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Leréalisateur de 86 ans se met en scène dans sa maison du Sud de la France. Y défilent les femmes de sa vie. Le film était présenté hors
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AlainSembène (Fils aîné du cinéaste Sembène Ousmane) -“Mon père était un homme sans compromission” Le Patriote : Le 21ème
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Afinde le stabiliser, le père laisse son fils à sa propre mère. Problème : le fils va y découvrir que son grand-père était un peintre de talent et va Lire plus. I'm A Rocket Man
Ils étaient tous deux des patrons les Renoir, Pierre-Auguste et Jean. Le premier dans le domaine de la peinture, option impressionniste, le second, fils du premier, dans celui du 7ème art. L’histoire de leur relation, celle d’un fils à son père, celle d’un créateur à un autre créateur, se nourrit de nombreux fantasmes, bien souvent suscités par le fils prodige, qui consacra à son père un livre qui fit date Renoir par Jean Renoir paru en cette relation que l’exposition Renoir père et fils, Peinture et cinéma, jusqu’au 27 janvier 2019 au Musée d’Orsay, et le catalogue qui la complète explorent à travers le dialogue fécond et parfois paradoxal de ces deux monstres sacrés. Paradoxal car les relations directes entre le père et le fils furent limitées. Famille bourgeoise fin 19ème oblige, parent et enfant se rencontrent peu au quotidien et parlent encore moins. Néanmoins les longues séances de peinture où papa croque son fils chéri ont tissé des liens indéfectibles et fructueux pour l’histoire de l’ / ImmobilitéEntre ces deux-là tout est question de mobilité et d’immobilité. Dans la vie et dans l’art. L’immobilité de l’enfant-modèle, tenu de ne pas bouger quand Renoir le peint au bras de sa mère, en adolescent-chasseur ou en céramiste. L’immobilité de Renoir Père aussi dont seules les mains s’activent à la tâche. Immobilité qui devient totale face à une paralysie progressive particulièrement éprouvante. À cette polyarthrite rhumatoïde invalidante répond en écho la claudication du fils, héritage d’une blessure de la Grande Guerre. Une mobilité chancelante l’art, c’est différent. Le peintre n’a jamais vraiment cherché à capter le mouvement. Quelques œuvres tentent vainement de saisir l’agitation du monde tel Le Bal du Moulin de la Galette, mais sans plus. Pour le fiston, c’est justement le mouvement de l’image qui le grise. Découvrant le 7ème art via son jeune frère, il s’amourache du nouveau média en dévorant avec gourmandise tous les Charlot. Dès 1924, il se lance dans la réalisation, poussé par une ambitieuse jeune Hessling, une femme en communLa carrière de Jean Renoir dans le cinéma muet est associé de façon indélébile à la présence sur les écrans de sa jeune épouse et vedette Catherine Hessling, star des années folles qui disparaîtra des radars quand elle divorcera de son époux de réalisateur. Jean, lui, deviendra, la décennie suivante, l’immense artiste célébré que l’on sait. Catherine Hessling, de son vrai nom Andrée Heuschling, fut le modèle préféré de Pierre-Auguste Renoir entre 1915-16 car elle repoussait encore moins la lumière que celle de tous les modèles qu’il avait eu dans sa vie ». Comme l’a montré le récent film de Gilles Bourdos Renoir, 2013, Andrée était une jeune femme très ambitieuse, désireuse de devenir le pendant d’une Garbo en France. À la mort de Pierre-Auguste Renoir, elle épouse son fils Jean, l’exhortant à abandonner la céramique pour investir son hypothétique talent et sa réelle fortune dans le 7ème art. Avec génie, elle s’invente alors une personnage glamour et fait preuve d’un talent hors-norme Parmi les nombreuses qualités de Catherine, il y en avait une qui me fascinait c’était son sens innée de la féerie. Je vous ai parlé de la stylisation de son jeu et de son maquillage. En vérité, ses gestes de pantin et son apparence ressortant de la pantomime, n’ajoutaient rien à son irréalité. Même revêtue d’une robe banalement à la mode et sans maquillage du tout, elle ressortait de la fantasmagorie. » Jean Renoir – 1972Une somme d’informationsParmi les points communs du père et du fils nous pourrions encore citer la céramique et la littérature de la fin du 19ème siècle que chérissait la famille Zola, Maupassant, Mirbeau…. Le catalogue de l’exposition d’Orsay, en 11 articles aussi référencés que passionnants, décode ainsi ces points de contact entre l’œuvre du cinéaste et du peintre qui vont bien au-delà d’un jeu d’influence et de transposition. A travers des tableaux, des photographies, des costumes, des affiches, des dessins, et des documents, pour certains inédits, il explore des thèmes le rôle du modèle féminin par exemple et des géographies la Seine, Montmartre, le Midi communs à deux œuvres que réunissent peut-être plus sûrement encore un goût de la liberté et une profonde humanité. La lecture de ce bel ouvrage vous donne la furieuse envie de courir à l’exposition Renoir père et fils et de revoir encore et encore La règle du jeu et La Grande plus si affinités
Sonpère, Ernest Ferdinand Pire, et son fils, Ferdinand Pire, sont également peintres. Son père était également photographe et cinéaste. Sa petite-fille, Danaë Pire, pratique la technique de la peinture sous verre. Œuvres. Ses œuvres sont exposées dans les musées suivants : Musée royal de l'Afrique centrale
REPORTAGE - Disparu il y a cinquante ans, le peintre cubiste fera l'objet à la mi-septembre, au Grand Palais, d'une grande et spectaculaire rétrospective - la première depuis 1973. Dans le petit village normand où il a vécu et travaillé jusqu'à sa son dernier souffle, personne ne l'a Bentley. Tout le monde à Varengeville-sur-Mer se souvient de la Bentley de Georges Braque. Grise et noire. Il raffolait du gris, Braque, et des voitures. Un temps, il eut même des Alfa Romeo rouges qu'il repeignait dans cette couleur. A Varengeville, située à 12 kilomètres à l'ouest de Dieppe, en Seine-Maritime, la Bentley était conduite par un chauffeur en livrée qui l'amenait en réparation au garage Blondin, à l'entrée du village. Le garage est toujours là, ainsi que la maison du patron», comme l'appelait Jean Paulhan, à l'autre extrémité, au bord d'un chemin qui porte aujourd'hui le nom de Braque, connu autrefois sous la désignation de chemin communal numéro a façonné Varengeville comme Varengeville a modelé sa palette. Ils ont fini par se confondre, sous le même ciel, au bord des hautes falaises blanches et de la mer qui se dérobe au-delà des champs et des valleuses. Il y fit construire sa maison en 1929 et, jusqu'à sa mort en 1963, y passa la moitié de l'année. Trente-quatre années de travail, de marche, de fêtes en famille ou avec les amis Miró, de Staël, Prévert, Char, Renoir le cinéaste et même Varengeville, il y avait la Bentley, mais aussi la Simca Grand Sport cabriolet. Braque, se souvient Guy Blondin, le fils du garagiste qui entretenait les voitures du maître, il ne faisait de mal à personne. Il faisait son petit machin de son côté.»Le petit machin», c'est-à-dire son œuvre de géant de la peinture moderne. Braque ne détestait pas les pointes de Bentley et la Simca Grand Sport s'arrêtent devant un portail bleu recouvert de mousse verte. La demeure de Braque ne se voit pas. Elle tourne le dos au regard, est enfouie sous la frondaison des arbres à travers laquelle passe un pinceau de soleil. La végétation dense recouvre la maison rectiligne de briques et de ciment, au toit de tuiles. Les herbes folles poussent dans le jardin. La propriété est inhabitée depuis la mort du peintre et de son épouse, Marcelle. Conçue selon une idée de Georges Braque - il la voulait simple, épurée -, d'après les plans de l'architecte d'origine américaine Paul Nelson, autre habitant de Varengeville. Sur une photographie de Mariette Lachaud, la gouvernante de la famille Braque, mais surtout une remarquable photographe, on voit Braque assis, entouré de Paul Nelson et des ouvriers du chantier. Braque n'a jamais oublié que son père était à l'origine peintre en falaises que Monet avait peintes naguèreA côté de la demeure principale se trouve l'atelier avec sa verrière. Il y a encore quelques années, les enfants de Varengeville ou les admirateurs pouvaient y pénétrer et ramasser quelques pigments. Restent les troncs d'arbres émondés sur lesquels il aimait poser les blocs de craie qu'il travaillait, sculptait. Né à Argenteuil en 1882, Braque a passé toute son enfance au Havre avant de venir à Paris, de faire escale dans le Sud fauviste, d'être blessé à la tête à la guerre de 14 avec le grade de sous-lieutenant cette proximité avec la mort si déterminante et de s'implanter dans le pays de Caux, royaume de la craie, de la glaise, fouetté par une mer verte, grise, laiteuse selon les saisons. Il suffisait à Braque de sortir de chez lui, de traverser la route départementale, d'emprunter une sente herbeuse pour rejoindre la route de