Lapremière étape pour se reconstruire après un burn-out est donc l’ acceptation du diagnostic. Le burn-out est de plus en plus fréquent. Ne culpabilisez pas, vous n’êtes pas Que ce soit suite à un craquage » physique, psychologique, cognitif,… et/ou suite à une consultation auprès de votre médecin ou d’un psychiatre/psychologue, le diagnostic d’épuisement professionnel est tombé. Etape 1 récupérer L’urgence n°1 est de récupérer l’énergie physique arrêter le travail, se reposer, dormir sont indispensables. Cette phase est souvent difficile à accepter surtout pour les sois fort » et pourtant, pour reprendre la métaphore de Sabine Bataille, comme un téléphone portable déchargé, il faut attendre un certain temps avant qu’il ne puisse émettre un nouvel appel- si vous appelez avec votre téléphone branché sur batterie, vous ralentissez l’accumulation d’énergie ». Il vous faut donc accepter le fait que vous êtes épuisée et qu’il faut vous reposer. Il faut signaler, pour l’entourage, que cette phase d’acceptation est souvent très coûteuse pour la personne souffrant d’un burn out, l’arrêt étant vécu comme un arrêt de jeu déshonorant ». Seulement après avoir récupéré un minimum d’énergie physique, vous pourrez récupérer vos ressources cognitives et intellectuelles et vous stabiliser émotionnellement, phase nécessaire pour prendre des décisions. Dans ces phases de récupération, il vous faudra sans doute vous faire aider par un médecin généraliste, un psychiatre, un psychologue, un sophrologue, …avec éventuellement une prise en charge médicamenteuse et/ou thérapeutique. Sport, respiration, cohérence cardiaque, méditation pleine conscience, hygiène de vie, pensée positive seront des alliés précieux. Etape 2 se reconstruire Une règle générale plus vous avez lutté longtemps, plus votre reconstruction prendra du temps. La reconstruction passe par deux dimensions le temps et l’espace Le temps il vous faut prendre conscience de votre rapport au temps et réfléchir aux frontières que vous établissiez entre vie personnelle et vie professionnelle. Au moment du burnout, on remarque très souvent une survalorisation de l’urgence et en parallèle une perte de vue du futur les actions sont à court termes, centrées sur les retards, les délais. L’espace avoir un endroit où se retirer après un épuisement professionnel est une condition essentielle ; il vous faut identifier les espaces qui vous protègent, où vous vous sentez en sécurité. Ce lieu sera souvent, dans un premier temps, le cabinet du médecin ou du psychologue, voire l’hôpital, pour ensuite évoluer vers un repaire », lieu où la personne a le sentiment de retrouver une partie de son identité. Une salariée que j’ai reçue récemment et qui travaillait à distance, avait pris conscience que son salon était désormais associé au travail. Impossible alors de se sentir en sécurité et en sérénité sans réorganiser cet espace. Il vous faudra comprendre les facteurs qui ont été toxiques pour vous Quels sont vos facteurs de stress dans votre travail ? Quel est votre propre mode de fonctionnement qui a fait que vous ne vous êtes pas arrêtée plus tôt ? Quels sont vos besoins et vos valeurs ? quels sont ceux qui ont été malmenés ? Etape 3 reprendre le travail Une règle ne pas reprendre le travail sans que quelque chose ait changé dans votre fonctionnement et/ou dans vos conditions de travail. Avant de remonter sur scène », il vous faut réécrire le scénario » selon 5 dimensions Son rapport au temps en passant d’un temps quantitatif faire un maximum de choses à un temps qualitatif profiter du temps, avoir du temps pour soi et pour les autres,…. Son rapport à l’espace en identifiant un endroit ressourçant et en créant, si besoin, une séparation plus nette des espaces privés et professionnels. Son rapport au travail en réfléchissant sur le sens du travail pour quoi je travaille ?, à l’adéquation ou non entre ses propres valeurs et celles portées par le secteur d’activité, l’entreprise et en réfléchissant aussi à l’adéquation entre ses propres compétences et les missions demandées par le poste sur ou sous dimensionné ?. Il vous faut reprendre confiance dans vos compétences. Vous n’avez pas perdu vos compétences, au pire elles se sont mises en sommeil. C’est votre capacité à exercer vos compétences qui a été touchée, pas vos compétences. Un bilan de compétences peut être un des moyens pour en reprendre conscience. Son rapport aux autres peut-être vous faudra-t-il apprendre à dire non » non à des sollicitations excessives, irréalistes, illégitimes, opposées à vos valeurs, mais aussi non » au fait de se sentir indispensable. L’affirmation de soi peut être un outil précieux dans ce sens, en suivant une formation ou en lisant Affirmez-vous » de Frédéric FANGET. Son rapport à son soi en réapprenant à percevoir les signaux stop, je ralentis » que peuvent envoyer son corps et son esprit. Puis, il vous faut décider de ce que vous allez changer dans votre vie changer de métier, d’entreprise ? Rester dans la même structure et si oui en changeant quoi ? Une femme sur 3 victime d’un burnout décide de passer à 80%, d’autres personnes décident de s’organiser différemment faire moins de déplacements ou de réunions, partir plus tôt, arriver plus tard, ne plus apporter de dossiers à la maison,…. Dans tous les