Noté/5. Retrouvez Si - Tu seras un homme, mon fils et des millions de livres en stock sur Amazon.fr. Achetez neuf ou d'occasion

Hommage à Samuel Paty Tu es un Homme, mon fils Je renouvelle ce blog de l’an passé comme un message adressé au père de Samuel que je ne connais pas et aux enseignants d’histoire qui se trouvent aujourd’hui au premier rang de la solidarité. Comme père, j’étais dans l’état de ceux qui ont vécu l’effroi d’une mise à mort d’abattoir et comme médecin, je tentais de détourner mon attention de ce traumatisme en recherchant une autre explication que le radicalisme religieux, cause ou conséquence d’une criminelle pathologie… en je pensais à la famille de Samuel et à toutes ces questions qui les assaillaient, à cette brutale réalité du monde qui les pénétrait au plus profond du cœur comme une intrusion hideuse dans le courant d’une vie heureuse. Que peut-on reconstruire après une telle déflagration ? Et pourtant, pour le père et la famille de Samuel la reconstruction commençait. Rudyard Kipling nous en a donné la recette et c’est le rôle de tous les pères, quelque-soit leur couleur, leur religion et leur croyance, de poursuivre les rêves des enfants disparus Si tu peux conserver ton courage et ta tête/ Quand tous les autres les perdront/Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire/ Seront à tout jamais tes esclaves soumis,/ Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire/ Tu seras un homme, mon fils. » Rudyard Kipling Samuel tu es depuis un an un homme mort, tué par un autre homme qui aimait plus la mort que la vie…tu es dans nos cœurs, exemplaire et bien vivant. Samuel, c'est toi le martyr... Tous ceux qui sont aujourd’hui dans le chagrin doivent lutter contre tout ce qui divise, tout ce qui exclut, notamment les appels à la vengeance. Mais je garde un fond de méfiance à l’endroit de tous ces politiques qui battent l’estrade pour nous parler d’unité républicaine omettant de dire de quelle unité il s’agit, contre qui et pourquoi faire. N' est-ce pas, une fois encore une unité qui divise ? Comment un enfant peut-il faire la différence entre un musulman et un terroriste? pour lui, ils sont l'un et l'autre arabes conformément au terrifiant simplisme de Zemmour. Ce n'est pas une minute de silence pour une commémoration annuelle qui peut y changer quelque chose. Que se passe- t- il dans la tête d'un enfant arabe déjà stigmatisé par son origine, quand on lui explique, même avec des mots choisis, qu'il est forcément complice des fous de dieu terroristes? que va-t-il se dire à la récré et sur les réseaux à l'adresse des harceleurs? subir ou se révolter? L'hommage dû à Samuel ne doit pas être une incitation à s'identifier de part et d'autre à des vengeurs masqués ou à des victimes par procuration. Une forme de jeu réaliste ou on tue "pour de vrai" comme dans les nouvelles séries de Netflix. C'est contre cette nouvelle banalisation du mal qu'il faut se mobiliser. Je comprends les réticences des enseignants auxquels on demande de contribuer à un hommage public sans pouvoir s'exprimer sur la complexité d'une situation socio-politique et avec le risque de réactivation d'une émotion violente qui incite un jeune public à haïr plutôt qu'à comprendre. Une commémoration de ce type est toujours une alliance qui éveillent la solidarité et l'émotion traumatique. Or l'assassinat de Samuel Paty est l'illustration paroxystique d'une situation de notre pays qui favorise toutes les peurs, les violences et les mensonges complotistes. Je crains personnellement que cette journée prenne plus l'allure d'une réactivation que d'une résilience. Est-ce le but recherché?Notre pays, historiquement terre d'accueil, s'est progressivement abandonné à