Elle veut que du sale, sale, sa mĂšre Pas danser la salsa, sa mĂšre Elle veut que du sale, sale, sa mĂšre [ Naza] Elle veut que du sale, sale, sa mĂšre Elle veut que du sale, sale, sa mĂšre Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM Fautil interdire les tracteurs sur la N25 ? Ce sera NON !! la sĂ©curitĂ© aux abords des Ă©coles et des riverains sera complĂštement mise Ă  mal. Les usagers de cette route RN25 doivent respecter la vitesse autorisĂ©e. 2018 Les tracteurs interdits sur la N25: les agriculteurs sont en colĂšre. Les tracteurs sur la N25, c'est fini ! La rĂ©gion wallonne a interdit les vĂ©hicules _______________________________________________________________________ GeneviĂšve Lebouteux ConseillĂšre rĂ©gionale, avec le soutien de la coordination des opposants au projet de nouvel aĂ©roport Ă  Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique Palais de l’ElysĂ©e 55 rue du Faubourg Saint HonorĂ© 75008 PARIS La Chapelle, le 20 septembre 2012 Monsieur le PrĂ©sident, Vous avez reçu ces trois derniĂšres semaines des courriers de Sylvie et Marcel ThĂ©bault, de Brigitte et Sylvain Fresneau et de Chantal et Thierry Drouet, soutenus par l’ensemble de la coordination des opposants au projet de nouvel aĂ©roport Ă  Notre Dame des Landes, vous demandant un entretien. Leurs demandes Ă©tant restĂ©es sans rĂ©ponse Ă  ce jour, je la rĂ©itĂšre aujourd’hui. Vendredi dernier, trois personnes de la coordination ont Ă©tĂ© reçues par M Kesler, directeur de cabinet de M Cuvillier, Ministre des Transports. Deux heures d’écoute attentive de sa part. A l’heure oĂč le MinistĂšre des transports va revisiter les projets du SNIT, il est impĂ©ratif que le projet de nouvel aĂ©roport Ă  Notre Dame des Landes fasse partie de cette mise Ă  plat. En effet, la somme annoncĂ©e pour la construction de cet aĂ©roport est trĂšs loin du compte. Au moment oĂč, en 2010, l’Etat a contractualisĂ© avec Vinci et avec les collectivitĂ©s locales impliquĂ©es, le plan de financement suivant a Ă©tĂ© actĂ© TTC, en millions d’euros CoĂ»t total Etat CollectivitĂ©s locales Vinci Desserte routiĂšre 97,0 48,5 48,5 0 Equipements de navigation aĂ©rienne 34,0 34,0 0 0 Plateforme aĂ©roportuaire 441,5 64,0 67,0 310,5 Total contractualisĂ© 572,5 146,5 115,5 310,5 Part de chacun % 100,0 25,5 20,2 54,2 Au passage, vous remarquerez que 262 millions d’euros d’argent public sont prĂ©vus pour ce projet d’aĂ©roport 100 % privĂ© il s’agit d’une DSP de 55 ans ; le retour Ă  meilleure fortune » attendu par les collectivitĂ©s locales pour leur investissement sur la plateforme cache en fait une subvention. Plusieurs dĂ©penses publiques sont encore Ă  venir pour ce projet - Une nouvelle ligne ferroviaire grande vitesse Nantes-Rennes passant par Notre Dame des Landes pour laquelle le dĂ©bat public est prĂ©vu dĂ©but 2013 3 milliards d’euros ? - La restructuration des accĂšs routiers trois routes dĂ©partementales Ă  dĂ©vier 115 millions d’euros ; - Un nouveau franchissement de la Loire ? 600 millions d’euros - Un accĂšs vers Nantes par tram-train 150 millions d’euros - L’entretien et le fonctionnement de la piste actuelle, maintenue pour Airbus les collectivitĂ©s cherchent comment le financer
 Par ailleurs, je suis, comme beaucoup, persuadĂ©e que les coĂ»ts de construction de l’aĂ©roport et de sa desserte routiĂšre sont sous-estimĂ©s la comparaison avec d’autres constructions ou extensions d’aĂ©roports laisse Ă  penser que le coĂ»t sera probablement double de l’ordre du milliard d’euros. On sait d’ailleurs que les dĂ©passements de coĂ»ts sont trĂšs courants la moyenne europĂ©enne est de 40 % de dĂ©passement de coĂ»t de construction pour ce type de projets. Au final, votre gouvernement aurait tout intĂ©rĂȘt Ă  remettre Ă  plat ce projet. A quel besoin doit-on rĂ©pondre ? Peut-on faire autrement ? Comment prĂ©server le dynamisme des rĂ©gions de l’Ouest tout en prĂ©servant les terres et les emplois agricoles, les zones humides, la biodiversitĂ© ? Je vous rappelle d’ailleurs que les bases Ă©conomiques sur lesquelles est fondĂ© le projet d’aĂ©roport de Notre Dame des Landes sont non seulement trĂšs optimistes relativement Ă  la situation du secteur aĂ©rien, mais aussi pipeautĂ©es », de façon Ă  prĂ©senter un intĂ©rĂȘt Ă©conomique global pour ce projet, alors que c’est faux cf l’étude Ă©conomique indĂ©pendante du cabinet europĂ©en CE Delft, non dĂ©mentie Ă  ce jour, sur le site du CĂ©Dpa . Monsieur le PrĂ©sident, lors de la confĂ©rence environnementale de la semaine derniĂšre, vous vous ĂȘtes engagĂ© clairement pour une transition Ă©cologique de notre sociĂ©tĂ©. Votre premier Ministre, M Jean-Marc Ayrault, Ă  la FĂȘte de la Rose en Loire Atlantique ce week-end, a parlĂ© d’une sociĂ©tĂ© de la sobriĂ©tĂ© ». EntiĂšrement d’accord. L’Ouest et la Loire Atlantique ont droit Ă  avoir toute leur part dans cette transition et n’ont pas Ă  souffrir d’une dĂ©cision d’un autre siĂšcle aux consĂ©quences dĂ©sastreuses Ă  tous niveaux, pour laquelle Monsieur Fillon, alors premier ministre, avait signĂ© la dĂ©claration d'utilitĂ© publique. Monsieur le PrĂ©sident, au nom de la coordination des opposants au projet d’aĂ©roport, je rĂ©itĂšre notre demande d’un entretien sur ce sujet, trĂšs rapidement. Je vous prie d’agrĂ©er, Monsieur le PrĂ©sident, l'expression de mon profond respect. GeneviĂšve Lebouteux Membre du collectif des Ă©lu-e-s qui doutent de la pertinence du projet d’aĂ©roport CĂ©Dpa Jesuis montĂ© sur le tracteur darla dirladada J'ai fait pĂ©tĂ© le dĂ©marreur darla dirladada Et le tracteur n'est pas parti darla dirladada Je suis descendu du tracteur darla dirladada Ouvert le