l'église, avant de descendre le sentier qui longe le presbytère, de passer devant la cabane du douanier peinte par Monet pour atteindre la gorge des Moutiers et la un homme du grand air, un promeneur, un cycliste. Plus jeune, il arpentait à vélo les environs du Havre. Marcher, pédaler, se concentrer. Tous les témoins ont été fascinés par l'intensité de son regard comme s'il s'abîmait dans le paysage. Braque était enraciné dans la terre», écrit son remarquable biographe, Alex Danchev, auteur de Georges Braque, le défi silencieux.Je travaille avec la matière et non pas avec des idées»,justifiait-il. Ou comment être cubiste et paysan. La nature qu'il avale, digère dans le sillage de la baleine Moby Dick, une de ses grandes lectures. Du Normand, il a le goût du silence, de la spiritualité et la méfiance de l'engagement politique, des idéologies à l'unisson de la nature bien plus que la copierLa terre de Varengeville, cette campagne à la mer, est cisaillée par quatre gorges qui s'ouvrent sur la Manche Les Moutiers, Vasterival, Le Petit Ailly et Mordal. A l'entrée de l'une d'elles, un panneau d'interdiction de stationnement sauf pêcheurs, artistes peintres, cinéastes professionnels».Avant la Seconde Guerre mondiale, les pêcheurs laissaient leur doris sur les galets, ces fameuses barques qui serviront de modèle à Braque. Braque peint ses barques hors de toute présence humaine, le plus souvent échouées sur des galets, au pied des falaises crayeuses, devant des mers sombres et des ciels d'orage», écrit l'historien d'art Edouard Dor. On dirait en effet des morceaux de bois brûlé, des spectres. Braque sort son carnet, fait quelques croquis - il ne peint pas sur le motif. Il a une fascination pour le minéral. Aller au-delà des apparences, atteindre l'arête, la part sombre et dérobée de chacun, de chaque chose. Il a toujours aimé l'art étrusque. Et sur le mur d'enceinte de l'église Saint-Valéry qui domine la gorge des Moutiers, sa phrase qui sert presque de mot d'ordre pour le cinquantième anniversaire de sa mortJ'ai le souci de me mettre à l'unisson de la nature, bien plus que de la copier.»Braque ne se limite pas à Varengeville, il va dans les villages alentour, à Saint-Aubin-sur-Mer la plage de Saussemare, à Veules-les-Roses.Il récupérait de grands galets, se remémore le galeriste Quentin Laurens, son héritier et filleul de sa femme Marcelle. On allait déjeuner au restaurant mais on allait également pique-niquer.»La mer mais aussi les champs. Sur les photographies de Mariette Lachaud - où l'on découvre un Braque intime, inédit -, exposées cet été à la mairie de Varengeville avant de rejoindre le Grand Palais, on le voit assis sur une charrue, l'air joyeux.Il aimait les agriculteurs,affirme Yves Sagaert qui se souvient de Braque venant à la ferme de son père Norbert chercher du sa maison, il avait une vue magnifique sur la plaine.» Cette grande plaine du pays de Caux, royaume des oiseaux, des corbeaux, autre motif de grands oiseaux volaient dans l'atelier de BraqueSon lait, il allait le chercher aussi chez Paul Lavenu, son voisin, garde champêtre redouté, dont le képi et la haute taille lui donnaient une ressemblance avec le général de Gaulle. Sa femme s'appelait d'ailleurs Yvonne. Paul Lavenu entretenait le jardin de BraqueLe samedi, Mme Braque emmenait tante Yvonne au marché de Dieppe dans la Bentley», se souvient Véronique Fredou, nièce des Lavenu, qui montre un fauteuil en osier au liseré rouge ayant appartenu aux Braque, offert à son oncle et sa tante. J'ai des cartes postales de Mme Braque qu'elle envoyait avant leur arrivée à Varengeville. Elle utilisait le mot “maître” pour parler de son mari. Et s'assurait que le jardin était bien entretenu. “Le maître demande si Paul a bien planté les graines.”»Quand on interroge les Varengevillais sur le peintre, ils répondent en chœur Un homme discret.»Il était assez secret, le père Braque, se rappelle Michel Viandier dont le grand-père, Louis, a construit la maison du peintre, voire un peu distant.»On voyait surtout Mme Braque dans Varengeville, affirme Danièle Martin, infirmière retraitée. Elle était très généreuse avec les enfants de la commune.»Braque n'était en rien un personnage austère ou hautain.Dans la maison de Varengeville ça rigolait beaucoup, se souvient Quentin Laurens. L'existence y était belle et simple. Le matin, Braque allumait un feu dans la grande cheminée. Je me souviens de belles flambées et de soirées au coin du feu et de la lumière orangée du salon, reflétée par un abat-jour de couleur safran. J'avais le droit aussi d'aller dans son atelier et de le regarder travailler. Il avait des oiseaux qu'il lâchait pour mieux les peindre. Il découpait et assemblait ses toiles lui-même car ses formats ne se trouvaient pas dans le commerce. C'est vrai, il aimait le silence! Mais le dimanche, par exemple, le curé, le père Lecoq qui avait de l'embonpoint, venait déjeuner. Et les fins de repas tournaient aux plaisanteries de caserne.»Marcelle Braque allait chaque dimanche à la messe. Elle y avait sa chaise.Georges Braque a beaucoup fait pour la paroisse, assure le maire Patrick Boulier qui tient à ce que sa commune lui rende hommage grâce à des expositions, concerts et a non seulement créé des vitraux pour l'église Saint-Valéry et la chapelle Saint-Dominique, mais aussi participé à leur entretien.»Braque, ce n'est pas seulement un souvenir mais une sorte de saint terriblement vivant. Je me suis souvent recueilli devant son vitrail, L'Arbre de Jessé,pour lui demander de l'aide», reconnaît le peintre Jean Renut dont la cote internationale a flambé en quelques années et qui a créé lui aussi un vitrail pour l'église, représentant le Christ sur sa pense à Braque dix fois par jour. Quand j'avais une vingtaine d'années, je me suis même endormi une nuit devant sa tombe. Braque c'est toujours le patron!»Braque, enterré au cimetière marin dans le même caveau que son épouse et Mariette Lachaud. Braque, dont la tombe est veillée par un grand oiseau blanc sur une mosaïque bleue. Braque, fouetté par les très grands vents. Braque, le regard tourné selon les mots de Prévertvers la mer étoilée, la mer entoilée»A lire Georges Braque, le défi silencieux», d'Alex Danchev Hazan et Sur les barques de Braque», d'Edouard Dor Editions Michel de Maule..L'injure faite à Georges BraqueIl est avec Picasso, l'inventeur du cubisme, mais c'est à l'artiste espagnol que la postérité a attribué la paternité du mouvement. Récit de l'une des grandes injustices de l'histoire de l'art. En présentant Braque à Picasso fin 1907, Apollinaire ne se doutait pas du dialogue créatif qui allait naître entre les deux peintres. Au moment de leur rencontre, Picasso et Braque occupaient des places très différentes dans le paysage artistique parisien. Picasso était déjà considéré comme une personnalité forte et indépendante. Des collectionneurs avaient acquis des toiles de ses périodes bleue et rose et l'intérêt qu'Ambroise Vollard, le marchand le plus clairvoyant du temps, portait à son œuvre, ne faisait qu'ajouter à son prestige. La carrière de Braque avait été moins précoce, et plus lente. Jusqu'à ses magnifiques toiles fauves exposées au Salon des indépendants de 1907 La Baie de La Ciotat, il n'avait rien fait de particulièrement en 1908 que Picasso et Braque commencèrent à se voir quotidiennement, à visiter ensemble musées et expositions, à avoir de longues discussions et à se montrer leurs œuvres. Ils furent surpris de constater que leurs recherches allaient dans la même direction Braque, Maisons à l'Estaque ; Picasso, La-Rue-des-Bois.Mais de quelles recherches s'agissait-il? On comprend l'ahurissement des contemporains devant ces toiles cubistes» où Braque et Picasso semblent voir le monde à travers un miroir brisé. Les cubes eux-mêmes tendent à disparaître pour faire place à des angles aigus, à des plans stridents et brefs, à des triangles imbriqués les uns dans les autres Braque, Joueur de mandoline. Les objets n'ont plus de contour et paraissent s'être cassés. La vision cubiste n'est plus celle de l'apparence, mais celle de l'esprit et de l'intelligence. Entre les deux artistes, les variations sont infimes primauté de la figure humaine chez Picasso, qui cristallise la zone des visages ; obsession de la nature morte chez Braque, désireux de maintenir un contact avec la réalité. Ces grands duos permettent d'entrer dans le jeu d'échanges au jour le jour, de déceler la spécificité des démarches au sein de recherches communes, d'approcher deux tempéraments de natures contraires, qui sont allés prendre chacun chez l'autre ce dont il avait besoin pour avancer Picasso, une aptitude à sérier les problèmes picturaux et de la rigueur ; Braque, de l'énergie et de l' la déclaration de guerre, Braque dut rejoindre son régiment à Paris. Picasso l'accompagna à la gare d'Avignon. C'est là que prit fin leur dialogue de plusieurs années. Tout de suite, la plupart des