une xénophobie confortable qui inclut désormais tous les musulmans. La référence facile à une laïcité dogmatique qui n'a plus rien à voir avec la protection de la République et celle de la liberté d'expression, apporte un argument biaisé aux islamophobes. Ceux-ci refusent en effet de comprendre que le respect de l'autre s'impose à eux comme aux musulmans et que la laïcité n'est pas un combat mais un état d' combat qui permet de promouvoir le respect de chacun en tant qu'être humain et de rétablir l' unité du pays par une stricte application des valeurs de la République dans leur complémentarité. Il est aisé d'expliquer aux enfants que chacune des valeurs de la République est limités par les deux autres. Qu' elles forment ensemble une valeur globale supérieure à l'addition de ses composantes. Essayez, les exemples sont multiples et permettent de dépasser -ou de contourner- les difficultés identitaires et surtout de parler du rôle essentiel de la fraternité pour permettre que "les Rois, les dieux, la chance et la victoire deviennent enfin nos esclaves". MJ

8avril 2020 SainteFoyAVENIR. Si, en anglais If —, est un poème de Rudyard Kipling, écrit en 1895, et publié en 1910 dans Rewards and Fairies. André Maurois l’a adapté dans son livre Les Silences du colonel Bramble (publié en 1918) sous le titre Tu seras un homme, mon fils. Soucieux de maintenir la pureté de la langue et de rester

Rudyard Kipling Né à Bombay, Rudyard Kipling sera toute sa vie tiraillé entre deux identités celle de son enfance indienne et celle de son douloureux départ pour l'Angleterre. Cette nostalgie sera pourtant ... [+] Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir ;Si tu peux être amant sans être fou d’amour, Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre, Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour, Pourtant lutter et te défendre ;Si tu peux supporter d’entendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles Sans mentir toi-même d’un mot ;Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frère, Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;Si tu sais méditer, observer et connaître, Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître, Penser sans n’être qu’un penseur ;Si tu peux être dur sans jamais être en rage, Si tu peux être brave et jamais imprudent, Si tu sais être bon, si tu sais être sage, Sans être moral ni pédant ;Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite Et recevoir ces deux menteurs d’un même front, Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront,Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront à tous jamais tes esclaves soumis, Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire Tu seras un homme, mon fils.

en2006, 43% des Français considèrent que le chômage est le problème à traiter en priorité (+ 14 points depuis 2002)*****Kipling : tu seras un homme mon fils#Kipling :
477 poèmes <6781011Phonétique Cliquez pour la liste complète caca cacao cacaos cacaoté cacas cagot cahot cahoté caïd caïeu caïque caïques cake cakes caoua caouas caqua caquai caquais caquait caquas caquât caque caqué caquée caquées caques caqués caquet ... Eh bien ! reprends-le donc ce peu de fange obscure Qui pour quelques instants s'anima sous ta main ; Dans ton dédain superbe, implacable Nature, Brise à jamais le moule humain. De ces tristes débris quand tu verrais, ravie, D'autres créations éclore à grands essaims, Ton Idée éclater en des formes de vie Plus dociles à tes desseins, Est-ce à dire que Lui, ton espoir, ta chimère, Parce qu'il fut rêvé, puisse un jour exister ? Tu crois avoir conçu, tu voudrais être mère ; A l'œuvre ! il s'agit d'enfanter. Change en réalité ton attente sublime. Mais quoi ! pour