l'ideal pour toi demarrer, c'est une batterie bien chargee, gaz a fond, bouton de suralimentation enfoncĂ©, tu pompes pendant 1 minute a la pompe d'injection, et il va demarrer tout seul. pour les demarrage par temps froid, il y a d'origine un godet sur le haut de la culasse, qui permet de verser directement dans l'admission un melange d'huile/mazout. c'est meme ecrit dans le manuel d'utilisation. mais ca a le meme effet que la procedure que j'ai dit avec la pompe d'injection, ca rempli la chambre de combustion, et donc augmente le taux de compression. TOUT les moteurs MWM et Deutz sont connus pour avoir des problemes de dĂ©marrage, la principale cause est qu'il sont monteux avec trop de cales au moteur ce qui donne un espace entre la culasse et le piston de 1,3mm en sortie d'usine. ca marche bien, mais avec un demarreur un peu fatiguĂ©, ce dĂ©marre pas bien. Pour bien faire, j'ai pris l'habitude de demonter culasse et cylindre et de regler l'ecartement a 0,8mm et lĂ , c'est plus du tout la meme chose, ca demarre au quart. Vous me direz sans doute que c'est dangereux pour le moteur, mais mes tracteurs servent uniquement pour des ballades et pour les concentrations de tracteurs anciens +- 15/an et ca les usent pas. j'ai le manuel de reparation pour les D16, D22, D30, D35, ainsi que les manuels d'entretiens. [bonjour, Je viens de parcourir votre forum fort sympathique et trĂšs instructif et j’ai vu que tu possedais certains manuels d’entretien. Je possĂšde depuis peu mĂȘme rĂ©cemment Renault D22 que j'ai su dĂ©marrer mais qui tĂŽt ou tard aura besoin dĂȘtre rĂ©visĂ©, restaurĂ© et peut-ĂȘtre rĂ©parĂ© . Afin de ne pas ĂȘtre pris de court le moment venu je suis Ă  la recherche du manuel de rĂ©paration concernant le modĂšle D 22. oĂč je pourrais me le procurer voire si tu pouvais m'en faire une copie ? Merci de votre aide. Jluc
Lanouvelle usine de Touraine mise sur 200 commandes par an. Pour accompagner cette montée en charge, TLD peut compter sur un nouveau tour de table financier. Propriété d'Axa Private Equity et
1. ENTRE BRETAGNE ET PYRÉNÉES Entre Bretagne et PyrĂ©nĂ©es, Y'a le pays oĂč je suis nĂ©, Entre la Loire et la Gironde, LĂ  oĂč je suis venu au monde. Entre les vignes et l'ocĂ©an, BercĂ© aux chants des goĂ©lands, CĂ  sent le Cognac Ă  plein nez Dans le pays oĂč je suis nĂ©. J'ai essayĂ© de vivre ailleurs, Sur d'autres terres, des jours meilleurs, Oui, j'ai enragĂ© de ne pas ĂȘtre nĂ©, En Bretagne ou en PyrĂ©nĂ©es. Mais mes racines m'ont rappelĂ©, Que j'Ă©tais nĂ© dans un carrelet, CĂ  sent le Pineau Ă  plein nez Dans le pays oĂč je suis nĂ©. Entre l'Aunis et la Saintonge, Vois mon pays comme il s'allonge, Le cul posĂ© sur les raisins, Les bras tendus vers les marins. Il caresse du bout du pied, La Dordogne et le bordelais, CĂ  sent les cagouilles Ă  plein nez Dans le pays oĂč je suis nĂ©. Si tu passes un jour par ici, Viens dire bonjour Ă  mon pays, Entre La Rochelle et Bordeaux, Tu auras mes Ăźles en cadeau. Y'a pas besoin d'ĂȘtre une fine goule, Pour les langoustines et les moules, Et çà sent les huĂźtres Ă  plein nez Dans le pays oĂč je suis nĂ©. Entre Bretagne et PyrĂ©nĂ©es, Y'a le pays oĂč je suis nĂ©, Entre la Loire et la Gironde, LĂ  oĂč je suis venu au monde. 2. WANADOO, JE T'AIME Les yeux rivĂ©s sur mon Ă©cran, je suis branchĂ© sur Internet, Maintenant, j'ai des copains partout, aux 4 coins de la planĂšte. Et j'ai vendu ma plus belle vache pour acheter cet ordinateur J'passe mes journĂ©es sur mon tracteur et puis la nuit quand tout l'monde dort, Je vais surfer sur Internet. C'est vrai je suis un peu crevĂ©, mais maintenant y'a des gens qui m'aime, J'ai ton .com t'as mon .con, w Wanadoo, je t'aime. Et j'ai des frissons sur l'Ă©chine quand je clique avec ma souris, Et j'ai des amis jusqu'en Chine, je vois l'avenir qui me sourit, Quand j'vais surfer sur Internet. L'autre jour, je suis tombĂ© en panne, on m'avait refilĂ© un virus, Et pour moi c'Ă©tait un vrai drame, çà c'est encore un coup des russes, Et comme il n'y a pas de docteur, pour soigner mon ordinateur, J'ai fait venir un spĂ©cialiste, çà m'a coĂ»tĂ© une belle gĂ©nisse, Et j'vais surfer sur Internet. Depuis que j'suis sur Internet, j'ai changĂ© 3 fois d'paires de lunettes, Alors comme c'est pas remboursĂ©, l'a bien fallu vendre la blanchette, Si y faut, on vendra l'taureau, le cheun et tout l'troupeau, Y faut bien faire des sacrifices et aujourd'hui pour s'en sortir Il faut surfer sur Internet. Je clique, je clique avec ma p'tite souris, 2 clics Ă  gauche 2 clics Ă  droite, J'ai ton .com, t'as mon .con, ollĂ© tout con, ollĂ© tout comme. Wanadoo, Wanadoo, je t'aime, Et j'ai bien reçu ton e-mail, t'auras bientĂŽt de mes nouvelles, Mais je tombe de sommeil, Je vais tout mettre Ă  la corbeille. Les yeux dĂ©branchĂ©s de l'Ă©cran, rien ne va plus, je suis ailleurs, En ce moment je suis Ă  cran, je prends des anti-dĂ©presseurs, A force de jouer Ă  la souris, j'ai perdu mes meilleurs amis, Et depuis qu'ma femme est partie, j'me suis r'mis Ă  pisser au lit, Que l'diable t'emporte cet Internet. J'croyais qu'ma vie allait changer, que j'Ă©tais Ă  la pointe du progrĂšs, Et j'ai failli m'faire interner par la faute de cet Internet, Je vais revendre tout ce drigail, dimanche Ă  St Simon de Pellouaille, CĂ  m'remboursera pas ma belle vache, CĂ  m'remboursera pas ma gĂ©nisse, CĂ  m'remboursera pas ma blanchette... tant pis... J'irais teurper sur la Ginette ! 