Lâaccueil et lâĂ©coute, par les professionnelles de la petite enfance, des parents qui leur confient quotidiennement leurs enfants Ă la crĂšche sont primordiaux ni bĂ©bĂ©s ni parents Ă la consigne !Ni bĂ©bĂ©s ni parents Ă la consigne ! Lâaccueil et lâĂ©coute, par les professionnelles de la petite enfance, des parents qui leur confient quotidiennement leurs enfants sont primordiaux. Dans les lieux dâaccueil de la petite enfance, la qualitĂ© de la rencontre avec les familles constitue un enjeu essentiel pour offrir aux tout-petits une premiĂšre entrĂ©e en sociĂ©tĂ© qui respecte leur rythme et leur vulnĂ©rabilitĂ©. Cette recherche coopĂ©rative montre quâĂȘtre Ă lâĂ©coute des parents, de leurs histoires, leurs Ă©motions et leurs conceptions Ă©ducatives singuliĂšres nĂ©cessite un vrai travail dâĂ©laboration dans les institutions de la petite enfance, ce qui requiert du temps et des conditions favorisantes. Ă partir de situations de la vie quotidienne en crĂšche, les analysent comment se construisent ces savoirs professionnels subtils. Ils mettent en Ă©vidence le paradoxe entre le manque de reconnaissance des professions de lâĂ©ducation et du soin dans notre sociĂ©tĂ© et lâimportance quâelles revĂȘtent pour la santĂ© des plus vulnĂ©rables, des nourrissons aux personnes ĂągĂ©es.
Pasde bĂ©bĂ© Ă la consigne ! vendredi 12 mars 2010. DĂ©ferlante de la petite enfance pour le retrait du nouveau dĂ©cret sur lâaccueil collectif. CommuniquĂ© de presse. Le gouvernement nâentend pas notre voix Professionnels et parents, nous ne lĂącherons pas ! Ce 11 mars 2010 marque la mobilisation dâune ampleur exceptionnelle des professionnels de la petitel'essentiel Une centaine de professionnels de la petite enfance se sont rassemblĂ©s, ce mardi 14 janvier, devant la prĂ©fecture Ă Rodez, Ă l'appel de la CFDT. Les agents des crĂšches, haltes-garderies et les assistantes maternelles refusent les mesures qui dĂ©couleraient de la prochaine ordonnance et dĂ©crets, actuellement Ă l'Ă©tude. "Les bĂ©bĂ©s ne sont pas des sardines", "les bĂ©bĂ©s ne sont pas du bĂ©tail"..."Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne", des phrases chocs, en forme de slogans. Les professionnels de la petite enfance craignent des conditions d'accueil, au rabais, des chĂšres tĂȘtes blondes. Pour cela, ils se sont rassemblĂ©s, ce mardi 14 janvier, devant la prĂ©fecture aveyronnaise. Travaillant indiffĂ©remment au sein des crĂšches et des haltes-garderies, mais Ă©galement des assistantes maternelles, redoutent la prochaine ordonnance et ses dĂ©crets, sur lequel planche actuellement le gouvernement. Pour les syndicats dont la CFDT Inerco, la CGT et FO, ainsi que le mouvement national "Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne" les conditions d'accueil des petits seraient assouplies par l'ordonnance. "Nous voulons savoir quel avenir nous attend et comment allons-nous nous occuper des enfants ? On nâentend pas les mettre dans une piĂšce et fermer la porte derriĂšre", explique GaĂ«l Lafarge, secrĂ©taire dĂ©partemental adjoint CFDT. Et d'ajouter "les structures d'accueil sont dĂ©jĂ saturĂ©es. Aujourd'hui, la capacitĂ© est de 110%. Le gouvernement voudrait la faire passer Ă 115% !". Les manifestants craignent Ă©galement la dĂ©valorisation des diplĂŽmes du personnel. Avantles dĂ©crets dĂ©rogatoires adoptĂ©s durant la crise sanitaire, seules les microâcrĂšches avaient cette possibilitĂ© (rester seul jusquâĂ 3 enfants), aujourdâhui toutes
CommuniquĂ© de presse du collectif "Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne" dont la FSU Territoriale est membre. AprĂšs le drame survenu la semaine derniĂšre dans une microâcrĂšche de la ville de Lyon, nous nous associons trĂšs sincĂšrement Ă la douleur de la famille, et nous rappelons que seuls les services de police et de justice sont fondĂ©s Ă faire la lumiĂšre sur cet Ă©vĂ©nement tragique. Tout en faisant preuve de la plus grande prudence quant aux liens Ă Ă©tablir entre cela et la situation gĂ©nĂ©rale des crĂšches, le collectif Pas de bĂ©bĂ©s Ă la consigne rappelle quâil alerte depuis des annĂ©es sur la dĂ©gradation des conditions dâaccueil des jeunes enfants, notamment en structures collectives, et sur celle des conditions de travail des Le collectif sâest mobilisĂ© depuis 2018 avec de trĂšs nombreux collĂšgues pour dĂ©noncer la rĂ©forme, dite loi ASAP, des modes dâaccueil portĂ©e par le gouvernement Macron, qui aboutit encore Ă dĂ©qualifier les mĂ©tiers de la petite enfance et Ă dĂ©rĂ©glementer le secteur. Nous avons fait des propositions, nous avons manifestĂ© mais nâavons jamais Ă©tĂ© entendus, pas plus que la Commission des 1000 premiers jours qui a Ă©galement proposĂ© vainement au gouvernement de rĂ©hausser les standards dâaccueil en crĂšche. Depuis longtemps, nous affirmons que rester seul en accueil collectif avec un ou plusieurs enfants ne permet pas de garantir la sĂ©curitĂ© des enfants et des professionnels. Avant les dĂ©crets dĂ©rogatoires adoptĂ©s durant la crise sanitaire, seules les microâcrĂšches avaient cette possibilitĂ© rester seul jusquâĂ 3 enfants, aujourdâhui toutes les structures collectives peuvent utiliser cette disposition. Par ailleurs les conditions dâaccueil sont devenues extrĂȘmement compliquĂ©es manque de personnel, dĂ©gradation des taux dâencadrement, recours Ă du personnel peu qualifiĂ©, possibilitĂ© dâaccueil en surnombre des enfants tous les jours. Ces situations du quotidien conduisent les au bord de pratiques quâils jugent euxâmĂȘmes potentiellement maltraitantes, selon de nombreux tĂ©moignagescf. Sâil est bien Ă©vident que la responsabilitĂ© civile et pĂ©nale est engagĂ©e pour tous les professionnels du secteur et que chacun doit rĂ©pondre de ses actes, les questions se posent quant aux responsabilitĂ©s des pouvoirs publics et Ă celles des gestionnaires des Ă©tablissements dâaccueil, de garantir une rĂ©glementation et son application pour offrir des conditions dâaccueil aux jeunes enfants, en toute sĂ©curitĂ© psychique et physique dans tous les modes dâaccueil. Documents associĂ©s
. 734 745 308 219 444 580 151 181