les franchir, malgré tous tes élans, La distance est trop grande et trop profond l'abîme Entre ta pensée et tes flancs. La mort est le seul fruit qu'en tes crises futures Il te sera donné d'atteindre et de cueillir ; Toujours nouveaux débris, toujours des créatures Que tu devras ensevelir. Car sur ta route en vain l'âge à l'âge succède ; Les tombes, les berceaux ont beau s'accumuler, L'Idéal qui te fuit, l'Ideal qui t'obsède, A l'infini pour reculer. L'objet de ta poursuite éternelle et sans trêve Demeure un but trompeur à ton vol impuissant Et, sous le nimbe ardent du désir et du rêve, N'est qu'un fantôme éblouissant. Il resplendit de loin, mais reste inaccessible. Prodigue de travaux, de luttes, de trépas, Ta main me sacrifie à ce fils impossible ; Je meurs, et Lui ne naîtra pas. Pourtant je suis ton fils aussi ; réel, vivace, Je sortis de tes bras des les siècles lointains ; Je porte dans mon cœur, je porte sur ma face, Le signe empreint des hauts destins. Un avenir sans fin s'ouvrait ; dans la carrière Le Progrès sur ses pas me pressait d'avancer ; Tu n'aurais même encor qu'à lever la barrière Je suis là, prêt à m'élancer. Je serais ton sillon ou ton foyer intense ; Tu peux selon ton gré m'ouvrir ou m'allumer. Une unique étincelle, ô mère ! une semence ! Tout s'enflamme ou tout va germer. Ne suis-je point encor seul à te trouver belle ? J'ai compté tes trésors, j'atteste ton pouvoir, Et mon intelligence, ô Nature éternelle ! T'a tendu ton premier miroir. En retour je n'obtiens que dédain et qu'offense. Oui, toujours au péril et dans les vains combats ! Éperdu sur ton sein, sans recours ni défense, Je m'exaspère et me débats. Ah ! si du moins ma force eût égalé ma rage, Je l'aurais déchiré ce sein dur et muet Se rendant aux assauts de mon ardeur sauvage, Il m'aurait livré son secret. C'en est fait, je succombe, et quand tu dis J'aspire ! » Je te réponds Je souffre ! » infirme, ensanglanté ; Et par tout ce qui naît , par tout ce qui respire, Ce cri terrible est répété. Oui, je souffre ! et c'est toi, mère, qui m'extermines, Tantôt frappant mes flancs, tantôt blessant mon cœur ; Mon être tout entier, par toutes ses racines, Plonge sans fond dans la douleur. J'offre sous le soleil un lugubre spectacle. Ne naissant, ne vivant que pour agoniser. L'abîme s'ouvre ici, là se dresse l'obstacle Ou m'engloutir, ou me briser ! Mais, jusque sous le coup du désastre suprême, Moi, l'homme, je t'accuse à la face des cieux. Créatrice, en plein front reçois donc l'anathème De cet atome audacieux. Sois maudite, ô marâtre ! en tes œuvres immenses, Oui, maudite à ta source et dans tes éléments, Pour tous tes abandons, tes oublis, tes démences, Aussi pour tes avortements ! Que la Force en ton sein s'épuise perte à perte ! Que la Matière, à bout de nerf et de ressort, Reste sans mouvement, et se refuse, inerte, A te suivre dans ton essor ! Qu'envahissant les cieux, I'Immobilité morne Sous un voile funèbre éteigne tout flambeau, Puisque d'un univers magnifique et sans borne Tu n'as su faire qu'un tombeau !L’Homme à la Nature Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise AckermannPlus sur ce poème Commenter le poème Imprimer le poème Envoyer à un ami Voter pour ce poème 854 votesEndymion s'endort sur le mont solitaire, Lui que Phœbé la nuit visite avec mystère, Qu'elle adore en secret, un enfant, un pasteur. Il est timide et fier, il est discret comme elle ; Un charme grave au choix d'une amante immortelle A désigné son front rêveur. C'est lui qu'elle cherchait sur la vaste bruyère Quand, sortant du nuage où tremblait sa lumière, Elle jetait au loin un regard calme et pur, Quand elle abandonnait jusqu'à son dernier voile, Tandis qu'à ses côtés une pensive