3. LE FOU DU ROI Salut les filles, salut les gars, Salut Ă  toi que je ne connais pas, Je suis venu te voir ou bien t'apercevoir, Je suis venu donner et recevoir Trois minutes pour sĂ©duire, J'ai passĂ© ma chanson Ă  la brosse Ă  reluire, J'y ai mis de l'amour, trois minutes pour sĂ©duire, CĂ  ne va pas suffire pour dire tout c'que j'veux dire, Ca sera bien trop court... J'ai des chansons Ă  boire, d'autres qui se dansent, Je raconte des histoires de temps en temps quand j'y pense, Dans l'avion qui m'emmĂšne, le taxi qui m'ramĂšne Je suis le troubadour des temps modernes. Une heure pour sĂ©duire, c'est juste ce qu'il me faut, Pour chauffer la machine Ă  grands coups de feeling, Une heure pour sĂ©duire, mais ce n'est pas de trop, Les soirs de chaudes ambiances, les soirs oĂč çà balance. Je suis le troubadour de l'an 2000, Je chante pour la terre, je chante pour la ville, Je dors dans les trains et un peu n'importe oĂč, La vie de musicien, c'est une histoire de fou... Deux heures pour sĂ©duire, c'est plus qu'il n'en faut, CĂ  devrait te suffire, pour avoir ma peau, Deux heures pour sĂ©duire, et tu en veux encore, J'en crĂšve de plaisir, mais tu voudrais ma mort. Je ne tiens pas en place, c'est mon tempĂ©rament, Je pars avec de l'audace, une poignĂ©e de chansons, Je suis un intermittent des quatre saisons, Je ne me sens pas vraiment menacĂ© d'extinction, Enfin, protĂ©gez le...protĂ©gez moi... ProtĂ©gez le...protĂ©gez moi... ProtĂ©gez le...protĂ©gez moi... ProtĂ©gez le...le fou du roi... 4. AUX CHANTS DES PEUPLIERS Aux chants des peupliers, je remonte la Charente, J'ai traversĂ© la mer et aujourd'hui je rentre, Je n'ai rien oubliĂ©, de ma rĂ©gion de France, Aux chants des peupliers, je rentre. J'apporte des nouvelles de nos lointains cousins, Partis de La Rochelle, chassĂ©s par la faim, C'est bien triste misĂšre que de quitter sa terre, Aux chants des peupliers, je rentre. Je passe l'Ăźle Madame, Port-des-barques et Rochefort, Le vieux pont transbordeur, dans un dernier effort, Ce soir je dormirais au creux de mes Charentes, Aux chants des peupliers, je rentre. Je laisse la Boutonne dormir dans son lit, A la saison d'automne, que le fleuve est joli. Ouvrez les Ă©clusiers, je n'en peux plus d'attendre, Aux chants des peupliers, je rentre. Je croise les gabarres, venues du Limousin, Salue les vignerons penchĂ©s sous le raisin, Qu'il est doux de rentrer un soir de septembre, Aux chants des peupliers, je rentre. Chantez les peupliers, que mon pĂšre a plantĂ©, Et j'ai les yeux mouillĂ©s de revoir mon clocher, Il est vrai que chez moi, les gens ont le cƓur tendre, Aux chants des peupliers, je rentre... 5. MON AIX Quand le hasard me guide au bord de l'ocĂ©an, De celles que j'aperçois quand le temps est clĂ©ment, Tu es ma prĂ©fĂ©rĂ©e, sans bruit et sans autos, Et pour aller te voir, je prendrais le bateau. C'est pourquoi ce matin, j'embarque dans la navette, Au milieu des pĂȘcheurs, sous le vol des mouettes, Et voyant au lointain ton profil verdoyant, OĂč j'irais tout Ă  l'heure, tranquille et nonchalant. Traversant le village et ses roses trĂ©miĂšres, Qui bordent les maisons toutes blanches en lumiĂšre, BercĂ©es par le murmure des vagues qui emportent, Un peu plus chaque jour, ton rocher qu'elles grignotent. Je rejoins le sous-bois, les chĂȘnes et les pins, Qui arrĂȘtent le vent oĂč montent les parfums, Que le sentier m'emmĂšne au bord de la falaise, OĂč s'ouvre un coin de sable, de silence et de rĂȘve. Mais le soleil dĂ©cline, il faut s'en retourner, Et prendre encore le temps, sur la plage ombragĂ©e, De dĂ©guster les moules arrosĂ©es de blanc frais, Jusqu'au coup de sirĂšne qui me ramĂšne au quai. C'est en quittant le port, triste mais rassasiĂ©, Je ne peux m'empĂȘcher d'avoir une pensĂ©e, Que vont-ils faire de toi, mais je suis bien tranquille, Tu es bien trop petite, tu resteras mon Ăźle... Tu es bien trop petite, tu resteras mon Ăźle... Tu es bien trop petite, tu resteras mon Ăźle... Tu es bien trop petite, tu resteras mon Ăźle... 6. CHEZ MOUÉ C'est un verre de Pineau, le jus de nos souchauts Qu'on boit Ă  l'apĂ©ro, chez mouĂ© C'est un verre de Cognac, un X-O de fin bois, Que l'on boit au digeo, chez mouĂ©. [Chorus] Chez mouĂ©..........chez mouĂ© Chez mouĂ©..........chez mouĂ© Et tous ces vieux carrelets, qu'on dirait des girafes, Les pattes dans la fagnasse, chez mouĂ©, En avant-y pĂȘchĂ©s, des meuils et des mulets, Tous ces jolis carrelets, chez mouĂ©. C'est l'Ă©clade de moules aux aiguilles de pins, Que l'on mange Ă  pleine goule, chez mouĂ©, En voulez-vous des huĂźtres, bien affinĂ©es en claire, En Ă©tĂ©, en hiver, chez mouĂ©. Quand ĂŽ tombe un bouillard, on voit les cagouillards, Chercher les petits gris, chez mouĂ©, Des cagouilles au beurre d'ail, ou la sauce aux lumats, En veux-tu, en voilĂ , chez mouĂ©. C'est Ă  la nuit tombĂ©e, quand la pĂȘche est feurmĂ©e, Qu'on va Ă  la veurmĂ©e, chez mouĂ©, Des anguilles grillĂ©es, salĂ©es et persillĂ©es, Une bonne fricassĂ©e, chez mouĂ©. Les drĂŽles et les drĂŽlesses, les charentais de pure race, Allez voir d'au pays, allez..... Vous reviendrez toujours, par la mer et la vigne, Vous reviendrez un jour, chez mouĂ©. 7. LA PART DES ANGES Toi qui est de passage sous le ciel charentais, Va pas t'imaginer si tu entends chanter, Que tu es devenu fou ou bien paranoĂŻaque, Il y a des gens lĂ -haut qui respirent le Cognac Celui qui s'Ă©vapore vendange aprĂšs vendange Et qu'on a baptisĂ© si bien "la part des anges". Ha ! les petits gĂątĂ©s qui sont au paradis, Qui respirent nuit et jour les embruns de l'eau de vie, Ca me rassure un peu, je suis moins attristĂ© De savoir qu'il n'est pas perdu pour tout le monde Le Cognac qui s'Ă©chappe au travers de la bonde. 