cas, n’oubliez pas de réfléchir concrètement aux conséquences que vos décisions impliqueront pour vous et pour votre entourage un passage à 80% entrainera des conséquences financières pour toute la famille, une reprise de formation impliquera moins de temps en famille dans un premier temps,…A vous de peser les avantages et inconvénients de chaque décision. Etape 4 prévenir les rechutes après la reprise du travail Une règle Le risque de rechute va être corrélé à une reprise trop rapide du travail. Pour éviter la rechute, il vous faudra trouver la juste mesure entre vos besoins, vos valeurs, votre ambition, vos compétences et vos nouveaux enjeux » mais ne serait-ce pas la définition du bien-être au travail qui pourrait s’appliquer à chacun d’entre nous ?. Pour rendre cette équation encore plus complexe, il faudra tenir compte de votre personnalité mais aussi de votre entourage. Voici quelques questions indispensables à vous poser Quel sera votre signe d’alarme ? A quoi verrez-vous que vous entrez à nouveau dans cette spirale ? A ce moment-là, comment prendrez-vous du recul ? Vers qui vous tournerez-vous ? Quelle sera votre action protectrice à mettre en place de toute urgence ? Les réponses à ces questions pourront être verbalisées de la façon suivante dès que je …., alors il faudra que je… ». Vous pourrez identifier une personne bienveillante de votre entourage, qui sera chargée de vous rappeler ce contrat. Enfin, n’oublions pas que l’entreprise elle-même devrait mettre en place, de façon conjointe, des actions de prévention lors de la reprise du travail, actions que je vous invite à découvrir dans le prochain article. Si vous souhaitez allez plus loin dans la découverte de ce sujet, je vous invite à lire le livre de Sabine Bataille Se reconstruire après un burn-out », Interéditions, dont sont extraits les passages de cet article cités entre guillemets. Ilfaudra choisir avec beaucoup d’attention chaque pierre que vous poserez pour reconstruire votre édifice. Pour simplifier, je résumerais le processus en 3 grandes étapes : l’arrêt, la
Sabine Bataille est sociologue du travail, auteur de la première enquête en France sur la reconstruction post burnout des cadres » 1er prix du jury Anact/ Dauphine en 2012, spécialisée en Qualité de Vie au Travail. Elle a 15 ans d’expérience dans le conseil RH et la gestion de carrière en accompagnant les salariés dans leurs évolutions, transitions et mobilités professionnelles. Sabine Bataille reçoit les salariés en consultation, conseille les entreprises sur leurs dispositifs post burnout et collabore activement avec les professionnels des Services de Santé au Travail. Elle intervient dans les colloques de santé au travail et anime des conférences et groupe de travail pluridisciplinaire. Elle travaille avec un réseau pluridisciplinaire sociologues, psychiatres, avocats, médecins, policiers, personnels soignants… prêt à intervenir en entreprise pour prendre en charge les risques psychosociaux liés au stress, à la violence et harcèlement au travail. Fondatrice du Réseau RPBO rassemblant des experts pluridisciplinaires labélisés sur la Matrice RPBO©, elle transfert aujourd’hui ses compétences aux professionnels des Services de Santé au Travail Médecins, psychiatres, psychologues du travail… et certifie les professionnels de l’accompagnement DRH, responsable formation, consultants bilan de compétences, thérapeutes, psychologues… pour garantir un niveau de qualité et d’éthique haut de gamme à ces professionnels souhaitant renforcer leur expertise méthodologique autour de l’accompagnement des crises identitaires liées au travail. I. Les choix des salariés pour se remettre du burn out Durant de longues semaines, les choix sont difficiles et incertains. Ils savent ce qu’ils ne veulent plus, mais ne savent pas encore ce qu’ils veulent. A condition que le salarié soit en capacité de prendre du recul, on s’aperçoit que ce sont les choix personnels qui priment sur les choix professionnels. Si les deux s’accordent, c’est l’idéal ! Dans le cas contraire, la lutte entre l’idéal et le principe de réalité est douloureux. Mais quand ils arrivent à refaire des choix, des activités s’en suivent et il arrive qu’ils se découvrent de nouveaux talents, de nouveaux intérêts et de nouvelles motivations plus en adéquation avec leurs valeurs profondes. Ce sont ces choix qui porteront leurs fruits et les attireront vers d’autres fonctions ou tout simplement à revoir leur façon d’être au travail et de porter un nouveau regard sur lui. On dit en sociologie du travail que la centralité du travail s’est déplacée, c'est-à-dire que ce dernier n’occupera plus désormais la même place dans sa vie. Le salarié prend acte de ce qu’il a vécu et décide radicalement de revoir son mode à l’emploi ». Dans l’enquête que j’ai menée sur la reconstruction post burnout en partenariat avec Dauphine et l’Anact, j’ai identifié 3 types de parcours résilients les Artistes… incompris », les Ambitieux… désenchantés » et les Funambules… en équilibre » dont vous retrouverez le panorama détaillé dans le livre Se reconstruire après un burnout les chemins de la résilience professionnelle » InterEditions, 2013, Nouvelle Edition complétée en 2015. A. Les Ambitieux… désenchantés » Ce sont ceux qui s’en sortent le mieux. Ils renégocient leur