écrivains et des critiques firent de Picasso le fondateur du cubisme. Pire quand Braque était mentionné, on le citait comme simple disciple. Il aurait pourtant suffi de mettre en parallèle des toiles des deux artistes pour reconnaître leur parfaite connivence, mais les raisons de la primauté de Picasso aux yeux du public étaient évidentes sa personnalité était plus flamboyante que celle de Braque. Tous voyaient en lui le chef de file de la peinture d'avant-garde. Ce n'est qu'après la guerre que l'on commença à comprendre le véritable rôle de Braque dans l'invention du cubisme. Daniel Henry Kahnweiler, qui fut leur marchand à tous deux, écrivit en 1920 Dans l'élaboration du nouveau style, leurs apports à l'un et à l'autre furent étroitement entremêlés. Leur quête mentale mutuelle et parallèle a scellé l'union de deux tempéraments tout à fait différents.»Désormais séparés, les deux artistes continuèrent à s'informer l'un de l'autre, mais quelle différence entre Picasso, statufié de son vivant, qui transforme en or tout ce qu'il touche et Braque dont la vie, sans hardiesse, n'éclaire nullement sa peinture! Alors que Picasso a droit tous les ans à un cortège d'expositions des deux côtés de l'Atlantique, où la seule mention de son nom assure une cohorte de visiteurs, la rétrospective que le Grand Palais consacre à Braque cet automne est la première depuis près de quarante ans. Par bonheur, tout y est, ou presque, tout ce qu'on pouvait espérer, les chefs-d'œuvre et les œuvres clés. On y retrouvera la prédilection de Braque pour les intérieurs et les natures mortes, la lente et profonde réflexion qui n'a cessé de soutenir ses inventions plastiques et la sobre gravité de sa palette qui font de lui l'héritier des grands maîtres du classicisme français, de Nicolas Poussin à Paul PratGrand Palais, du 18 septembre 2013 au 6 janvier 2014
Ilsétaient tous deux des patrons les Renoir, Pierre-Auguste et Jean. Le premier dans le domaine de la peinture, option impressionniste, le second, fils du premier, dans celui du 7 ème art. L’histoire de leur relation, celle d’un fils à son père, celle d’un créateur à un autre créateur, se nourrit de nombreux fantasmes, bien souvent suscités par le fils prodige, qui
"J'ai vu tout de suite que ce cimetière n'était pas comme les autres" ANTOINE BLONDIN - L'Humeur vagabondeLE CIMETIERE DU PERE-LACHAISEEntrée principale 8, boulevard de Ménilmontant20e arrondissement. Métro 01 55 25 82 10 Le cimetière de l'Est, communément appelé cimetière du Père-Lachaise, est la nécropole la plus prestigieuse et la plus visitée de la capitale. Un million de personnes y ont été inhumées à ce jour et plus de deux millions de visiteurs s'y rendent chaque année. Pourtant, lorsque le cimetière ouvre ses portes le 21 mai 1804, les Parisiens se montrent réticents. En effet, onze ans plus tard, en 1815, on ne compte même pas 2 000 tombes sur 17 hectares, au point que les responsables imaginent une opération publicitaire d'envergure. En 1817, les corps supposés être ceux de La Fontaine et de Molière sont rapatriés au Père-Lachaise 25e div., ainsi que ceux d'Héloïse et d'Abélard 7e div.. Dès lors, les chiffres s'envolent. En 1830, 33 000 tombes sont dénombrées. Il faut songer à accroître le terrain. Entre 1824 et 1850, six agrandissements successifs permettent au Père-Lachaise d'atteindre sa surface actuelle, soit 44 hectares. Aujourd'hui le cimetière totalise 70 000 concessions vignes de l'évêque au domaine des jésuites Mais le succés de cette nécropole est sans aucun doute lié à la beauté du site. Au XIIe siècle, la colline sur laquelle s'étend le cimetière est un vaste terrain cultivé. L'évêque de Paris y possède des vignes et un pressoir. En 1430, ce lieu-dit, "le Champ-l'Evêque", est racheté par un riche négociant en épices nommé Regnault de Wandonne. Il y installe sa maison de campagne, la Folie-Regnault, dont une rue du quartier perpétue le souvenir. En 1626, les jésuites de la rue Saint-Antoine acquièrent la propriété pour en faire leur maison de repos. C'est de là que, le 2 juillet 1652, Louis XIV, âgé de 14 ans, assiste aux combats de la Fronde qui font rage dans le faubourg Saint-Antoine. C'est en raison de cette visite royale que la colline aurait, d'après certains auteurs, pris le nom de Mont-Louis. Plus tard, le père François d'Aix de La Chaise, confesseur de Louis XIV depuis 1675, vient souvent s'y reposer. Il contribue largement, grâce aux libéralités du roi, à l'embellissement et à l'agrandissement du domaine auquel son nom reste attaché. En août 1763, après l'expulsion des jésuites, le domaine est adjugé à un nommé Gratin qui le revend à la famille Baron en 1771. En 1803, ruiné par la Révolution, Jacques Baron cède le domaine à la Ville de Paris. C'est à Brongniart 1739-1813, l'architecte de la Bourse, que Nicolas Frochot, préfet de la Seine sous l'Empire, confie les plans de la future nécropole. A partir du jardin à la française des jésuites, celui-ci conçoit un nouveau type de cimetière mêlant étroitement parc à l'anglaise et lieu de recueillement. Des combats de 1814 aux massacres de la Commune Au XIXe siècle, deux événements tragiques viennent troubler la sérénité des lieux, transformant ce champ de repos en véritable champ de... premier se déroule le 30 mars 1814, après l'abdication de Napoléon, lors de l'invasion de Paris par les troupes alliées. Ce jour-là, les élêves des écoles militaires de Polytechnique et d'Alfort se retranchent dans le cimetière et y établissent leur ligne de défense en utilisant le mur d'enceinte, afin de repousser l'assaut des Russes. Les forces étant par trop inègales, ils sont écrasés. Les Russes, alors maîtres du terrain, installent leur bivouac au milieu des tombes, abattant de nombreux arbres. Le second évènement est plus tragique encore, car il est lié à l'histoire de la Commune, véritable guerre civile. Du 21 au 28 mai 1871, tous les Fédérés retranchés dans la nècropole y sont exécutés par les troupes gouvernementales. Ils sont ensuite sommairement inhumés dans des fosses creusées aux abords du mur qui porte leur nom, au nord-est du cimetière. Mur devant lequel 147 d'entre eux, qui n'ont pas été tués au cours des combats, sont fusillés le 28 mai 1871. Au même endroit, début juin, d'autres communards sont encore passés par les armes. Avec les derniers Fédérés fusillés rue de la Roquette et place Voltaire, ce sont 1 018 cadavres qui auraient été entassés dans ce coin du cimetière. Le plus beau et le plus grand jardin de Paris Même si les plans de Brongniart n'ont pas été suivis à la lettre, il n'en reste pas moins que le Père-Lachaise est aujourd'hui l'un des plus beaux espaces verts paysagers de la capitale, à coup sûr le plus grand 44 hectares. Ombragé de plus de 4 200 arbres, essentiellement des érables, des frênes, des thuyas et des marronniers auxquels s'ajoutent quelques platanes, robiniers, hêtres, tilleuls, acacias, sophoras, noyers... Paradis des oiseaux et des chats, le Père-Lachaise dispose, depuis le 1er avril 1986, d'un "jardin du souvenir". C'est une pelouse bordée d'arbustes, qui s'ètire le long du mur situé du côté de la rue des Rondeaux 77e div.. Là sont répandues, à la demande des familles, les cendres des morts incinérés qui n'ont pas été déposées au Columbarium ni conservées par leurs proches. Un musée en plein air L'heureuse harmonie qui règne ici entre la nature et la sculpture fait de la nécropole un remarquable musée en plein air de l'art funéraire du XIXe siècle. Tous les styles y sont représentés. Entre la flamboyante chapelle gothique, le pompeux caveau haussmannien, le somptueux mausolée à l'antique, la simple pierre tombale, les marbres les plus rares, les fers forgés délicats et les vitraux polychromes, le visiteur n'a que l'embarras du choix. De plus, le cimetière compte de nombreux monuments funéraires signés par les architectes et les sculpteurs les plus représentatifs de leur Èpoque. Enfin, certaines tombes, du fait de l'inspiration "délirante" de leurs créateurs ou de leurs commanditaires, sont de véritables curiosités. Avant de vous convier à une promenade qui vous permettra de faire un tour complet de la nécropole et de découvrir les plus belles de ses sépultures et les personnalités les plus célèbres qui y reposent, signalons que la partie la plus ancienne du cimetiére, la plus proche de l'entrée principale, a été classée en 1962 au titre des sites historiques et pittoresques. Là, 33 000 tombes sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. A l'intérieur de ce secteur, une zone importante d'environ dix hectares, la plus accidentée de la nécropole, est dite "romantique" en raison des nombreux représentants de ce courant qui y sont inhumés, tels Chopin ou Géricault. Enfin, ont été classés monuments historiques le mur des Fédérés, la chapelle construite en 1823 par l'architecte Etienne -Hippolyte Godde 1781-1869 sur l'emplacement de l'ancienne maison des jésuites, la