23 millions de bouteilles qui s'en vont tous les ans, Pour rejoindre le soleil, sans l'aide d'un palan, De toutes les distilleries qui parcourent la campagne, Et jusqu'Ă  Segonzac qui fait la Grande Champagne, Que ce soit chez Otard, Martell ou bien Prunier, Les anges prennent leur part, personne n'est Ă©pargnĂ©. Et quand je partirais pour la derniĂšre vendange, Que mon corps embaumĂ© monte jusqu'aux archanges, Que mon Ăąme s'envole dans un parfum cĂ©leste Juste au dessus des chais pour continuer l'ivresse, Pour rejoindre les ancĂȘtres et chanter les louanges Du Cognac qui donne chaque jour sa part aux anges. 8. PEUPLE DE FRANCE Mais sous les cendres du malheur, Couvent les braises, faibles lueurs, Mais que le vent de la rĂ©volte RĂ©veillera encore plus forte, Oui, encore plus forte. Alors le feu s'allumera, Et l'on verra encore une fois Les hommes puis les femmes, Descendre dans les rues Et hurler Ă  leur dignitĂ©. Peuple de France, rĂ©veille toi, Tes enfants seront fiers de toi, Peuple de France, relĂšve toi, Tes enfants seront fiers de toi. Pour tous les milliers d'innocents, A ceux qui ont versĂ© leur sang, Contre les loups et les vautours, Pour que la flamme de l'amour, Brille, brille toujours. Alors le feu rĂ©chauffera, On verra pour la premiĂšre fois, Des hommes et puis des femmes Descendre dans les rues Et chanter pour leur libertĂ©, libertĂ©... 9. LE TANGO DE MATIGNON [Chorus] La politique, c'est de la crotte de bique, Pour moi tout çà, c'est du pipi de chat Pipi de chat. Y pouvant pas manger des mojhettes piates, Faut pas peuter, quand on porte la cravate, A l'ElysĂ©e, pourtant y s'gĂȘnant pas, Y peutant tous dans la soie. Pour s'consoler, on fait du travail nĂšgue, Y'a pas de raison, que j'buvions que du vinaigre, Moi, je mettrais de l'eau dans mon vin, Quand il n'y aura pas plus de pots de vin. L'agriculture, ĂŽ va comme ollĂ© m'nĂ©, La France, pourtant, un pays de goules fines, C'est l'AmĂ©rique, qui nous mĂšne Ă  coups de trique, Du Mac Donald, au maĂŻs transgĂ©nique. Y n'en serrant, serrant, des poignĂ©es de mains, Pendant qu'nous autres, j'nous serrons la ceinture, Votez pour moi, olla ira mieux demain, Moi je peux plus les voir en peinture. C'est le tango, le tango de Matignon, Ceux qui buvant du Dom PĂ©rignon, Un jour viendra, nous autre j'les inviterons, Et j'leur ferons manger des lavagnons. 10. CORENTIN La plage est jonchĂ©e de cadavres, Au matin d'une nuit d'orage, Mais le bateau qui a fait naufrage Est tombĂ© sur le mauvais phare. [Chorus] C'est Corentin, le naufrageur Qui sĂšme la mort et la peur. Les cendres sont encore fumantes, Mais elle est dĂ©jĂ  loin la bande, Des malandrins et leurs butins, A leur tĂȘte va Corentin. Demain, ils seront en Armor, Pour allumer les feux de la mort, Maudits soient ces pilleurs d'Ă©paves, Qui font noyer les Ă©quipages. Bateau qui veut rentrer au port, La nuit, quand le vent est trop fort, Assure toi bien tout d'abord, Que ce ne soit pas le phare de la mort. Attention aux soirs de tempĂȘte, Car il ne manque pas de bois sec, Qui flambe pour tromper la vigie, La bande Ă  Corentin surgit. Attention Ă  toi Corentin On va te pendre un beau matin, Et elles viendront te voir de loin, Les veuves pour te montrer du poing. C'est avec le bois des Ă©paves, Que l'on brĂ»lera ton cadavre, Et les navires dĂ©sormais, Ils pourront naviguer en paix. C'est avec le bois des Ă©paves, Que l'on brĂ»lera ton cadavre, Et les navires dĂ©sormais, Ils pourront naviguer en paix. 11. LE GORET À TITI Quand on a voulu tuer, le goret Ă  Titi, Y nous Ă©chappĂ©, le goret Ă  Titi, Trois jours et puis trois nuits, J'avons mis les cheuns aprĂšs lui, Enfant d'garce de chĂ©ti.......le goret Ă  Titi. Quand j'lavons rattrapĂ©, le goret Ă  Titi, Y s'Ă©tait encassĂ©, le goret Ă  Titi, Dans les marais de Champagnolles, De la vase jusqu'aux oumerolles, Ô y'avait plein de sangsues...... Qui Ă©tiant collĂ©es dessus. Olla fallut chercher, le tracteur Ă  Titi, Pour le dĂ©sencasser, le goret Ă  Titi, Y s'Ă©tait accouplĂ© avec une fumelle de sanglier, Qu'Ă©tait boune gens collĂ©e...... Sous l'goret Ă  Titi. Olla fallut ramener, le goret chez Titi, Il avait tant teurpĂ©, l'Ă©tait plus bien chĂ©ti, Il Ă©tait sec comme un cent d'ail, Vous parlez d'une belle goraille J'l'avons mangĂ© sur le tail.....le goret Ă  Titi. Qu'est ĂŽ qu' j'avons mangĂ©, sur le goret Ă  Titi, Les oreilles et la queue, ĂŽ vous mets pas en appĂ©tit, Les jambons, les saucisses, sentait tout le fraĂźchin, Les cĂŽtelettes et la tĂȘte......j'l'avons donnĂ© au chien. J'avons mis l'sanglier, Ă  la place du goret, La fumelle Ă©tait pleine, çà j'peux vous l'assurer, L'an prochain c'est promis, que nous a dit Titi, Je fermerais mon portail, Pour pas qu'le goret s'en aille, Si je suis pas abrami, On fera de bias rotis, Et puis Ă  la Toussaint........ Jmangerons d'au marcassin......... 