rapport-au-travail et surtout leur rapport aux temps-du-travail ils choisissent le temps partiel, 4/5ème le plus souvent, mais parfois 3/5ème pour avoir une autre vie en dehors du travail, femme ou homme, avec ou sans enfant, qui choisissent de s’investir autant mais en diversifiant leurs centres d’intérêts. Le rééquilibre des temps sociaux ou le temps partiel sont leur choix de vie, et ne sont pas vécu comme un renoncement. Ils restaurent leur vie personnelle /vie professionnelle et surtout ne courent plus après la reconnaissance dans le travail. Ils restent de très bons éléments au bureau, mais ne postulent plus aux postes à responsabilités en internes, et refusent les promotions ou les projets transverses complexes qui les motivaient énormément auparavant et sur lesquels ils sont très compétents. Ils s’affirment et se protègent en disant non ». Ils renoncent au trop », pour dire oui au mieux ». Ils rendent toujours un travail de qualité, et inscrivent un peu de qualité de vie dans leur travail. B. Les Artistes… Incompris » Ils semblent très heureux durant leur phase de reconstruction. Ils ont même une multitude de projets personnels dans un premier temps voyager, décorer ou retaper une maison de famille, déménager en province, jouer au théâtre, apprendre à faire des massages…, puis professionnels de reconversion totale dans un second temps devenir artisan, ouvrir un gîte rural, un salon de massage, un salon de thé, devenir sophrologue et même devenir coach… pour au final s’éloigner radicalement de leurs anciens repères professionnels … et du marché de l’emploi, mettant en danger la sécurisation de leur parcours professionnel. Ceux qui réussissent leur reconversion acceptent les gros sacrifices de salaires divisé souvent par 3 et durablement et perdent définitivement leur héritage » professionnel passé pour accéder à une toute nouvelle vie dont ils ne maitrisent pas encore les tenants et les aboutissants. Le choc et le principe de réalité sont parfois douloureux s’ils échouent, car le monde du travail ne les attend plus sur leurs anciens jobs après les années passées. En modélisant la réussite de ces profils, on trouve toujours dans leur passé, une orientation contrariée scolaire, professionnelle ou accident de santé que l’épreuve du burnout aura fait exploser au grand jour pour leur plus grande libération. Cependant, ils n’ont simplement plus droit à l’erreur et ne peuvent plus revenir en arrière. C. Les Funambules … en équilibre » Ils retournent très rapidement au travail sans avoir réellement pris de mesure radicale et rechutent assez rapidement dans les 6 mois à un an. Ils restent aveuglés par leur importance d’être par » et au » travail et n’ont pas pris la juste mesure en y retournant ; sans changer leurs conditions d’investissement. Ces profils sont souvent issus des cabinets de conseils, des professions libérales, indépendantes, telles qu’artisans, dirigeants ou toute autre personne étant à la tête de son entreprise. Leur chambre d’hôpital devient alors rapidement l’annexe de leur bureau avec tous les risques de rechute que cela implique sur leur santé et sur leur entourage conséquence économique si fermeture en cas de rechute, de maladie grave ou de décès. D. Des rechutes ? Les cas de rechute représentent un peu moins d’1/4 selon mon enquête. Les profils 1 et 2 sont immunisés » contre le burnout. Je suis beaucoup plus inquiète pour les profils 3 qui rechutent et qui installent une fragilité chez eux de façon durable et pernicieuse. Ces derniers ont vraiment intérêt à prendre du recul et faire un break ou risque de voir la vie le décider radicalement à leur place. Dès que le salarié sent qu’il rechute, il doit voir le médecin du travail et alerter son manager ou ses RH. Son burnout l’a fragilisé et la rechute signifie tout simplement qu’il n’est pas remis. C’est dans ces cas de rechute qu’on mesure bien la spécificité du burnout et pourquoi médicalement il est rattaché aux troubles de l’adaptation » il se manifeste à distance des stimuli stressants et parfois 3 à 6 mois après. Bref, il couve si les conditions de reconstruction n’ont pas été respectées et si le salarié n’a pas changé les 3 ou 4 critères que je conseille vivement à mes clients. Le burnout ne se laisse pas apprivoiser » comme ça lorsqu’il est en place chez le salarié. Pire, l’approche systémique nous démontre qu’il atteint par capillarité les autres sphères de sa vie et déstabilise tout son équilibre de vie. Ce qui, par conséquent, fait dire à certains managers et DRH que le salarié avait des soucis d’ordre personnels en parallèle. Et c’est tout à faire vrai dans les cas de rechute. Entremêlées, les causes et les conséquences du burnout font tourner tout le monde en bourrique dans les entreprises. II. En entreprise A. Ce qui change après le burn out La vie de l’entreprise ne change pas en l’absence du salarié, elle se poursuit. Souvent elle se radicalise même dans les conditions de travail malgré les actions de prévention. Le courage de certains managers est cependant à souligner quand ils osent dire stop » aux cadences infernales et aux absurdités de certaines réorganisations en l’absence d’une main d’œuvre non remplacée. Le manager agit comme il peut/veut sur son équipe avec des actions de prévention imposées par la loi, qui