porte monumentale, boulevard de Ménilmontant, élevée par le même Godde en 1825, le monument aux morts de Bartholomé, ainsi que les tombes d'Héloîse et d'Abélard, de Molière, de La Fontaine et de l'abbé Delille. Mentionnons encore le crématorium, de style néobyzantin, construit en 1886-1887, et le columbarium, dont les travaux ont débuté en 1894, deux oeuvres de l'architecte Jean-Camille Formigé 1845-1926. Rappelons enfin que, avant que la mixité confessionnelle ne soit la règle, la 7e division correspondait à l'ancien enclos juif et la 85e division à l'ancien enclos musulman. Tandis que les protestants se regroupaient plus volontiers dans les 39e et 40e divisions. A deux pas de la 28e division et de celles alentours où reposent, sous de remarquables monuments ornementés pour la plupart par le sculpteur David d'Angers, les principaux maréchaux et généraux de l'Empire. Sans oublier de mentionner, pour terminer, à l'attention des amateurs d'art sculptural, les spectaculaires et dernières créations réalisées en la matière au Pére-Lachaise, à la mémoire des victimes des camps de concentration et d'extermination allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Toutes regroupées dans la 97e division, là où sont rassemblees les principales personnalités du parti communiste français, face au mur des Fédérés. Le monument aux morts de Bartholomé. Le cimetière du Pére-Lachaise à la carteLes nombreuses personnalités enterrées dans la nécropole prouvent à quel point le Pére-Lachaise est avant tout un jardin-panthéon. Toutes ces gloires contribuent à l'attrait du cimetière, un des sites parisiens les plus visités, avec la tour Eiffel, Notre-Dame et l'Arc de Triomphe. Afin de ne pas se perdre dans ce véritable labyrinthe, le lecteur pourra se déplacer grâce aux plans affichés aux entrées, où sont mentionnées les tombes les plus visitées de la nécropole, et poursuivre la promenade en cheminant de division en division, en se reportant à la sélection DIVISION- Patachou 1918-2015Chanteuse et actrice française, Henriette Ragon dite Patachou, du nom de son cabaret à Montmartre, où elle fit ses débuts. Parmi ses chansons La Bague à Jules, Le Piano du pauvre, Bal chez Temporel. Elle joua aussi dans de nombreux films, tels le French Cancan de Jean Renoir ou le Napoléon de Sacha DIVISION- Jules Romains 1885-1972Auteur de la série romanesque les Hommes de bonne DIVISION- François Arago 1786-1853Astronome, physicien et homme politique. Membre du Gouvernement provisoire en 1848, il contribua avec Victor Schoelcher à l'abolition de l'esclavage dans les colonies. C'est l'un des plus grands savants du XIXe siècle. Sa tombe a été dessinée par l'architecte Félix Duban 1797-1870, tandis que son buste avait été exécuté 15 ans avant sa mort par David d' Esprit Auber 1782-1871Compositeur d'opéras et d'opéras-comiques, dont La Muette de Portici qui, représentée à Bruxelles en 1830, donna le signal de la révolte des Belges contre les Albert Bartholomé 1848-1928Sculpteur auquel on doit le Monument aux morts du Père-Lachaise. Cet impressionnant groupe en marbre, inauguré en 1899, sert de fronton à l'ossuaire du Père-Lachaise. Il constitue l'oeuvre majeure de ce sculpteur qui a beaucoup travaillé pour les cimetières parisiens. Le gisant en pierre, qui orne sa propre tombe, est dû à Alfred Boucher 1850-1934, l'auteur du groupe l'Inspiration ou la Peinture devant le Colette 1873-1954Romancière, auteur de la série des Claudine, chantre des bêtes La Chatte, Dialogues de bêtes...- Victor Cousin 1792-1867Philosophe, fondateur de l'éclectisme, spiritualiste, auteur Du vrai, du beau et du Alexandre Falguière 1831-1900Sculpteur auquel on doit le monument à Pasteur de la place de Breteuil. Le grand haut-relief en marbre qui orne sa tombe symbolise l'Inspiration. C'est une oeuvre de Laurent Marqueste, l'auteur de la statue équestre d'Etienne Marcel à l'Hôtel de Félix Faure 1841-1899Président de la République de 1895 à sa mort, à l'Elysée, "dans le double exercice de ses fonctions"... Il est représenté couché sous les plis d'un drapeau par René de Saint-Marceaux 1845-1915, l'auteur du Dumas Fils de la place du Georges-Eugène Haussmann 1809-1891Préfet de la Seine qui remodela profondément Paris sous le Second Alexandre-Auguste Ledru-Rollin 1807-1874Candidat malchanceux aux élections présidentielles du 10 décembre 1848, remportées par Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III. Son buste en bronze est l'oeuvre du grand David d'Angers 1788-1856, sculpteur fécond qui modela 500 médaillons de personnalités de son époque. Le Père-Lachaise, où il est enterré 39e div., est à sa manière un véritable "musée" David d' Alfred de Musset 1810-1857Auteur des Caprices de Marianne et de Lorenzaccio. Il avait demandé qu'un saule fût planté sur sa tombe, mais la terre du Père-Lachaise ne le permet pas. Son buste en marbre blanc est l'oeuvre de Jean Barre 1811-1896, auteur de la statue allégorique La Prudence de la fontaine Saint-Michel. Derrière sa tombe, on aperçoit celle de Charlotte Lardin de Musset, soeur du poète. La sculpture en pierre la représentant assise est de François Sicard 1862-1934, dont plusieurs statues ornent les jardins de Paris, tel le Bon Samaritain aux Tuileries. - Gioacchino Rossini 1792-1868Compositeur d'opéras Le Barbier de Séville, Guillaume Tell, La Pie voleuse. Son corps a été rendu à l'Italie en Louis Visconti 1791-1853Architecte chargé par Napoléon III de réunir le Louvre aux Tuileries. La statue de marbre le représentant à demi allongé est signée par Victor Leharivel 1816-1878, qui travailla également pour le palais du Louvre ainsi que pour plusieurs églises parisiennes. 5e DIVISION- Charles-François Lebrun 1739-1824Choisi par Bonaparte comme troisième consul, aprés le 18 Francis Poulenc 1899-1963Compositeur du "groupe des Six", avec Auric, Milhaud, Honegger, Durey et Germaine DIVISION- Ferdinand de Lesseps 1805-1894Il mena les négociations qui permirent le percement du canal de Jim Morrison 1943-1971Animateur du groupe rock The Doors ; c'est l'une des tombes les plus visitées de ce cimetière. 7e DIVISION- Julien Benda 1867-1956Auteur du pamphlet La Trahison des Michel Drach 1930-1990Cinéaste. Il fut marié à l'actrice Marie-José Nat et réalisa une quinzaine de films, dont Elise ou la vraie vie et Les violons du Héloïse 1101-1164 et Abélard 1079-1142Ils sont les plus vieux morts du cimetière. Venu étudier la théologie à Paris, le moine Abélard enseigna la théologie et la logique. Il s'enflamma pour son élève, la belle Héloïse, nièce du chanoine Fulbert chez lequel il logeait. Ce dernier, furieux, le fit castrer. Par la suite, Abélard erra de monastère en monastère tout en poursuivant quelque temps son enseignement, tandis qu'Héloïse entrait au couvent d'Argenteuil avant de devenir abbesse du couvent du Paraclet, prés de Nogent-sur-Seine. Les lettres qu'échangèrent Héloïse et Abélard sont aussi passionnées qu'émouvantes. Après la mort d'Héloïse, leurs dépouilles furent enfin réunies. A la Révolution, leurs ossements furent déterrés. Alexandre Lenoir 1761-1839, conservateur du musée des Petits-Augustins l'actuelle Ècole des Beaux-Arts, en hérita. Ce dernier assembla, à l'aide de pièces hétéroclites, le tombeau que l'on peut visiter au Père-Lachaise depuis 1817. - Pierre Lazareff 1907-1972Journaliste et patron de presse, il créa le quotidien France-Soir à la Libération. Il repose avec sa femme, Hélène Gordon-Lazareff 1909-1988, la créatrice du magazine Camille Pissarro 1830-1903Peintre impressionniste, ami de Monet, de Renoir et de Cézanne avec lequel il peignit souvent dans les environs de Mademoiselle Rachel 1821-1858Tragédienne qui interpréta tous les rôles d'héroïnes du répertoire DIVISION- Xavier Bichat 1771-1802Médecin, auteur d'un traité d'Anatomie générale, qui le rendit Marie-Joseph Chénier 1764-1811Auteur des paroles du Chant du départ, et de pièces de théâtre exaltant l'esprit Georges Cuvier 1769-1832Naturaliste et zoologiste, tenu pour le fondateur de l'anatomie comparée et de la Mademoiselle Mars 1779-1847Créatrice du rôle de Dona Sol dans Hernani de Victor Hugo. 10e DIVISION- Emmanuel d'Astier de La Vigerie 1900-1969Fondateur en 1941 du mouvement de résistance Libération en zone Miguel-Angel Asturias 1899-1974Ecrivain et diplomate guatémaltèque, prix Nobel de littérature en 1967, auteur de Monsieur le Président et du Pape Edouard Branly 1844-1940Physicien, contribua à l'élaboration de la télégraphie sans Pierre Desproges 1939-1988Humoriste, auteur de Vivons heureux en attendant la Claude Chabrol 1930-2010Cinéaste majeur de la "Nouvelle Vague", il a réalisé une multitude de films pour le cinéma et aussi pour la télévision, tels Le beau Serge, Le Boucher, Violette Nozière, Betty ou La Vivant Denon 1747-1825Il fit partie de la mission scientifique qui accompagna Bonaparte en Egypte et organisa le musée du Louvre. Sa statue en bronze est de Pierre Cartellier 