12. QUAND J'ÉTAIS BABA COOL Quand j'Ă©tais baba cool, on avait deux trois poules, Une chĂšvre et un jardin, un four Ă  pain, On avait dĂ©cidĂ© de vivre en communautĂ©, Pour fuir la sociĂ©tĂ© et vive la libertĂ© On fumait l'herbe folle en riant tristement, La rĂ©colte Ă©tait bonne... puisque le seul lĂ©gume, Qui poussait au jardin, c'Ă©tait du chanvre indien. Quand j'Ă©tais baba cool, l'hiver pour se chauffer, On bloquait les compteurs, branchait les radiateurs, Des nuits Ă  ruminer devant la cheminĂ©e, Y'a du thĂ© au jasmin, on verra bien demain, Il venait dans nos lits des filles aux cheveux rouges, Qui sentaient l'patchouli...quelques heures Ă  s'aimer, Nous faisaient oublier que l'on Ă©taient paumĂ©s. Quand j'Ă©tais baba cool, on ne tuait pas les poules, On laissait les canards au renard, De la soupe d'orties, riz complet, spaghettis, Quand on veut pas bosser, on s'y fait, Quand venait le printemps, on se faisait un mouton, BraconnĂ© chez "cours vite"....que la fĂȘte Ă©tait belle, Marginale et charnelle dans un parfum rebelle. Quand j'Ă©tais baba cool, comme on ne faisait rien, Des voisins sympathiques nous envoyaient les flics, Alors un beau matin, en ouvrant grands les yeux, Ne voyant rien de bon, venir Ă  l'horizon. J'ai laissĂ© les babas, et j'ai laissĂ© les cools, La chĂšvre et puis les poules.... Et je suis parti solitaire, guitare en bandouliĂšre, CĂ  me fut salutaire.......... 13. LE CƒUR DANS UNE MAIN Puisque la vie est faite de caresses, Et de coups de poings dans la gueule, Puisqu'elle est faite de mensonges et promesses, Puisqu'il faut repartir seul. [Chorus] Le cƓur dans une main, la confiance dans l'autre. Le cƓur dans une main, la confiance dans l'autre. Car au milieu de ces riches qui trichent, Et qui souvent nous empoisonnent, Et que jamais, jamais on emprisonne, Choisis ton camp, il te faut repartir. Faut repartir, dans le vent de la vie, Qui nous fera tomber, et puis nous relever, Pour revenir sans doute un peu plus fort, De nouveau repartir, pour repartir encore. Arroser l'arbre de sa vie plantĂ©, Avec des larmes, de la sueur et du sang, Pour y cueillir, avant qu'il ne soit gĂątĂ©, Le fruit sucrĂ© de sa libertĂ©. Et puis un jour Ă  force de patience, A force de confiance, viens la reconnaissance, Tu peux alors admirer sans vergogne, Oui, tu peux savourer, ce sera ta besogne. Alors un soir, Ă  l'automne de ta vie, Si le malheur t'a Ă©pargnĂ©, Tu peux t'asseoir, savourer Ă  l'envie, Le dernier combat que tu auras gagnĂ©. Pour que ta vie enfin...... Ne soit plus qu'une cascade de caresses, Et de soleil...... Sur ta vieille gueule, sur ta vieille gueule, Sur ta vieille gueule, sur ta vieille gueule, Le cƓur dans une main.
VendeursDe Chaussures est une chanson en Français. [Mari] Bon, on a tout ce qu'il faut lĂ ? [Femme] Nathalie a besoin de chaussures. [Mari]Ah bon, merde. [Femme] On peut aller dans cette boutique, lĂ . [Mari] Non! Pas lĂ ! Ils sont trois fois le prix de n'importe oĂč ailleurs. [Femme] Non regarde, ils sont en soldes.
1. VA T'Ô Va t'ĂŽ, va t'ĂŽ? va t'ĂŽ? va t'ĂŽ? Mais oui, ça va, tout le monde est lĂ ? on peut y aller? Salut Ă  toi le cul salĂ©, frĂšre de la cĂŽte Salut Ă  toi le cul sucrĂ©, frĂšre de la vigne Ca va jharper aux quatre coins de la Saintonge Soyez les bienvenus sur le nouvel album des Binuchards Va t'ĂŽ, va t'ĂŽ? va t'ĂŽ? va t'ĂŽ? Allez, allez, on oublie tous les emmerdements, Y'a de la Bercloise bien fraiche au bar Une pour la soif, une pour le plaisir, une pour l'ivresse, On va vous faire du rock agricole, c'est pas du bonheur ça? Alors, chantez, buvez, dansez, embrassez vous!!! 2. LES ANGLAIS Y s'ront bientĂŽt prĂ©s d'un million, Ă  racheter toutes nos vieilles maisons Y d'vont ĂȘtre malheureux chez eux, les anglais qu'arrivant chez nous, Y z'avont fait monter les prix, des hangars et des Ă©curies, Les drĂŽles pouvont plus s'installer, y v'lont tout acheter les anglais. Les anglais sont rendus chez nous ! Mais comme Jeanne d'Arc Ă  DomrĂ©my, un jour une voie m'a dit "Binuche, Binuche, mon ami, chasse donc les anglais du pays" Et j'ai pris ma voiture Ligier, je suis montĂ© Ă  l'ElysĂ©e, Afin qui m'dounnant une armĂ©e, y z'avont voulu m'enfermer. Les anglais sont rendus chez nous ! Lorsque je suis rentrĂ© chez moi, y'avait deux anglais sous mon toit, La patronne qu'avait tout compris, l'avait vendu trois fois son prix, Une maison pleine de courant d'air, pleine de termites et sans waters, Y z'avont voulu boire du thĂ©, je leur ai donnĂ© mon vin peutĂ©. Les anglais sont rendus chez nous ! Y sont devenus fous ces anglais, y rachetant nos tĂ©s Ă  gorets, Mais ĂŽ fait le bonheur des notaires, mais pleurer la reine d'Angleterre, J'avons achetĂ© une belle maison, j'avons bouffĂ© tout notre pognon, J'l'avons payĂ© trois fois son prix, les anglais nous auront tout pris. Les anglais sont rendus chez nous ! 3. LE VIEUX CARRELET C'est un bon vieux carrelet, une vieille carcasse, Une cabanne en bois montĂ©e sur des Ă©chasses, Cent fois rafistolĂ©, repeint et rapiĂ©cĂ©, C'est un bon vieux carrelet qui attend la marĂ©e, le vieux carrelet. MontĂ© sur pilotis, une frĂȘle guinguette, Qui attire le regard du peintre qui s'arrĂȘte Pour croquer sa silhouette avec son chevalet, Le dĂ©cor est plantĂ© au rocher du carrelet, le vieux carrelet. Parfois, il y a un homme au bout de la passerelle, Qui remonte le filet tournant la manivelle, De sa longue Ă©puisette, il attrape les mulets, Qui frĂ©tillent au soleil dans le fond du carrelet, le vieux carrelet. Et la mouette attendra le dĂ©part du pĂȘcheur, Pour venir se poser au balcon tout Ă  l'heure, Battu par tous les vents, dĂ©lavĂ© par le temps, Il craque bien souvent mais rĂ©siste pourtant, le vieux carrelet. C'est au soleil couchant qu'il est le plus joli, Quand son ombre sur l'eau ondule au clapotis, Qu'un vol de goĂ©lands dans le ciel flamboyant, Le salue d'un coup d'ailes tout en s'Ă©loignant, le vieux carrelet. Quand la mer dĂ©chainĂ©e lui cassera les pattes, Le fils du pĂȘcheur viendra en toute hĂąte, A chaque marĂ©e basse, le remettre sur pied, Pour que l'on voit toujours chez nous, les vieux carrelets. 