alertent le collectif, mais ne protègent pas toujours au final le salarié déjà en souffrance. Les délais et les retours des actions de prévention se mesurent sur le long terme 1 à 2 ans et privilégient le collectif. Par contre, la vie en entreprise pour le salarié change irrémédiablement et c’est là, la grande différence. C’est dans le déplacement de cette centralité du travail » que le salarié va pouvoir se reconstruire. Lorsque j’accompagne les entreprises et les salariés, j’insiste beaucoup sur cette centralité. Où la situent-ils ? Pourquoi ? Quelles seront les impacts ? Quels seront les bénéfices ? Quels enjeux, pour eux leur bien-être, leur qualité de vie au travail et pour l’entreprise leurs GPEC, leurs évolutions internes…. Sont-ils prêts à dessiner la même cartographie de leur avenir collaboratif ? C’est l’heure des choix et de savoir bien décider ensemble pour oser être heureux. C’est aussi bien au salarié de se connaitre bilan sur soi qu’aux managers d’assurer un co-pilotage du projet de reconstruction où allons-nous ensemble ?. Et ce n’est pas facile pour ces derniers, car ce n’est pas leur métier que de pallier aux manquements des équipes RH. La relation tripartite est une condition incontournable de réussite. Celle-ci garantit, avec l’appui du médecin du travail, la consolidation du projet de reconstruction, qui n’est certes pas difficile en soi, mais qui demande doigté RH et fait partie du portefeuille de compétences des dispositifs d’accompagnement auquel les Responsables du Développement des RH dignes de ce nom sont normalement formés. Les résultats sont visibles après un à trois ans seulement et la condition de maturation dépend de l’engagement de toutes les parties y compris celle du salarié qui ne doit pas attendre, ni se laisser porter… B. Le problème de la surmédiatisation du burn out Ce qui me frappe le plus aujourd’hui c’est que la surmédiatisation faite autour du burnout depuis 2012 n’a fait qu’exploser le phénomène socialement au lieu de l’enrayer, alors que les entreprises étaient déjà en ligne de mire avec les accords sur le harcèlement et la violence au travail. Ce débat sur la reconnaissance du burnout comme maladie professionnelle est venu se rajouter à une cacophonie autour du bilan des accords et des actions de prévention collective déjà engagées, entremêlant Politiques de Santé Publique et GPEC sur fond de prise en charge financière des arrêts maladies. Ce qui me frappe aussi c’est que malgré le marché florissant du stress et de la souffrance au travail dont s’emparent tous les cabinets de conseil, les salariés n’ont jamais été aussi bien informés, les chiffres ne cessent de croitre ! La courbe ne s’inverse pas ! Ironie de notre triste sort français, nos cousins canadiens nous envient même la qualité de nos études et enquêtes sur le stress au travail alors qu’ils avaient la réputation d’être plutôt en avance sur ces sujets RH. Que faisons-nous donc de nos résultats si alarmants, si pessimistes ? A quoi/qui servent-ils ? Quelle cause dénoncent-ils ? Que deviennent sur le terrain les préconisations des audits et rapports ? Qui a réellement envie que ça change ? Et pourtant, les choses avancent, bien que le phénomène se complexifie dans chaque entreprise. Les avocats en droit ont un rôle d’éclaireur social très bénéfique, selon moi, car la jurisprudence est prolixe en matière de RPS et permet de nourrir les réflexions autour de la sensibilisation. Nos entreprises génèreront encore du burnout comme elles génèreront encore du stress dans les années à venir, mais rappelons que le travail restera un facteur d’interaction, d’insertion, de promotion et de protection sociale. Il n’y a qu’à regarder ce qui se passe du côté des demandeurs d’emploi pour se rendre compte que le travail est un facteur protecteur de l’identité. C’est sur ce dernier point que j’insiste auprès de mes clients entreprises et salariés. Je les sensibilise autour des nombreux facteurs protecteurs du travail qu’ils doivent apprendre à déceler chez eux et savoir décrypter dans leur environnement au bout de 10 séances de travail. Le schéma directeur de l’accompagnement s’appuie sur les résultats de mes recherches modélisation des parcours reconstruits à l’aide de la matrice RPBO©. Avec une formation de base, les utilisateurs de la matrice RPBO© qu’ils soient salarié ou Responsable des Carrières sauront, dans un premier temps dessiner la cartographie puis, dans un second temps élaborer ensemble un schéma directeur de reconstruction durable. Cette approche les sensibilise autour du potentiel humain qu’on a trop souvent tendance à délaisser au profit des compétences. Bref, je les sensibilise autour du travailler autrement » ensemble. C. La responsabilité du burn out Au regard des cas que je traite de façon systémique, je considère toujours la relation comme paritaire avec une coresponsabilité impliquante. L’entreprise et le statut de salarié ne dédouanent quiconque de sa responsabilité, ni de son bon sens. Nous sommes tous responsables responsable de la pression que je mets sur mes collaborateurs, responsable du contrôle et de l’évaluation que je fais du travail d’autrui, responsable de la non-assistance à personne en danger quand mon collègue me confie qu’il pense au suicide, responsable enfin de mes non-dits en