1757-1831, auteur de La Victoire sur un quadrige qui orne la colonnade du Manu Solo 1963-2010Fils du dessinateur Cabu, le chanteur Manu Solo, de son vrai nom Emmanuel Cabut, mort des suites de sa séropositivité avouée, a eu le temps de s'illustrer au travers de plusieurs albums musicaux aux rythmes proches du punk et aux textes plutôt engagés. La tombe de Miguel-Angel DIVISION- Arman 1928-2005 De son vrai nom, Armand Fernandez, ce peintre et sculpteur issu de l'École de Nice atteignit la renommée avec ses "accumulations". Il fut l'un des premiers, avec César, à employer directement, comme matière représentative, les objets manufacturés, qui s'apparentaient pour lui à des "extensions de l'humain à croissance et multiplication continues", ainsi que l'on peut en juger avec le violon éclaté qui orne sa propre tombe. - Louis Barthou 1862-1934Homme politique, assassiné à Marseille avec le roi Alexandre Ier de Yougoslavie qu'il venait Vincenzo Bellini 1801-1835Compositeur de La Somnambule et de Norma. Comme celui de Rossini, son corps a été transféré en Henri Bernardin de Saint-Pierre 1737-1814Auteur du célèbre roman Paul et François-Adrien Boieldieu 1775-1834Auteur d'une quarantaine d'opéras-comiques dont La Dame blanche est le plus Alexandre Brongniart 1739-1813Architecte de la Bourse, il dessina les plans du Luigi Cherubini 1760-1842Compositeur d'opéras, dont Médée, mais aussi de musique religieuse, de mélodies et de musique de Frédéric Chopin 1810-1849Pianiste virtuose et compositeur d'origine polonaise, il a surtout écrit pour le piano Polonaises, Valses, Mazurkas, Préludes... La statue d'Euterpe, muse de la Musique, en marbre blanc, qui orne sa tombe - l'une des plus visitées du cimetière - est due au sculpteur Jean-Baptiste Clésinger 1814-1883. - Jacques Delille 1738-1813Abbé et poète bucolique ; traducteur de Virgile. Considéré comme un poète de génie de son vivant, bien oublié depuis. Ses amis La Harpe, le chevalier de Boufflers et Jean-Jacques de Saint-Lambert reposent dans l'enclos qui entoure sa tombe, dessinée par l'architecte Brongniart, lui-même enterré juste à André Grétry 1741-1813Compositeur auquel on doit de nombreux opéras-comiques, tel Richard Coeur de Lion, son chef-d' Joseph Lakanal 1762-1845Professeur, député à la Convention, il participa aux travaux sur l'instruction publique et l'organisation des Michel Petrucciani 1962-1999Pianiste de jazz, fils d'une famille de musiciens díorigine sicilienne, il atteint trés vite une renommée internationale grâce à sa grande virtuosité. Handicapé de naissance, il meurt précocement d'épuisement, avant d'être rejoint dans la tombe par sa dernière compagne, Isabelle Mailé. 12e DIVISION- Théodore Géricault 1791-1824Peintre romantique, auteur du célèbre Radeau de la Méduse. Son tombeau, d'abord exécuté en marbre 1840 a ensuite été entièrement refait en bronze 1884 par le même sculpteur, Antoine Etex 1808-1888, auteur de deux reliefs de l'Arc de Triomphe de l'Etoile. Sur le socle, trois bas-reliefs reproduisent des oeuvres majeures du peintre conservées au Louvre Le Radeau de la Méduse, Chasseur à cheval chargeant et Cuirassier François-Joseph Talma 1763-1826Acteur favori de Napoléon Ier, grand interprète des premiers rôles de Corneille. 13e DIVISION- Alain Bashung 1947-2009Auteur-compositeur-interprète et comédien, il s'est imposé sur la scène du rock français au début des années 1980, avec sa chanson Le Vertige de l'amour. Un succés suivi de nombreux titres, tels Osez Joséphine ou Madame rêve, et jamais démenti jusqu'à ce qu'il soit emporté par un cancer du Rodolphe Kreutzer 1766-1831Violoniste et compositeur auquel Beethoven dédia sa sonate pour violon et piano, opus Etienne Méhul 1763-1817Compositeur d'opéras et de ballets, il est aussi l'auteur de la musique du Chant du Casimir Perier 1777-1832Le ministre de l'Intérieur de Louis-Philippe, qui réprima la révolte des canuts de Lyon en 1831. Il mourut du choléra l'année suivante. Son monument, au centre du rond-point, a été dessiné par Achille-François-René Leclere 1785-1853, l'architecte du château de Mareuil, en Dordogne. La sculpture représentant l'homme d'Etat et les trois bas-reliefs, la Justice, l'Eloquence et la Fermeté, ont été exécutés par Jean-Pierre Cortot 1787-1843, auquel on doit le fronton du Gabriel Pierné 1863-1937Compositeur et chef d'orchestre, il dirigea les concerts Colonne de 1910 à Ignace Pleyel 1757-1831Compositeur autrichien, il s'établit à Paris en 1795, fonda une maison d'édition, puis une fabrique de pianos. 14e DIVISION- Philippe Hériat 1898-1971Acteur, metteur en scène, puis romancier, auteur de la trilogie des Boussardel, qui décrit l'ascension et les vicissitudes d'une famille sur plusieurs Jean-Lambert Tallien 1767-1820Un des instigateurs du 9 thermidor, qui mit un terme à la Terreur et vit la chute de Robespierre et de ses DIVISION- Christian Bérard 1902-1949Peintre et décorateur, il collabora aux mises en scène de Louis Jouvet et aux films de Jean Patrice Chéreau 1944-2013Metteur en scène de théâtre et d'opéra, réalisateur, scénariste et acteur français, il dirigea, de 1982 à 1990, le Théâtre Nanterre-Amandiers, où il mit en scène Combat de nègre et de chiens, de Bernard-Marie Koltès ou Les Paravents de Jean Genet. Parmi ses films citons L'Homme blessé, La reine Margot ou encore Ceux qui m'aiment prendront le train. 17e DIVISION- Auguste Comte 1798-1857Le "père" du positivisme philosophique qui évolua vers un positivisme politique et religieux que résume la devise "L'Amour pour principe, l'Ordre pour base et le Progrés pour but." Sa tombe a été décorée en 1985 par une Grande Maternité en bronze, oeuvre d'un sculpteur brésilien contemporain, Henrique-Batista da Silva Oliveira. Les adeptes du positivisme sont encore nombreux au Maréchal Victor 1764-1841Maréchal de l'Empire, il eut un rôle important à Marengo 1800 et à Friedland 1807 ; il protégea le passage de la Bérésina 1812 pendant la retraite de Russie. 18e DIVISION- Jean-François Champollion 1790-1832Cet égyptologue est à l'origine du déchiffrement des Robert de Flers 1872-1927Auteur dramatique, il écrivit avec Caillavet de nombreuses comédies légères et Gaspard Monge 1746-1818Mathématicien et partisan passionné de la Révolution française, ce qui, dans le cadre des festivités du bicentenaire, valut à sa dépouille d'être transférée au Panthéon le 12 décembre François Raspail 1794-1878Biologiste, chimiste et homme politique, il participa activement aux révolutions de 1830 et de 1848. Pour son tombeau, Antoine Etex a sculpté une émouvante Pleureuse drapée devant une cellule de prison, en marbre, évoquant ainsi les emprisonnements de Raspail. 19e DIVISION- Jane Avril 1868-1943Danseuse du Moulin-Rouge, immortalisée par Etienne Geoffroy Saint-Hilaire 1772-1844Professeur de zoologie au Muséum, il créa la ménagerie du Jardin des Samuel Hahnemann 1755-1843Médecin allemand, fondateur de l'homéopathie, il s'installa à Paris en 1835. Buste en bronze par David d' DIVISION- Claude Bernard 1813-1878Physiologiste, auteur de L'introduction à l'étude de la médecine expérimentale et de La science expérimentale, expression d'une théorie générale de la Mademoiselle Clairon 1723-1803Claire de La Tude, dite la Clairon, interprète des tragèdies de Jacques Higelin 1940-2018Auteur-compositeur-interprète et comédien, il débuta avec Areski et s'imposa durablement en solo sur la scène musicale française des années 1970 et 1980 Champagne, Tombé du ciel, Paradis païen… 21e DIVISION- Marcel Marceau 1923-2007Mime de renommée internationale, il créa le personnage de Bip, sorte de Pierrot lunaire, dont le mouvement de la "marche contre le vent" est à l'origine du moonwalk de Michael Jackson. 22e DIVISION- Gustave Doré 1832-1883Dessinateur et peintre, il a illustré plus de 120 livres, dont Les Contes drolatiques de Roger Planchon 1931-2009Metteur en scène et acteur, il dirigea plusieurs compagnies de théâtre et oeuvra pour la décentralisation de la culture. Outre ses interprétations des pièces de Shakespeare et de Marivaux, il réalisa deux films, dont Louis, enfant roi sur Louis DIVISION- Dominique Ingres 1780-1867Peintre, défenseur de la tradition néo-classique face aux romantiques, comme en témoigne la Grande Odalisque, au Louvre. 