4. LES PETITES CULOTTES Quoi de plus joli en ouvrant sa porte, Que d'apercevoir les petites culottes Sur le fil Ă  linge de ma voisinne, Dans le vent qui flottent et qui se dessinent... Elles sont rouges et noires, blanches en dentelles, Et tous les matin, c'est un arc-en-ciel, Au fond du jardin, il y a du Gauguin, Sur les petites culottes dont j'ai le bĂ©guin. Quand je vois les rouges et les noires qui sĂšchent, Je sais qu'elle aura la blanche sur les fesses, Je jure sur la tĂȘte de mon voisin george, Qu'elle ne porte jamais de soutient-gorge. Or, un beau matin, ouvrant mes volets, Les petites culottes s'Ă©taient envolĂ©es, Il est culottĂ©, celui qu'a volĂ© Les petites culottes, il faut l'Ă©pingler. Je filais d'un bond Ă  la lingerie fine, Pour les remplacer les culottes de ma voisinne, De peur qu'elle n'achĂšte, mon dieu, un sĂšche-linge, Mais elle m'a surpris, sous son fil Ă  linge. Elle m'a dit "Monsieur, vous avez du gĂŽut, Ma foi, je ferais bien ma vie avec vous, Mais quoi de plus vilain, tirant mon verrou, Que d'apercevoir vos slips kangourou". 5. UNE VIE Un jour, on vient au monde, tout ridĂ©, tout fripĂ©, On fait des grands sourires et tout le monde vous sourit, Pendant 10 ans c'est bon, on s'occupe bien de nous, On est loin de penser qu'un jour bien malgrĂ© nous, On va vieillir, on va grossir et puis nos cheveux qui vont blanchir. Et puis le temps d'user trois vĂ©los, une mobylette, On arrive Ă  vingt ans et on veut tout casser. Faut choisir un mĂ©tier, pas rester sans rien faire, On fait rarement celui qu'on aurait voulu faire, Mais Ă  vingt ans, vous vous rappelez ? Jamais on vieillira, jamais on grossira, jamais on blanchira. Trente ans, c'est le bel Ăąge pour faire un mariage, On s'aime tout plein d'amour, et on sĂšme des enfants, Le travail, la marmaille, qui prend tout notre temps, Et pendant ce temps lĂ , va t'on vieillir? va t'on grossir? Et nos cheveux vont-ils blanchie ? Et puis Ă  quarante ans, par ennui, par faiblesse, Madame prend un amant, monsieur une maĂźtresse, A t-on besoin de changement? une autre paire de fesses? On cache soigneusement son premier cheveu blanc, On vieillit, on grossit... nos cheveux sont noirs et blancs. A cinquante ans, ça y est, faut porter des lunettes, On a la vue qui baisse, et puis le reste avec, On va devenir grand-pĂšre, on l'aurai jamais cru, On est devenu gourmand, des sauces et du vin blanc, On vieillit, on grossit et nos cheveux qui deviennent blancs. A soixante ans, super, bientĂŽt la retraite, bientĂŽt l'arthrite, bientĂŽt l'arthrose, On va en profiter, on va se reposer, On attend les enfants qui viennent pas trop souvent, Ils passent de temps en temps, ils passent en coup de vent, Juste le temps de nous laisser la garde des petits enfants, Qui tapent sur notre gros ventre et tirent sur nos cheveux blancs. Mais Ă  soixante-dix ans, on est encore vaillant non? MĂȘme s'il nous reste plus que trois cheveux sur la tĂȘte, Ne venez pas nous parler de la maison de retraite, Mais malgrĂ© les rĂ©gimes et les mĂ©dicaments, On voit bien qu'on vieillit... tĂ©... On a quatre-vingt ans... Alors aprĂšs, Ă  force de vieillir, de grossir, de blanchir, Un jour, hop? on repart du monde, tout ridĂ©, tout fripĂ©, Alors souhaitons simplement de laisser un bon souvenir, Dans le coeur de ceux qui restent et de ceux qui vont venir. Et de ceux qui vont venir. 6. LA REVANCHE Aux indiens d'AmĂ©rique, aux africains d'Afrique, Au dernier des guerriers, dernier des nĂ©griers, Aux noirs arrachĂ©s de la CĂŽte d'Ivoire, Aux rouges massacrĂ©s sur leur territoire. Allez danse, danse rouge Chante, chante noir Les Cheyennes, les Sioux, et les Commanches, De Harlem aux tambours du Bronx. La case de l'oncle Tom, le tipi des Apaches, Dans les rĂ©serves des hommes qui ne sont pas des lĂąches, La blessure est profonde, coule encore dans les veines, Le trop plein de leur peine, le sang du bois d'Ă©benne. Allez danse, danse rouge Chante, chante noir Les Cheyennes, les Sioux, et les Commanches, De Harlem aux tambours du Bronx. Aux indiens d'AmĂ©rique, aux africains d'Afrique, Au dernier des guerriers, dernier des nĂ©griers, Aux noirs arrachĂ©s de la CĂŽte d'Ivoire, Aux rouges massacrĂ©s sur leur territoire. Allez danse, danse rouge Chante, chante noir Les Cheyennes, les Sioux, et les Commanches, De Harlem aux tambours du Bronx. 7. LES TOURS DE LA ROCHELLE Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles, Sur un navire en bois de chĂȘne, un trois mats plein de toiles, J'ai mis dans mon sac un briquet, du tabac Ă  chiquer, Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles. Adieu les filles de La Rochelle, ne pleure pas la belle, Je n'embarque pas pour Cayenne, n'enfonce pas ma peine, Adieu les filles de La Pallice, quartier de St Maurice, Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles. Adieu les gars de La Rochelle, je pars comme matelot, Faisons le tour des caboulots, buvons Ă  pleins goulots, Nous dormirons ayant bien bu, sur le quai du Gabut, Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles. Adieu les rues de La Rochelle, oĂč j'ai trainĂ© la semelle, Tirant ma charette Ă  bretelles, mes sardines et mon sel, Je veux partir la tĂȘte au vent, sur le gaillard avant, Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles. Adieu le port de La Rochelle, et tes mĂąts de misaine, Adieu la tour St Nicolas, la lanterne et la chaĂźne, J'ai trop vu de bateaux partir, de marins revenir, Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles. Adieu la ville de La Rochelle, il est temps d'embarquer, La grosse horloge sonne le rappel, piquons sur l'Ăźle de RĂ©, En doublant la pointe des baleines, on aperçoit Ă  peine, Au loin les tours de La Rochelle, nous avons mis les voiles, Au loin les tours de La Rochelle, nous avons mis les voiles. 