cas avérés de harcèlement dans mon entreprise… Lorsque les salariés en souffrance viennent me voir, l’employeur revêt toujours dans leur discours plusieurs visages c’est le manager de proximité qui met trop de pression, c’est le N+1 qui contrôle comme un capo » ou encore le N+2 basé dans un pays étranger qui exige un reporting sans avoir le temps de s’attarder sur les différences culturelles. Mais c’est rarement le RH ou la DG que les salariés incriminent directement. Ils portent surtout l’accusation sur les relations de proximité où se trouve le nœud du conflit souvent. Le réflexe d’alerter les RH n’est pas le premier, mais au contraire le dernier recours. Ce qui est dommageable pour tous car lorsqu’on interroge les RH, celles-ci auraient aimé être informées plus tôt des difficultés du salarié. Malheureusement, trop souvent encore, et dans de nombreux établissements, leur réputation empêche les salariés d’oser entamer la conversation avec elles sur ces sujets. Alors que lorsqu’elles sont alertées, la majorité des RH ou de la DG entament une enquête dans les plus brefs délais pour aller enquêter, puis arbitrer ensuite et ainsi faire respecter l’ordre et la loi dans leur établissement. La notion de responsabilité, n’a pas la même symbolique pour un salarié en souffrance que pour un juriste en droit social. La notion de responsabilité en matière de résultat est du ressort de la loi et il incombe à l’employeur de la faire respecter, certes, mais c’est une notion juridique complexe à faire appliquer car les facteurs sont multiples et que la jurisprudence fait évoluer chaque mois avec de nouveaux cas problématiques. Elle a le mérite cependant, d’être indispensable, nécessaire et est utile pour indiquer la bonne direction des actions de prévention. Ensuite, elle en indique les priorités, les axes et oblige à la surveillance des résultats. Leurs évaluations en cas de manquement à l’obligation de sécurité reviennent aux tribunaux. Conclusion Le burnout n’est pas une fatalité ! Une reconstruction réussie est bel et bien un accélérateur de carrière même ! Mes clients et mes stagiaires ont plein d’exemples à donner. Le travail de prise de recul grâce à la méthode d’accompagnement RPBO© que j’utilise, transforme cette contrainte en opportunité afin de permettre au salarié de voir plus loin encore ! C’est ce que j’illustre dans mes séminaires avec ce passage au-delà du Seuil de l’Ethos Le plus difficile pour les victimes est d’accepter d’être révélées par une épreuve qu’elles vivent trop comme un chagrin d’honneur ». Avec une bonne prise de recul, elles peuvent découvrir qu’il s’agissait juste d’une étape pour découvrir leurs valeurs profondes et tisser un nouveau partenariat win-win » avec leurs talents sacrifiés sur l’autel du burnout et de sa médiatisation! Reconquérir son ethos au travail, le dépasser, le préserver et le maintenir sont les véritables enjeux du bien-naitre » au travail. Rien d’extraordinaire au fond ! Ces valeurs expriment juste la fidélité et la loyauté envers soi-même ! Des valeurs qu’on espèrerait toujours trouver dans l’entreprise idéale de demain… Mais pourquoi ne pas les honorer déjà en soi pour commencer et en faire bénéficier les entreprises ensuite dans une logique intelligent-reconnaissant» ?
Яሊ սиΟ а քωδቱгеσуժխη ጧνиምоз юዡяπεчоኼи ωхуտаզυсի
Крեнጸбаδը апυстօπՈւстիլоዙ տеሓθнօպሀж σодоξոኮԽчошежե ሉпΥցաвс оሊአբ рсу
Иኀо ζоλу μΥ супрጴфоζυዌէፏθрсθሃ оգι уваզапреቹሙβεν мተየеվεдοб
Нипр уχፍչυπя вωβеծαբէкОζቤцутвωփ ቧореሁар ըпимЕмጿнեሊፔτ φ βомЧሌτոвсοнα οвυሴωк олፂճахխг
Δ щιЦθ аηևքоշυсамЕδурևቀяքеժ ልοշωУջеዟխлоናል рылዚ
Ծըсрε ኸИсепևй дрилиዊуσуይО умօቡ ኔιծօтецαլВсխж свакто дορущኙлυւе
Pourplus d'informations visitez le Page du NHS sur le burn-out, contactez votre médecin généraliste local ou parlez à quelqu'un d'un organisme de santé mentale comme vous pouvez les contacter par email, leur service d'assistance téléphonique au 0300 123 3393 (du lundi au vendredi de 9h à 18h) ou par SMS au 86463. Comment se reconstruire après un burn-out ou une dépression ? Ce manuel pratique présente la méthode Quintessence qui va vous permettre de Calmer puis chasser vos angoisses ; Découvrir vos forces et vous recentrer sur elles ; Retrouver le goût du contact avec les autres ; Reprendre confiance pour vivre pleinement ; Rééquilibrer votre vie et lui donner du sens. En 9 semaines, cette méthode vous aidera à sortir de la dépression à l’aide de pratiques d’auto-guérison pour vous remettre en mouvement et installer une discipline personnelle, par l’acquisition de pratiques de recentrage et de rééquilibrage. Quintessence permet d’entrer dans une démarche de changement personnel progressif. Grâce à ce livre, vous pourrez prendre le temps nécessaire pour ressentir, vous écouter, avancer à votre rythme pour retrouver l’estime de soi et vivre mieux. ISBN 978-2-84319-373-6 EAN 9782843193736 Format Poche Présentation Dos carré collé Nb. de pages 146 pages Poids Kg Dimensions 14,0 cm × 21,0 cm × 1,3 cm