24e DIVISION- Camille Corot 1796-1875Grand peintre paysagiste, annonciateur de l'Impressionnisme, a laissé aussi de nombreux portraits et Honoré Daumier 1808-1879Caricaturiste inspiré, mordant, il a aussi laissé quelques tableaux et Général Junot 1771-1813Aide de camp de Bonaparte en Egypte et commandant de l'armée du Portugal en 1807. Sa victoire à Abrantès lui valut d'être promu duc d' James Pradier 1790-1852Sculpteur auquel on doit les Renommées de l'Arc de Triomphe de l'Etoile, les Victoires du tombeau de Napoléon aux Invalides, ainsi que les statues de Lille et de Strasbourg, place de la DIVISION- Antoine Gros 1771-1835Peintre de l'épopée napoléonienne Bonaparte au pont d'Arcole et La Bataille d'EyIau, au Louvre, parmi bien d' Pierre-Simon Laplace 1749-1827Mathématicien et physicien, énonça les deux lois fondamentales de l' Molière 1622-1673 et La Fontaine 1621-1695Deux des plus grands noms de la littérature du XVIIe siècle. Leurs "supposées" dépouilles, exhumées des anciens cimetières Saint-Joseph et des Innocents, avaient été confiées en 1799 à Alexandre Lenoir, fondateur du musée des Monuments français. Elles ont été transférées au Père-Lachaise en 1817, en même temps que celles d'Héloïse et d'Abélard. Depuis, ces deux grands écrivains reposent côte à côte, dans deux sarcophages de pierre entourés d'une Sylvie Joly 1934-2015 Après une première carrière d’avocate, elle décide de devenir actrice, et s’illustre dans le registre du one-woman-show dont elle est l'une des pionnières en France. Parmi ses personnages emblématiques figurent la grande bourgeoise snob du sketch Catherine, l'avocate dans Le Parloir, ou encore Madame Touchard dans Le Permis de conduire. 26e DIVISION- Alphonse Daudet 1840-1897Auteur des Lettres de mon moulin et des Contes du Louis-Joseph Gay-Lussac 1778-1850Physicien et chimiste qui découvrit la loi de dilatation des gaz et la loi volumétrique de combinaison des DIVISION- Jean-Pierre Cortot 1787-1843Sculpteur qui réalisa le fronton du Daniel Cordier 1920-2020Entré très jeune dans la Résistance, il s’engagea dans les premières Forces Françaises Libres de la Légion de Gaulle » en juin 1940. Il dirigea ensuite le secrétariat de Jean Moulin dont il devint l’un de ses plus proches collaborateurs et qui l’initiera à l’art moderne. Compagnon de la Libération, Daniel Cordier s'illustrera après la guerre dans la carrière de galériste et collectionneur. Il publia en 2009 son autobiographie sous le titre Alias Caracalla mémoires, 1940-1943 où il y révèle son DIVISION- Paul Barras 1775-1829Député à la Convention, il fut de ceux qui contribuèrent à la chute de Robespierre, et joua un rôle politique éminent jusqu'au coup d'Etat du 18 brumaire an Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais 1732-1799Auteur du Barbier de Séville et du Mariage de Pierre-Jean de Béranger 1780-1857Poète et chansonnier d'inspiration populaire. Ses satires et ses pamphlets politiques lui valurent la prison à deux reprises en 1815 et en François Boissy d'Anglas 1756-1826Traversa allègrement tous les régimes élu du Tiers-Etat aux Etats Généraux, Conventionnel, membre du Conseil des Cinq-Cents, puis du Tribunat, comte d'Empire, enfin pair de France sous la Pierre Bourdieu 1930-2002Sociologue, qui fut l'un des acteurs principaux de la vie intellectuelle française du dernier quart du XXe siËcle. Il révolutionna les sciences humaines et se fit connaître à travers des ouvrages accessibles à un public plus large que celui des seuls universitaires. Notamment avec La Distinction, publié en Anthelme Brillat-Savarin 1755-1826Gastronome auquel on doit un ouvrage sur la Physiologie du goût, mélange d'anecdotes, d'aphorismes et de Pierre Daunou 1761-1840Historien, député à la Convention et membre du Conseil des Cinq-Cents, conservateur des Archives de France et professeur au Collège de Maréchal Davout 1770-1823Vainqueur des Prussiens à Auerstaedt en 1806, gouverneur du grand-duché de Varsovie en Général Foy 1775-1825II assura la défense des Pyrénées en 1813 pour protéger la retraite des troupes françaises évacuant l'Espagne. Son monument est un des plus beaux du cimetière, dessiné en forme de temple antique par l'architecte Léon Vaudoyer 1803-1872 et sculpté par David d' Maréchal Lefebvre 1755-1820Reçut la capitulation de Dantzig en 1807. Il est enterré avec sa femme, Catherine Hubscher, blanchisseuse de son régiment, la célèbre Madame Sans-Gêne de la comédie de Victorien Maréchal Masséna 1758-1817Surnommé par Bonaparte "l'Enfant chéri de la victoire", il conquit le royaume de Naples en Maréchal Mortier 1768-1835Participa aux campagnes de l'Empire, signa la capitulation de Paris en 1814 et se rallia à Louis Anna de Noailles 1876-1933Auteur de recueils lyriques, tels Le Coeur innombrable, Les Eblouissements ou encore Les Vivants et les Claude de Saint-Simon 1760-1825Philosophe et Èconomiste qui préconisait déjà en 1814 la création d'un parlement européen et prévoyait l'avènement de la société Richard Wallace 1818-1890Philanthrope britannique qui dota Paris des fontaines publiques qui portent son nom. Forte concentration de tombes des maréchaux d'Empire dans ce secteur du cimetière où Napoléon avait envisagé d'être enterré "entre les monuments des maréchaux Masséna et Lefebvre", ainsi qu'il l'écrit dans son testament à Sainte-Hélène. 29e DIVISION- Claude Chappe 1763-1805Inventeur de la télégraphie aérienne par un système de signaux articulés transmis du haut d'une série de Benjamin Constant 1767-1830Ecrivain, auteur du roman Adolphe, et homme politique, hostile à Napoléon et chef du parti libéral sous la Maréchal Ney 1769-1815Surnommé "le Brave des braves" pour ses exploits militaires sous l'Empire, il fut condamné à mort par la Cour des pairs le 6 décembre 1815 pour son ralliement à Napoléon, aux Pierre-Paul Prud'hon 1758-1823Peintre, héritier du XVIIIe siècle par sa grâce élégiaque, sa sensualité rêveuse, annonce le romantisme. La Justice et la Vengeance divine poursuivant le crime, au Louvre, est l'un de ses tableaux les plus DIVISION- Maréchal Kellermann 1735-1820Le vainqueur de Valmy en Emmanuel-Joseph Sieyès 1748-1836Théoricien de la Révolution dont il fut un des principaux acteurs, il prépara le coup d'Etat du 18 brumaire avec Bonaparte, qui le mit à l'écart des responsabilités politiques auxquelles il pouvait prétendre. 32e DIVISION- Fernand Braudel 1902-1985Historien de l'école des Annales, auteur d'ouvrages novateurs comme La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe DIVISION- Eléonore Duplay morte en 1832La "fiancée" de DIVISION- Eugène Scribe 1791-1861Auteur de vaudevilles, tel Bataille de dames, et de nombreux livrets d' DIVISION- Félix Nadar 1820-1910Photographe qui nous a laissé de nombreux portraits des célébrités de son époque. Homme-orchestre, il était aussi aéronaute, dessinateur et DIVISION- Maréchal Macdonald 1765-1840Général à 28 ans, il participa aux campagnes du Consulat et de l'Empire, sauf entre 1804 et 1809 en raison de la disgrâce que lui valut son amitié pour le général Moreau qui complota contre Bonaparte. Une multitude d'anges et de pleureuses veillent sur les défunts du Père-Lachaise... 38e DIVISION- Guillaume Dupuytren 1777-1835Chirurgien, un des fondateurs de l'anatomie DIVISION- Jean-Jacques-Régis de Cambacérès 1753-1824Conventionnel, deuxième consul aux côtés de Bonaparte, il joua un grand rôle dans l'élaboration du Code Pierre-Jean David d'Angers 1788-1856Sculpteur fécond qui pratiquait tout aussi bien la statuaire que le relief, le buste ou le médaillon. Le Père-Lachaise recèle un bon nombre de ses Maréchal Murat 1767-1815Beau-frère de l'Empereur, il devint roi de Naples en 1808, perdit son royaume en 1815, tenta un débarquement en Calabre, fut pris et Antoine-Augustin Parmentier 1737-1813Auteur d'une analyse chimique de la pomme de terre, se fit le propagandiste de ce tubercule en Maréchal Sérurier 1742-1819Vétéran de la guerre de Sept Ans, se rallia à la Révolution, se distingua pendant le première campagne d'Italie et participa au 18 L'abbé Sicard 1742-1822Pédagogue, succéda à l'abbé de L'Epée à la tête de l'école des sourds-muets de Maréchal Suchet 1770-1826Joua un rôle important dans la guerre d'Espagne, en conquérant la Catalogne en 1811, A Parmentier, les visiteurs reconnaissants ! 40e DIVISION- Armand Trousseau 1801-1867Médecin, auteur des Cliniques médicales de l' DIVISION- Marcel Mouloudji 1922-1994Fils d'un ouvrier kabyle et d'une bretonne, il incarna le modèle du parfait "Titi parisien". Enfant, il débuta au cinéma dans les Disparus de Saint-Agil. Après la Seconde Guerre mondiale, il devint l'un des piliers des cabarets de Saint-Germain-des-Prés et s'imposa durablement dans la chanson avec, notamment, Comme un petit DIVISION- Sarah Bernhardt 1844-1923Inoubliable interprète de l'Aiglon d'Edmond Rostand et de La Dame aux camélias de Dumas Gérard Berliner 1956-2010Chanteur, dont on se souvient principalement de son tube des années 1980, Louise. Il est enterré avec son demi-frère, Bruno Berliner 1957-1986, qui s'était illustré à la même époque en tant que membre du "gang des postiches". - Allan Kardec 1804-1869Fondateur de la doctrine du spiritisme et auteur du Livre des esprits. Sa tombe est la plus visitée et la plus fleurie du Francis Lemarque 1917- 2002Compositeur et interprète d'une ribambelle de belles chansons françaises, dans la grande tradition poético-populaire de l'après-guerre. Tel son célèbre A Paris. - Yves Montand 1921-1991Acteur et chanteur, il épouse l'actrice Simone Signoret - auprès de laquelle il repose désormais - en 1951. Interprète principal, entre autres films, de Z, César et Rosalie, Le salaire de la peur... et de chansons de Cosma et Prévert, notamment les inoubliables Feuilles Simone Signoret 1921-1985Actrice, interprète de Casque d'or, l'un de ses plus beaux rôles et auteur du livre de souvenirs La Nostalgie n'est plus ce qu'elle Sully Prudhomme 1839-1907Poète élégiaque des Solitudes et des Vaines Manu Dibango 1933-2020Surnommé Papa Groove, saxophoniste et chanteur camerounais de world jazz, il eu une grande notoriété avec Soul Makossa ou Ce soir au Gaspard Ulliel 1984-2022Acteur à la carrière fulgurante Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc » 2002, Saint Laurent de Bertrand Bonello 2014 ou Juste la fin du monde de Xavier Dolan 2017. Il a perdu la vie dans un accident de ski à l’âge de 37 ans. Tombe d'Allan Kardec 45e DIVISION- Jean-Louis Baudelocque 1746-1810Médecin accoucheur et professeur d'obstétrique, auteur de L'Art des accouchements, il organisa l'enseignement des Gilbert Bécaud 1927-2001 Chanteur compositeur, pianiste et acteur, il se produisit 33 fois sur la scène de l'Olympia, où il y gagna son surnom de "Monsieur 100 000 volts". Qui ne se souvient de L'Important c'est la rose, de Et maintenant ou bien de Nathalie !