8. LE MORT D'EAU La mer Ă  marĂ©e basse et l'odeur de vase, Les bateaux sur le flanc qui semblent des Ă©paves, Tous les crabes sont cachĂ©s au frais sous les rochers, Marins et matelots, au sec, c'est le mort d'eau. Au bar de la marine on joue Ă  la belote, En buvant du vin blanc, on attendra la flotte, On fume et puis on gueule,on refais les niveaux, Marins et matelots, au sec, c'est le mort d'eau. Et quand il a fini de repeindre son bateau, Que peut faire un marin quand il n'y a plus d'eau, Il ira sur le port y jeter son mĂ©got, Marins et matelots, au sec, c'est le mort d'eau. Quand la mer trop longtemps, trop loin se dĂ©shabille Le pĂȘcheur mĂ©content raccroche la godille, Au bar de la chaloupe, il attendra la soupe, Marins et matelots, au sec, c'est le mort d'eau. Les carrelets dĂ©ssechĂ©s pleurent en languissant, Et seul, les oiseaux rejoindront l'ocĂ©an, Les cabanes sont vides comme une huĂźtre sans eau, Marins et matelots, au sec, c'est le mort d'eau. Mais voilĂ  qu'un matin, les bateaux se relĂšvent, C'est la mer qui revient les vagues sur la grĂšve, Apportant le poisson, l'espoir et le boulot, Marins et matelots, allez, c'est la fin du mort d'eau. 9. LA BELLE-MERE Pouquoi dit-on que les belles-mĂšres, Avont mauvaise rĂ©putation La mienne c'est sur, elle porte le flambeau, Un de ces jours, je vais lui faire la peau. [Refrain] Ah mais fant d'la mĂšre, Ah mais comment faire, Pour se dĂ©barrasser de la belle-mĂšre. Touts les matin, elle apporte le journal, Alors lĂ , ĂŽ l'est infernal, La goule lui ferme pas mĂ© qu'un cul de cane, J'm'en va l'Ă©trangler cette vieille carne. Je l'ai emmenĂ© au beau mitan de la passe aux boeufs, Par une marĂ©e de cent vingt deux, Elle est revenue comme un cheun Ă  la nage, Avec 3 kilos de coquillages. J'lui ai fait faire du saut Ă  l'Ă©lastique, En me disant le coeur va lacher, Elle a trouvĂ© ça tellement fantastique, Trois fois qu'elle a recommencĂ©. MĂȘme le beau-pĂšre qui a du sentiment, M'a dit "ĂŽ l'est pire que d'ĂŽ chiendent", Je lui ai fait boire toutes sortes de poison, Elle a rĂ©sistĂ© au dĂ©sherbant. Avec ma femme, on est en dĂ©pression, forcement La belle-mĂšre a une bonne tension, j't'en rĂ©ponds, A fera centenaire, elle a envisagĂ© que la prenions en viager. 10. LE BRONZAGE AGRICOLE Pour le wee-kend de la PentecĂŽte, je suis allĂ© Ă  la grande cĂŽte, Me faire grĂąler de la tĂȘte aux pieds. Fini le bronzage agricole, d'aprĂšs qu'Ă  la pointe espagnole, On se fait bronzer les roubignoles. Je m'Ă©tais jamais mis tout nu, comme ça devant des inconnus, Y'en avait des plus moches que moi, Et c'est ce qui m'a encouragĂ©, alors je me suis dĂ©shabillĂ©, Et je suis allĂ© me baignĂ©. Comme je savais pas bien nager, j'avais ma chambre Ă  air gonflĂ©e, Celle du tracteur qu'Ă©tait usĂ©e. Mais le courant m'a emportĂ©, c'est un beau blond qui m'a sauvĂ©, Une grande folle en planche Ă  voile. Elle m'a dit "Surtout n'ai pas peur, je marche Ă  voile et Ă  vapeur Tu me fais de l'effet, j'allons surfer". Vous parlez si j'avais bonne mine, Ă  poil Ă  faire la pentomine, A me faire draguer par un gay. Y m'a montrĂ© la cĂŽte sauvage, en long, en large, et en travers, Pendant que je serrais les fesses. Il a fini par me laisser sur une plage qu'avait l'air privĂ©e, C'Ă©tait le club MĂ©diterranĂ©e. Mais quand y m'avant vu a poil, tout le monde est parti en courant Et pis moi, j'en ai fait autant. J'ai pris la poudre d'escampette, on entendait mes coucougnettes En train de jouer des castagnettes. Quand j'ai voulu me rhabiller, mes affaires avaient disparues, Mes clefs de voiture, j'Ă©tais toujours tout nu. J'ai fait du stop comme je pouvais, le pouce en l'air, les fesses Ă  l'air, Une bonne soeur s'est arrĂȘtĂ©e. Elle m'a emmenĂ© dans sa 2 chevaux, Ă  l'abbaye des Sablonceaux, Y m'avant prĂȘtĂ© une soutane. Je suis pas prĂȘt d'aller me faire grĂąler les coucougnettes, les roubignoles, Et vive le bronzage agricole. 11. MA VIGNE C'est dans les vignes que je suis nĂ©, sous un cep de cabernet, Ma mĂšre qui ne m'attendait pas, s'est allongĂ© pour mettre bas, Mon pĂšre, en fier vigneron, au sĂ©cateur, coupa le cordon, C'est dans la hotte d'un vendangeur que j'ai passĂ© mes premiĂšres heures. En attendant de prendre le sein, y m'avant donnĂ© d'ĂŽ raisin, Et comme le vin c'est du bon sang, y m'avant baptisĂ© vincent, J'avais Ă  peine l'Ăąge de cinq ans quand j'ai fait mes premiĂšres vendanges, C'est dans les vignes que j'ai passĂ© les plus belles annĂ©es de mon enfance. J'ai appris Ă  aimer la vigne, tous les cepages, les rouges, les blancs, Et je suis toujours restĂ© digne de l'hĂ©ritage de mes parents. C'est dans les vignes que j'ai trouvĂ© ma femme en train de vendanger, C'est dans les vignes que j'avons fait tous nos drĂŽle quand ĂŽ nous prenait. C'est ainsi que j'ai passĂ© ma vie Ă  faire du vin et de l'eau de vie, A renifler le cul des barriques, Ă  dormir prĂšs des alambiques, A tailler, Ă  tirer les bois, qu'ĂŽ mouille, qu'ĂŽ vente ou qu'ĂŽ fasse froid, A jharper du matin au soir, entre les fĂ»ts et le vieux pressoir. Quand je pourrais plus chausser ma vigne, quand je pourrais plus courber l'Ă©chine, Quand je pourrais plus porter de baquets, quand je pourrais plus vendanger, Avec des douelles de barriques, les drĂŽles m'installeront une boutique, Et je vendrais aux baignassout's, du pineau au bord de la route. quand j'aurais bu mon dernier verre, quand je serais plus bon Ă  rien faire, Je me trainerais sur la colline, j'irais m'allonger dans ma vigne, Sous le cep de cabernet, ce vieux souchot oĂč je suis nĂ©, Je ferais de l'engrais Ă  ma vigne,Ă  ma vigne qui m'a tout donnĂ©, Je ferais de l'engrais Ă  ma vigne,Ă  ma vigne qui m'a tout donnĂ©. 