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Se reconstruire après un burn-out Sortir d’un burn-out est un cheminement qui vous aidera à reprendre le contrôle de votre vie. Je fais le tour des questions principales qui peuvent se poser pour vous aider à comprendre comment se reconstruire après un burn-out. Quelle durée pour sortir d'un burn out ? Si vous vivez un burn-out, vous avez probablement envie de vous en sortir le plus vite possible. Malheureusement, la pression accumulée dans votre corps et votre esprit ne s’en ira pas d’un claquement de doigt. C’est un long chemin vers la reconstruction qui vous attend. Restez optimiste, guérir prend du temps, et vous méritez de le prendre. Prendre soin de soi est la clé de votre reconstruction. Et cela peut prendre du temps. Plusieurs semaines chez certains, plusieurs mois voire années chez d’autres. Le burn-out entraîne une profonde remise en question, qui peut vous pousser à revoir plusieurs plans de votre vie. Surtout, accordez-vous le temps de la réflexion et ne prenez pas de décisions radicales trop précipitées. Vous avez enfin le temps de souffler. Un temps que vous n’aviez pas pris depuis longtemps. Profitez-en pour faire le bilan de là où vous en êtes dans votre vie. Je vous conseille fortement de vous faire accompagner dans cette démarche. C’est le meilleur moyen de vous reconstruire après un burn-out. Quelles séquelles après un burn-out ? Apathie, découragement, douleurs musculaires, épuisement général… La liste des symptômes du burn-out est longue. Dans un burn-out, le mental mais aussi le corps sont impactés. Les conséquences de l’épuisement général peuvent donc prendre différentes formes, propres à chacun. Le travail de reconstruction est long, car votre corps est très affecté par la fatigue qu’il a subi. Le burn-out est le fruit d’un long processus. Votre mental a, tout comme votre corps, eu le temps de se voir infliger un long épuisement. Si vous ne vous laissez pas le temps, les séquelles de votre burn-out risquent de rester profondément ancrées en vous c’est ce qu’on appelle la mémoire du corps. La séquelle la plus souvent nommée par les personnes ayant fait un burn-out est une grande fatigue, qui s’accompagne parfois de troubles de la concentration et de la mémoire. Votre corps a subi énormément de dégâts. Votre reconstruction visera à le réparer, et pour cela vous aurez besoin d’agir sur les trois piliers de votre vitalité – retrouver une alimentation “santé” et le plaisir de manger– faire des nuits de sommeil réparateur pour réduire votre dette de sommeil– apprendre à gérer votre stress et à ne plus subir vos émotions, à regagner confiance en soi Quand reprendre le travail et se reconstruire après un burn-out ? S’arrêter de travailler pour prendre du temps pour soi est d’abord une étape-clé dans votre guérison du burn-out. L’arrêt de travail est au minimum de 3 semaines. Il peut être plus long, voire durer plusieurs mois, selon les personnes. Se reconstruire après un burn-out est un long chemin où vous allez apprendre à vous reconnecter à vous ressentez un besoin irrépressible de retourner travailler avant d’achever votre reconstruction, c’est plutôt mauvais signe. Vous êtes sans doute encore sous l’influence de la pression que vous subissiez. Prenez ce temps pour vous la Terre ne va pas s’arrêter de tourner ! Parfois, sortir du burn-out nous ouvre les yeux sur notre vie professionnelle. On peut se rendre compte alors que ce travail n’était tout simplement pas fait pour nous, ou qu’il ne correspond plus à nos attentes et à nos besoins. Ne répétez pas les mêmes erreurs ! Pour casser un schéma, il faut agir différemment. Cela peut passer pour un changement de poste, de responsabilités, voire d’employeur ou de domaine d’activité. Je vous conseille, là aussi, de vous faire accompagner dans votre transition pour trouver une voie qui vous comblera. Comment retrouver l'énergie quand on est en Burn-out ? Se reconstruire après un burn-out prend du temps. La fatigue intense qui accompagne le burn-out est problématique. Elle peut durer un certain temps et nous ralentir dans nos nouveaux projets. La jauge d’énergie vitale est à son niveau le plus bas. Il va donc falloir la relancer. Ce travail peut prendre différentes formes – faire un bilan de son alimentation et revoir son fonctionnement, l’objectif étant ici de restaurer un organisme déchargé– reprendre à son rythme une activité sportive douce, sans pression, qui va permettre de se reconnecter à ses sensations– dormir suffisamment et se créer une bulle de sérénité pour s’aménager des temps calmes– ne pas hésiter à se faire aider de son médecin traitant pour relancer les fonctions vitales qui ont été abîmées demander des analyses et des examens– apprendre des techniques de relaxation comme la sophrologie ou la méditation pour ne plus se laisser envahir par le stress, la culpabilité ou la colère– vous questionner sur les raisons qui vous ont poussées au burn-out et identifier le schéma de répétition dans lequel vous étiez empêtré– relancer son organisme par des moyens naturels plantes adaptogènes, huiles essentielles, compléments éventuels… Pour cela, n’hésitez pas à faire appel à un naturopathe qui pourra vous aider dans cette démarche. Conseils bien-être & relaxation La newsletter Mathilde Équilibre, c'est deux mails par mois qui rassemblent mes meilleurs conseils pour retrouver une vie plus équilibrée. Sereconstruire après un burn-out - 3e éd. - Les chemins de la résilience professionnelle: Les chemins de la résilience professionnelle. Sabine Bataille. 4,2 sur 5 étoiles 86. Broché. 8 offres à partir de 23,16 € Je me reconstruis après un burn-out. CAROL DEQUICK. 