- François-Joseph Bosio 1768-1845Sculpteur auquel on doit notamment la statue équestre de Louis XIV de la place des Alain Corneau 1943 - 2010Réalisateur de Police Python 357, de Fort Saganne ou de Stupeur et Tremblements, il repose auprès de Marie Trintignant, la fille de sa compagne, la cinéaste Nadine Marie Trintignant 1962 - 2003Comédienne, fille de Marie et Jean-Louis Trintignant, elle fut une inoubliable Betty, dans le film homonyme de Claude Chabrol. Elle est morte à la suite des coups portés sur elle par son compagnon, le chanteur Bertrand Sophie Daumier 1934 - 2004Comédienne cruellement atteinte de la maladie de Huntington, elle fut l'impérissable partenaire et épouse de Guy Bedos, avec lequel elle interpréta de nombreux sketchs, tel La Drague, sur l'air de Je t'aime moi non plus de Serge Gainsbourg. - Ticky Holgado 1944-2004Ancien secrétaire de Claude François, il se reconvertit dans le cinéma où il s'imposa comme acteur de seconds rôles. Notamment dans Les Misérables de Claude Lelouch ou dans Le Fabuleux destin d'Amélie Poulin de Jean-Pierre Jeunet. - Daniel Toscan du Plantier 1941- 2003Flamboyant producteur du Diable probablement de Robert Bresson, du Don Giovanni de Joseph Losey, de La Cité des femmes de Federico Felliniou de Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat. 48e DIVISION-Honoré de Balzac 1799-1850Auteur d'Eugénie Grandet, du Père Goriot, et de tant d'autres romans de La Comédie humaine. Avec lui repose madame Hanska 1801-1882, avec laquelle il entretint une abondante correspondance et qu'il épousa l'année de sa mort. Buste en bronze de David d' DIVISION- Eugène Delacroix 1798-1863Le grand peintre romantique, dont Les Massacres de Scio et La Mort de Sardanapale sont l'expression Casimir Delavigne 1793-1843Auteur dramatique auquel on doit les Vêpres Charles Delescluze 1809-1871Journaliste, membre du Comité de salut public sous la Commune, mourut sur les Annie Girardot 193-2011Comédienne et actrice inoubliable, elle joua dans Rocco et ses frères de Luchino Visconti, Un Homme qui me plait de Claude Lelouch ou encore dans Mourir d'aimer d'André Cayatte, avant d'être rattrapée par la maladie d'Alzheimer. - Gérard de Nerval 1808-1855Auteur des Filles du feu et d'Aurélia, ouvrage inachevé et posthume. On retrouva Nerval pendu, près du Charles Nodier 1780-1844Auteur de contes fantastiques et d'un Dictionnaire raisonné des onomatopées. Conservateur de la bibliothèque de l'Arsenal, son salon abrita le Cénacle, groupe fondateur du mouvement Michel Delpech 1946-2016 Auteur-compositeur-interprète, la plupart de ses chansons ont marqué les années 1960 et 1970, notamment Chez Laurette, Wight Is Wight, Pour un flirt, Que Marianne était jolie, Quand j'étais chanteur ou encore Le Loir-et-Cher.-Marie Laforêt 1939-2019De son vrai nom Maïtena Douménach, chanteuse et comédienne, surnommée la fille aux yeux d’or », elle débuta au cinéma aux côtés d’Alain Delon dans Plein soleil de René Clément. Parmi ses chansons citons Les Vendanges de l’amour ou Il a neigé sur Anna Karina 1940-2019Hanne Karin Bayer, dite Anna Karina, actrice, chanteuse et écrivaine française d'origine danoise. Elle fut l’épouse de Jean-Luc Godard. Egérie de la Nouvelle vague. On se souvient de sa prestation auprès de Jean-Paul Belmondo dans Pierrot le fou ou dans La Religieuse de Jacques Rivette. 50e DIVISION- Victor Schoelcher 1804-1893Oeuvra pour l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises 1848 et dans le monde. Son corps a été transféré au Panthéon le 20 mai DIVISION- Maurice Merleau-Ponty 1908-1961Philosophe, auteur de la Structure du comportement et des Aventures de la Jules Michelet 1798-1874Auteur d'une monumentale Histoire de la Révolution française en sept volumes. Sa tombe s'orne d'un grand bas-relief en marbre symbolisant l'Histoire, par Antonin DIVISION- Ferdinand Barbedienne 1810-1892Fondeur qui mit au point un procédé permettant de fondre en réduction la copie des oeuvres Pierre Cartellier 1757-1831Orfèvre et sculpteur. On lui doit la Victoire sur un quadrige à la colonnade du Cino Del Duca 1899-1967Fondateur d'un important groupe de presse. Sur sa tombe un beau groupe en bronze, La Vierge soutenant le Christ, par le sculpteur italien Francesco Messina. 54e DIVISION- Marie d'Agoult 1805-1876Compagne de Liszt dont elle eut deux filles, elle publia sous le pseudonyme de Daniel Stern Nélida, un roman d'inspiration Joseph Caillaux 1863-1944Plusieurs fois ministre des Finances, dont la femme assassina le directeur du Figaro, Gaston Calmette. Madame Caillaux repose avec son Duc de Morny 1811-1865Demi-frère de Napoléon III, il présida de 1854 à sa mort le Corps DIVISION- Adolphe Thiers 1797-1877Ecrasa l'insurrection de la Commune. Ministre de Louis-Philippe de 1832 à 1836, hostile au Second Empire, il fut nommé chef du pouvoir exécutif de la République après l'abdication de Napoléon III. C'est sous son gouvernement, installé à Versailles, que surgit l'insurrection de la Commune de Paris qu'il réprima violemment, puis réorganisa les finances et l'armée avant d'être remplacé par Mac-Mahon en 1873. L'imposant tombeau de Thiers, érigé à la suite d'une souscription nationale au voisinage de la chapelle du cimetière, d'après les plans de l'architecte Alfred-Philibert Aldrophe, et auquel ont collaboré les sculpteurs Henri Chapu et Antonin Mercié, ainsi que Ferdinand Barbedienne pour les parties en bronze. 56e DIVISION- Louis David 1748-1825Le plus illustre représentant du néoclassicisme, peintre du Serment des Horaces, de Marat assassiné et du Sacre de Napoléon. Seul le coeur de Louis David est enterré ici, tandis que sa dépouille repose en Raymond Radiguet 1903-1923Son premier roman - il avait 20 ans - Le Diable au corps eut un très grand succès. Le Bal du comte d'Orgel fut publié en 1924, après sa DIVISION- Hippolyte Flandrin 1808-1864Peintre, éléve d'Ingres, dont on peut voir les compositions murales à Saint-Germain-des-Prés, à Saint-Sèverin et à Pierre Emmanuel 1916-1984 Poète, membre de l'Académie Française, il fut à l'origine de la création de la vidéothèque de Paris et de la Maison de la poésie. 59e DIVISION- Maréchal Augereau 1757-1816Joua un rôle dans le succés de la campagne d'Italie en 1796, puis participa à toutes les campagnes de l' Pierre Brasseur 1905-1972Acteur de théâtre et de cinéma. Le rôle de Frédérick Lemaître dans Les Enfants du Paradis de Marcel Carné, est sans doute l'une de ses prestations les plus réussies. Il est le père de Claude Brasseur, qui l'a rejoint Claude Brasseur 1936-2020Fils de Pierre Brasseur et d'Odette Joyeux, et père d'Alexandre Brasseur, Claude Brasseur est issu d'une dynastie de comédiens remontant à 1820. Parmi ses films les plus notables, citons Un éléphant ça trompe énormément, Une histoire simple, La Guerre des polices, La Boum, Le Souper et la série des Jean-Gaspard Deburau 1796-1846Mime, qui s'est illustré en créant le personnage de DIVISION- Valentin Haüy 1745-1822Fondateur en 1784 d'un Ètablissement pour les jeunes DIVISION- Georges Méliès 1861-1938Pionner du cinématographe, auteur du Voyage dans la lune 1902, un titre parmi les quelques 500 films qu'il tourna. 66e DIVISION- Jean-Charles Alphand 1817-1891Ingénieur auquel on doit quelques uns des plus beaux espaces verts de la capitale. Il fit aménager en promenades publiques les bois de Boulogne et de Vincennes et contribua à la création des Buttes-Chaumont et du parc Montsouris. Buste en bronze par Jules Coutan 1848-1939, auteur de la statue allégorique en marbre, La Calligraphie, sous la voûte d'entrée de l'ancienne Bibliothèque Enrico Cernuschi 1821-1898Homme politique et banquier italien réfugié en France, légua à la Ville de Paris son hôtel et ses collections d'art extrême-oriental, formant le musée qui porte son Gustave Flourens 1838-1871Fils du physiologiste Pierre Flourens, membre de la Commune, il fut tué à Chatou en luttant contre les Georges Seurat 1859-1891Peintre néo-impressionniste ou pointilliste dont on peut admirer le Cirque au musée d' Jules Vallès 1832-1885Ecrivain, membre de la Commune, auteur de la trilogie de Jacques Vingtras L'Enfant, Le Bachelier et L'Insurgé. Plutôt de l'autofiction que du roman. 