12. LES VENTAS Quand j'Ă©tais jeune, on allait en Espagne, C'Ă©tait le pays de Cocagne. C'Ă©tait pas cher, on faisait bonne chĂšre, Des tortillas et des tapas. On apprenait quelques mots d'espagnol, "Un basso de vino por favor". Avant de revenir en France, On achetait des souvenirs de vacances. [Refrain] Les bouteilles de Porto, les paquets d'Marlboro, Les boites de cigares, les bouteilles de Ricard. La 2 CV Ă©tait pleine Ă  craquer, De cigarettes, d'alcool dĂ©taxĂ©. On dĂ©passait le quota autorisĂš, Dessous les siĂšges y fallait tout planquer. Maman ouvrait un peu son chemisier, Pour endormir les douaniers. A la fontiĂšre, on Ă©tait pas trĂ©s fiĂšre Car sous nos fesses on avait entassĂ© Mais aujourd'hui, il n'y a plus de frontiĂšres Avec l'Europe, bonjour le prix des clopes, Heureusement il nous reste l'Espagne, Pour le tabac, l'apĂ©ro, on y gagne. Adios, adios les pesetas, Mais on va toujours aux ventas, Une fois par mois, pour se ravitailler, Chercher Ă  boire et puis de quoi fumer. Les bouteilles de Porto, les paquets d'Marlboro, Les boites de cigares, les bouteilles de Ricard. Et puis du Martini et aussi du Whisky, Et puis le plein d'essence, pour revenir en France. 13. ELLE S'ENNUIE Quand il rentre du boulĂŽt, il est un peu crevĂ©, il s'asseoit. Et toujours sans dire un mot, il allume la tĂ©lĂ©, Ă  peine s'il s'aperçoit, Que sa maison est rangĂ©e, que le repas est prĂȘt, qu'il va pouvoir manger. Mais que c'est-il donc passĂ©, aprĂšs toutes ces annĂ©es, quelque chose a cassĂ©. Elle s'ennuie auprĂšs de son mari. elle se souvient du dĂ©but, la premiĂšre rencontre, il avait un peu bu. Et du premier rendez-vous, l'amour qui rend fou, qui est plus fort que tout. Comme les autres, elle a pris le chemin de l'Ă©glise, celui de la mairie. Comme les autres ele a dit "oui" pour la vie mais voilĂ  qu'aujourd'hui. Elle s'ennuie auprĂšs de son mari. Parfois elle se laisse aller aux caresses intimes au fond de sa baignoire, Elle rĂȘve de prendre un amant comme le font ses copines, une nouvelle histoire. Mais il faut franchir le pas des liaisons dangereuses, amours interdits. Elle sait bien qu'il ne faut pas, mais tomber amoureuse, elle est prĂȘte aujourd'hui. Elle s'ennuie auprĂšs de son mari. Et pour les milles raisons qui font que leurs destins Ă©taient trop diffĂ©rents, Et pour les milles raisons qu'un beau matin elle quitte la maison, La voilĂ  enfin seule, avec son enfant, qui rĂ©clame son pĂšre, lui qui n'a rien vu venir, Qui attend, qui espĂšre, elle va bien revenir, elle va bien revenir, elle va bien revenir. Non elle s'enfuie, elle veut refaire sa vie, Non elle s'enfuie, elle veut refaire sa vie. 14. LA GUERRE DE L'EAU Il y a eu la guerre du feu, Ă  l'Ă©poque du Cromagnon, Y a eu des guerres de religion, qu'ont fait couler beaucoup de sang, Il y a eu la guerre des boutons, qu'a rien Ă  voir dans ma chanson, Maintenant, attention, attention, voici venir la guerre de l'eau. La guerre de l'eau c'est pour bientĂŽtbis Pour le maĂźs crĂ©nom d'lĂ , on installe toute la smala, Des kilomĂštres de tuyaux, pour des milliards de litres d'eau, Les irrigants touchant des primes, qu'o mouille, qu'o vente ou qu'o fasse beau, Mais Ă  prĂ©sent c'est la dĂ©prime, ils ont gavagnĂ© notre eau. La guerre de l'eau c'est pour bientĂŽtbis Ô mouillera pas encore cette annĂ©e, oui mais les nappes phrĂ©atiques, A force de les larroner, les voilĂ  sĂ©ches comme un coup de trique, C'est pire que le phylloxĂ©ra, bien plus grave que la grippe aviaire, Y z'arrosant Ă  tour de bras, ĂŽ y a plus d'eau dans nos riviĂšres. La guerre de l'eau c'est pour bientĂŽtbis BientĂŽt l'eau se vendra Ă  prix d'or, 20 euros la Vichy St Yorre, On attendra les promotions, Ă  la station d'Ă©puration, Moi Ă  ce prix lĂ  beurnocion, je boirais du St Emilion, Et avant de me dĂ©shydrater, ma cave, je l'aurais vidĂ©e. La guerre de l'eau c'est pour bientĂŽtbis Mais non ma chanson n'est pas triste, et vous verrez que l'an prochain, Ô va mouiller comme vache qui pisse, on va tous niger Ă  tel point, Qu'il n'y aura que les ragondinsqui s'en sortiront assez bien, Et que l'on verra par milliers, des taupes en haut des peupliers. La guerre de l'eau sera oubliĂ©e. 15. LA ROUTE A 3 GRAMMES [Refrain] J'ai pris la route Ă  3 grammes, pour Ă©viter les gendarmes, Les chemins et les pallices pour eviter la police. J'ai bu deux ou trois Pastis, c'est sĂ»r je suis positif, J'ai beau expliquer aux flics que je suis pas alcoolique, J'ai essayĂ© le pĂ©tard, la Tourtel et un peu tout, Mais je prĂ©fĂšre le pinard et la biĂšre de Bercloux. J'ai branchĂ© mon sur la route de l'ivresse, Je passe Ă  travers les vignes et les chemins de traverses, Qu'elle est la route la plus sĂ»re, quand t'as soupĂ© au vin pur, T'as dĂ©jĂ  un gramme ou deux, tu peux bouffer des Croix-Bleues. Et moi qui n'ai plus qu'un point dessus mon permis Ă  points, MĂȘme si j'avais trois cent points, dans six mois, j'aurais plus rien, Pour mettre des contraventions, les motards ont le bras long, Faut toujours faire attention aux radars et au ballon... Alors comme j'en avais marre, d'ĂȘtre toujours un peu tricard, J'ai achetĂ© un camping-car et une bouteille de Ricard, Je dors avec mes trois grammes, pour Ă©viter les gengarmes, Je dors avec mon Pastis, pour Ă©viter la police. . 55 122 542 32 299 699 80 54

parole je suis monté sur mon tracteur