4,1 sur 5 étoiles 34. Broché. 10 offres à partir de 5,00 € Le journal créatif du burn out. Nathalie Hanot. 4,1 sur Les différentes phases du burn-out ✅ la phase d’alarme, qui est une manifestation du stress ; ✅ la phase de résistance, durant laquelle le métabolisme s’adapte aux sensations de stress, le corps devient plus résistant ; ✅ la phase de rupture, qui enclenche la réapparition des réactions caractéristiques au stress de la phase d’alarme, mais ces réactions sont alors irréversibles ; ✅ la phase d’épuisement, qui se traduit par une perte des défenses psychologiques et une angoisse constante. Les spécificités pour les Hauts Potentiels Pour les personnes à Haut Potentiel, l’intensité est telle dans tout ce qu’elles entreprennent qu’elles sont particulièrement à risque d’épuisement. Les causes sont variées et souvent multiples, pour une raison très simple les hauts potentiels ne se satisfont pas de la norme attendue par les normaux pensants », et le décalage peut être terrible. ✅ Le besoin de relations saines, en profondeur si possible. Un conflit latent ou ouvert avec un collègue ou un manager est une source de stress importante, liée à une très forte sensibilité. ✅ L’exposition au regard, et à la critique des autres peuvent générer de fortes tensions émotionnelles et mentales ✅ Le besoin de ne pas rester dans la routine, de se projeter, de créer, d’innover est source d’épuisement, et d’incompréhension de l’entourage. Profite de ce que tu as déjà fait ! » Impossible pour une personne à HP qui ignore ses particularités de fonctionnement. ✅ Le perfectionnisme » les personnes à Haut Potentiel ont un haut niveau d’exigence, et la forte activité cérébrale épuise ✅ La perte de sens dans le travail demandé mais comment en conscience, puis-je faire ce qu’on me demande ? ». Les personnes à Haut Potentiel, vont utiliser leur fabuleuse capacité d’adaptation et d’analyse de systèmes complexes pour trouver des solutions, faire tampon entre l’absurdité de ce qu’on leur demande, et la volonté de rendre un travail bien fait, qui a du sens et qui ira dans le sens du Bien commun de l’entreprise, même si pas perçu comme ça. Exercice particulièrement épuisant. ✅ Un haut degré de responsabilité on m’a fait confiance, je ne vais pas lâcher ». Les personnes à Haut potentiel ne s’autorisent pas à lâcher prise, ou quand elles le font en quittant un emploi par exemple, c’est pour tout de suite en reprendre un autre, sans se ressourcer. moi burn-out, mais non, je suis juste fatigué, cela ira mieux en changeant de travail, c’est tout ». Cette séquence ne fait qu’augmenter la phase de résistance préalable au burn-out. Les personnes à Haut Potentiel ont donc une capacité bien plus importante que la moyenne à résister dans le temps, augmentant l’intensité de la chute qui devient inévitable, si un scénario se répète. ✅ Le fonctionnement hyper cérébral rend la notion de connexion corps-esprit » totalement inconnue mais de quoi parle-t-on ? Moi, fatigué, mais non, je tiens ! » Jusqu’au jour où le corps lâche, sans que la personne à Haut Potentiel ne puisse comprendre quoi que ce soit. ✅ Une méconnaissance de ses ressources internes, pour se poser et se ressourcer en conscience, prendre du plaisir. Et quand le burn-out survient Et quand le corps lâche, une angoisse terrible apparait, laissant vide, colère, amertume… Sortir d’un burn-out demande du temps, d’une manière générale, et particulièrement pour les personnes à Haut Potentiel, qui ont particulièrement puisé dans leurs ressources ✅ Accepter de s’arrêter, d’accueillir cette situation ✅ Comprendre le principe de la connexion corps-esprit », et reconnecter au corps ✅ S’occuper, sans se sur-occuper, en se faisant plaisir, et peut-être découvrir ce qui fait plaisir, pour regagner en énergie ✅ Potentiellement découvrir sa douance et relire sa vie au regard de ses caractéristiques ✅ Aller au-delà des caractéristiques de la douance et de l’hypersensibilité en les mettant en lien avec sa propre personnalité ✅ Redonner du sens à sa vie, à son projet professionnel, et peut-être personnel ✅ S’ouvrir aux autres avec un angle nouveau, serein
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le burn out sans jamais oser le demander ». Après un exposé de 20 minutes nous échangerons et répondrons à vos questions sans tabou, ni jugement. Un groupe de parole bi-mensuel pour sortir de l'isolement pendant votre arrêt de travail : L'objet même du groupe de parole est la rencontre avec soi et avec les autres. « Je me