67e DIVISION- Louis Blanc 1811-1882Historien et homme politique socialiste, il joua un rôle important dans le gouvernement provisoire de la Révolution de 1848, préconisa le droit au travail et la création d'ateliers Ernest Chausson 1855-1899Compositeur élégiaque, auteur de la Chanson Edouard Lalo 1823-1892Compositeur folklorisant de la Symphonie espagnole, et de l'opéra Le roi d' Comtesse Marie Walewska 1789-1817Maîtresse de Napoléon dont elle eut un fils, qui fut ministre des Affaires Ètrangéres de son cousin Napoléon DIVISION- Georges Bizet 1838-1875Compositeur de L'Arlésienne et de George Enesco 1881-1955Compositeur et violoniste roumain, auteur de l'opéra Oedipe. 70e DIVISION- Gustave Caillebotte 1848-1894Peintre impressionniste, ami de Monet et de Renoir. Sa fortune profita à ses amis peintres et lui permit de réunir une importante collection qu'il légua à l' DIVISION- Maurice Tourneur 1876-1961Cinéaste, réalisateur de La Main du Diable ; il travailla à Hollywood de 1914 à 1926, au beau temps du cinéma DIVISION- Edouard Daladier 1884-1970Dirigea le gouvernement qui signa les accords de Munich en 1938 et déclara la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. 74e DIVISION- Théodore Ballu 1817-1885Architecte de l'église de la Trinité et de l'Hôtel de Ville de Antoine Blondin 1922-1991Auteur de romans et nouvelles, où se mêlent des éléments autobiographiques, une certaine désinvolture de ton et un sens ludique du verbe Un singe en hiver, L'Humeur DIVISION- Malik Oussekine 1964-1986Mort au cours des manifestations estudiantines de décembre 1986. Charles Pasqua était alors ministre de l'Intérieur et Jacques Chirac Premier DIVISION- Jean-Baptiste Clément 1836-1903Poète, auteur du Temps des cerises, il participa activement à la DIVISION- Auguste Villiers de L'Isle-Adam 1838-1889Connu pour ses Contes cruels et Axel, poème en DIVISION- Jules Berry 1883-1951Il incarna le diable dans Les Visiteurs du soir de Marcel Carné. 82e DIVISION- Fulgence Bienvenüe 1852-1936Le "père" du métro parisien. 85e DIVISION- Reynaldo Hahn 1875-1947Compositeur de mélodies et d'opérettes dont Ciboulette est la plus Sadegh Hédayat 1903-1951Ecrivain iranien, auteur de La Chouette aveugle- Marcel Proust 1871-1922On lui doit le cycle romanesque en sept parties A la recherche du temps DIVISION- Guillaume Apollinaire 1880-1918Le poète d'Alcools et des Henri de Régnier 1864-1936Poète symboliste, auteur des Jeux rustiques et divins. 87e DIVISION COLUMBARIUMLe sous-sol du columbarium abrite un monumental groupe en pierre, Le Retour à la Nature, et un grand relief, Les Signes du Zodiaque, oeuvres du sculpteur Paul Landowski 1875-1961. Si la case vide de Maria Callas n° 16258, dont les cendres ont été répandues dans la mer Egée, est toujours autant visitée, les milliers de cases, tant en sous-sol qu'à l'extérieur, abritent trop de personnalités pour que l'on puisse toutes les répertorier ici. Bref aperçu la chanteuse d'opéra Régine Crespin n° 40499, l'humoriste Pierre Dac n° 4462, le compositeur Paul Dukas n° 4938, la danseuse Isadora Duncan n° 6796, le peintre Max Ernst n° 2102, le cycliste Laurent Fignon n° 1445, la vedette de music-hall Fragson n° 5923, l'homme politique Jules Guesde n° 6323, le violoniste Stéphane Grapelli n° 417, le dessinateur Greg n° 11717, le comédien et metteur-en-scène Jean-Pierre Miquel n° 427, le cinéaste Max Ophuls n° 6219, l'écrivain Georges Perec n° 382, l'accordéoniste Jo Privat n° 16768 ou le clown Achille Zavatta n° 1918. 88e DIVISION- Léon Jouhaux 1879-1954Syndicaliste, un des fondateurs de l'Organisation Internationale du Travail, prix Nobel de la Paix en Marie Laurencin 1883-1956Peintre de l'entourage des cubistes sans l'être elle-même ; elle fut l'amie de Guillaume Apollinaire. 89e DIVISION- Alphonse Bertillon 1853-1914Inventeur de l'anthropométrie. - Georges Courteline 1858-1929Auteur de Messieurs les ronds-de-cuir et des Gaités de l' Jean Moréas 1856-1910Poète grec "décadent", puis symboliste, auteur des Cantilènes et des Raymond Roussel 1877-1933Auteur d'Impressions d'Afrique et de Locus Solus, oeuvres d'une écriture étrange, revendiquée successivement par les surréalistes et les Oscar Wilde 1854-1900Ecrivain irlandais, auteur du Portrait de Dorian Gray, fut emprisonné à cause de son homosexualité. Au-delà de la mort il fait encore scandale, puisque des mains vertueuses ont amputé son monument funéraire. Le poète, en effet, y est représenté nu, sous la forme d'un sphinx ailé, en pierre, oeuvre du sculpteur expressionniste britannique Jacob Epstein 1880-1959. C'est une tombe culte du Père-Lachaise, visitée par des admirateurs venus du monde entier. 91e DIVISION- Auguste Blanqui 1805-1881Penseur rÈvolutionnaire et Èternel conspirateur, il fut emprisonné à plusieurs reprises entre 1831 et 1871. La statue en bronze, le représentant couché et enveloppé d'un linceul, est due à Jules DIVISION- Victor Noir 1848-1870Ce journaliste tué à 22 ans d'un coup de pistolet par Pierre Bonaparte, est représenté sous la forme d'un beau gisant en bronze, oeuvre de Jules Dalou, devenue une sorte de symbole de la fécondité. La responsabilité en incombe au sculpteur qui a mis en relief, de façon très expressive, certaine partie de l'anatomie du jeune homme, devenue l'objet de fréquents Léon Serpollet 1858-1907Industriel, inventeur du moteur à vapeur ; ses voitures roulèrent les premières à 120km/h. 94e DIVISION- Alain 1868-1951De son vrai nom Emile Chartier. Philosophe, politiquement proche des radicaux, auteur de Propos sur le bonheur et de Eléments d'une doctrine Yvette Guilbert 1867-1944Interprète de chansons grivoises ou populaires telles le Fiacre et Madame Arthur. Elle fut immortalisée par les affiches de Gertrude Stein 1874-1946Femme de lettres américaine, installée à Paris dès 1903, elle réunit autour d'elle un groupe d'écrivains et de peintres, tels Picasso, Hemingway, Matisse... Sa fidèle compagne, Alice Toklas, repose à ses DIVISION- Eugène Pottier 1816-1887Poète révolutionnaire, communard. Il est l'auteur des paroles de l' Georges Moustaki 1934-2013D’origine italo-grecque, né à Alexandrie, il débuta comme parolier d’Edith Piaf Milord avant de s’imposer en tant qu’interprète de ses propres chansons Le Métèque, Ma DIVISION- Amedeo Modigliani 1884-1920Peintre italien, établi à Paris dès 1906, dont les oeuvres traduisent l'influence qu'exercèrent sur lui l'art nègre et le cubisme. Sa jeune femme, Jeanne Hébuterne, qui se jeta par la fenêtre le jour de ses obsèques, partage sa tombe. 97e DIVISION- Henri Barbusse 1873-1935Il obtint le Goncourt en 1916 avec son roman Le Feu, témoignage sur la férocité de la guerre de Jacques Duclos 1896-1975Membre influent du parti communiste dont il fut le candidat aux élections présidentielles de Paul Eluard 1895-1952Poète de la tendresse et de la liberté, engagé dans la Résistance, dont témoignent notamment les Armes de la Benoît Frachon 1893-1975Secrétaire général de la de 1936 à la guerre, puis à nouveau de 1944 à Michel Leiris 1901-1990Ecrivain et ethnographe, il fréquenta très tôt les artistes d'avant-garde et publia des essais sur André Masson, Picasso, Wilfredo Lam, Bacon ou Giacometti, ainsi que des ouvrages plus personnels L'Afrique fantôme ou Edith Piaf 1915-1963Interprète de l'amour et du destin avec des chansons inoubliables comme La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, Milord, etc. Avec elle repose son dernier mari, Théo Sarapo. - Henri Salvador 1917-2008Chanteur, compositeur et guitariste de jazz, il s'est surtout illustré, au-delà des générations, grâce à ses chansons populaires ou fantaisistes, telles Syracuse, Maladie d'amour, le Travail c'est la santé, Zorro est arrivé...- Maurice Thorez 1900-1964Secrétaire général du parti communiste de 1930 à sa mort. D'impressionnants monuments aux morts, édifiés entre 1949 et 1969, rendent hommage, ici, à la mémoire des victimes des camps de concentration nazis le Monument aux déportés du travail, oeuvre de I. et J. Gallo ; le Monument aux morts d'Oranienburg-Sachsenhausen, de Leducq ; le Monument aux morts de Buchenwald-Dora, par Louis Bancel ; le Monument aux morts de Ravensbrück, par E. Morlaix ; le Monument aux 13 500 Français tués à Neuengamme, de Pierre Honoré ; le Monument aux Espagnols morts pour la Liberté, Ègalement de I. et J. Gallo et le Monument aux morts de Mauthausen, de Gérard Choain. © Jacques Barozzi, 26 novembre 2021
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