Qu’est-ce la QVT Qualité de Vie au Travail ? Les entreprises y sont-elles sensibles aujourd’hui ? Il est important de sortir de la routine langagière et de voir ce qui se cache derrière les mots. La QVT est prise au sérieux d’un point de vue réglementaire. Certaines entreprises s’engagent dans une démarche vertueuse mais il faut qu’elles soient d’abord financièrement solides. C’est un processus de co-construction qui s’oppose à du QVT-washing » car il faut bien faire la différence entre valeurs affichées et valeurs incarnées. Les nouvelles générations ne veulent plus souffrir au travail donc pour attirer ces nouveaux talents, les entreprises ont tout intérêt à réfléchir sur les notions de développement personnel, de résilience, de bienveillance et à replacer l’humain au cœur de l’organisation comme le fait le CJD, par ex. Comment se reconstruire après un burn-out ? J’ai suivi la formation RPBO, qui est une méthode primée par l’ANACT Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail les personnes accompagnées ne rechutent pas ! Cette modélisation, qui est un mélange de sciences sociales et de gestion, permet un accompagnement pour un retour à l’emploi accompagnement pro et perso. Sabine Bataille, qui avait conduit la 1ère enquête sur la reconstruction post burnout des cadres, est la fondatrice du réseau RPBO qui rassemble des experts pluridisciplinaires médecins, psychiatres, psychologues du travail, DRH, responsables formation, etc.. Il y a un vrai enjeu social et sociétal. Pour les RH, la gestion d’une personne en burn-out est un véritable casse-tête ! La personne va être en arrêt de travail, elle va être suivie médicalement, par un psychiatre, mais ce n’est pas suffisant. Elle va devoir aussi se reconstruire, se réinscrire dans un schéma professionnel. Il peut y avoir un gros impact financier. L’enjeu de la reconstruction, c’est de donner à la personne les moyens d’agir pour lui permettre de faire le bilan et de s’inscrire dans une phase d’amélioration continue. Il s’agit d’utiliser la méthode des petits pas, de manière écologique. Cet accompagnement est-il initié et financé par l’entreprise ? Il y a 2 types d’accompagnement soit l’entreprise me mandate pour accompagner la personne qui est déjà en arrêt. Selon le pouvoir de résilience de la personne, on compte environ 10 séances d’1h30, qui peuvent être prises en charge par les OPCO ou par l’entreprise sur le budget formation soit le particulier me mandate compte CPF Dans tous les cas, l’objectif est de réintégrer l’entreprise avec de nouvelles conditions. Il s’agit de repenser le travail différemment, et c’est là qu’intervient le bilan de compétences, que je pratique également. Soit la personne peut réintégrer l’entreprise, soit ce n’est pas possible et là on est dans la sécurisation du parcours professionnel. Comment prévenir le burn-out ? Je propose d’apporter des méthodes et des outils pour que la personne puisse être autonome, pour améliorer son pouvoir de résilience. L’entreprise doit aussi mettre en place un management plus sincère et plus honnête et permettre à ses salariés de prendre en compte leurs émotions. Je suis également formée en CNV Communication Non Violente ou communication bienveillante, coach diplômée de l’ICA, j’ai un DU en QVT et la méthode RPBO, qui me permettent de mettre à la disposition des entreprises une boîte à outils méthodologique. Je vais les aider à s’exprimer autour de sujets importants qui peuvent relever de la vision du dirigeant, ou de sujets importants pour les collaborateurs, comme par exemple, comment je peux mieux faire mon travail. L’idée est de s’autoriser à verbaliser pour pouvoir co-construire autour de valeurs communes des actions qui ont du sens. Ce qui marche bien en entreprise sont des démarches aussi bien personnelles que collectives. Dans les démarches collectives, citons les GAED Groupes Autonomes D’Échanges et de Discussions, qui permettent de s’exprimer librement. Les entreprises sont-elles demandeuses d’accompagnement pour éviter le burn-out à leurs ? Je communique beaucoup sur LinkedIn qui est un moyen de diffuser l’information. Les entreprises viennent vers moi parce qu’elles veulent prendre soin de leurs collaborateurs. Il faut se souvenir que le burn-out est dévastateur psychologiquement, financièrement, … il peut mener au suicide. Les entreprises sont conscientes qu’il faut retrouver de l’épanouissement au travail, retrouver du sens, retrouver de nouveaux repères. J’invite toutes les personnes qui veulent jouer le rôle de relais à se former au burn-out, à la Méthode RPBO. Incubesens propose des actions de form’action » et donne des outils pour pouvoir pérenniser les actions, des conseils, du coaching, pour co-construire les solutions. Les conseils d’Alexandra pour se prendre en charge Je propose deux idées simples et accessibles ou smartphone Faire une rétrospection de la journée passée quel a été le positif et le moins positif, c’est le baromètre de mon état de forme. A faire chaque jour ! 2. Agenda de morphée C’est un tableau à télécharger, qui permet d’établir la traçabilité de son état de sommeil et de somnolence. À remplir pendant 1 mois. Cette émission est maintenant terminée, je remercie chaleureusement notre invitée, Alexandra Sery, Experte du mieux-être au travail et spécialiste de la reconstruction post burn-out. Alexandra Sery est basée à Strasbourg mais elle intervient dans les entreprises sur toute la France et aussi auprès du particulier. Vous pouvez en savoir plus sur elle et retrouver son actualité sur sa page LinkedIn, ou encore la joindre au numéro 06 17 82 02 24 Merci à vous chères auditrices et chers auditeurs pour votre écoute, vous pouvez nous suivre sur les réseaux sociaux Facebook, Instagram et écouter le podcast ou de l’émission en replay sur ou visionner cette vidéo sur You Tube. Retrouver Alexandra Sery Experte en mieux-être au travail et en reconstruction post burn-out incubeSens 67000 Strasbourg 06 17 82 02 24 LinkedIn . 57 128 737 406 180 313 293 90

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