étoile Scintillait dans l'éther obscur. Ô Phœbé ! le vallon, les bois et la colline Dorment enveloppés dans ta pâleur divine ; À peine au pied des monts flotte un léger brouillard. Si l'air a des soupirs, ils ne sont point sensibles ; Le lac dans le lointain berce ses eaux paisibles Qui s'argentent sous ton regard. Non, ton amour n'a pas cette ardeur qui consume. Si quelquefois, le soir, quand ton flambeau s'allume, Ton amant te contemple avant de s'endormir, Nul éclat qui l'aveugle, aucun feu qui l'embrase ; Rien ne trouble sa paix ni son heureuse extase ; Tu l'éclaires sans l'éblouir. Tu n'as pour le baiser que ton rayon timide, Qui vers lui mollement glisse dans l'air humide, Et sur sa lèvre pâle expire sans témoin. Jamais le beau pasteur, objet de ta tendresse, Ne te rendra, Phœbé, ta furtive caresse, Qu'il reçoit, mais qu'il ne sent point. Il va dormir ainsi sous la voûte étoilée Jusqu'à l'heure où la nuit, frissonnante et voilée, Disparaîtra des cieux t'entraînant sur ses pas. Peut-être en s'éveillant te verra-t-il encore Qui, t'effaçant devant les rougeurs de l'aurore, Dans ta fuite lui souriras. Endymion Poèmes de Louise AckermannCitations de Louise AckermannPlus sur ce poème Voter pour ce poème 187 votes<6781011Les poèmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y ZLes poètes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Voiciun poème que j'aime beaucoup et qui fait parti de ma sélection pour des CM : "Tu seras un homme, mon fils" de Rudyard Kipling. Je le fais apprendre, en général, en fin d'année Article or . Marie Laurence Jabiol. Pensees.
Tu Seras Un Homme Mon FilsTu seras un homme, mon tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vieEt, sans dire un seul mot te remettre à bâtirOu perdre d’un seul coup le gain de cent partiesSans un geste et sans un tu peux être amant sans être fou d’amour,Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,Pourtant lutter et te tu peux supporter d’entendre tes parolesTravesties par des gueux pour exciter les sôts,Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches follesSans mentir toi-même d’un tu peux rester digne en étant populaire,Si tu peux rester peuple en conseillant les roisEt si tu peux aimer tous tes amis en frèresSans qu’aucun d’eux soit tout pour tu sais méditer, observer et connaître,Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,Rêver, sans laisser ton rêve être ton maîtrePenser, sans n’être qu’un tu peux être dur sans jamais être en rage,Si tu peux être brave et jamais imprudent,Si tu peux être bon, si tu sais être sage,Sans être moral ni tu peux rencontrer triomphe après défaiteEt recevoir ces deux menteurs d’un même tu peux conserver ton courage et ta tête,Quand tous les autres la les rois, les dieux, la chance et la victoireSeront à tout jamais tes esclaves soumis,Et, ce qui vaut mieux que les rois et la gloire,Tu seras un homme, mon KiplingSyllabation De L'ÉcritSyllabes Hyphénique Tu Seras Un Homme Mon Filstu=se=ras=un=hom=me=mon=fils 8si=tu=peux=voir=dé=truit=lou=vra=ge=de=ta=vie 12et=sans=direun=seul=mot=te=re=met=tre=à=bâ=tir 12ou=per=dre=dun=seul=coup=le=gain=de=cent=par=ties 12sans=un=ges=te=et=sans=un=sou=pir 9si=tu=peux=être=a=mant=sans=ê=tre=fou=da=mour 12si=tu=peux=ê=tre=fort=sans=ces=ser=dê=tre=tendre 12et=te=sen=tant=haï=sans=haïr=à=ton=tour 10pour=tant=lut=ter=et=te=dé=fen=dre 9si=tu=peux=sup=por=ter=den=ten=dre=tes=pa=roles 12tra=ves=ties=par=des=gueux=pour=ex=ci=ter=les=sôts 12et=den=ten=dre=men=tir=sur=toi=leurs=bou=ches=folles 12sans=men=tir=toi=mê=me=dun=mot 8si=tu=peux=res=ter=digne=en=é=tant=po=pu=laire 12si=tu=peux=res=ter=peu=ple=en=con=seillant=les=rois 12et=si=tu=peux=ai=mer=tous=tes=a=mis=en=frères 12sans=quau=cun=deux=soit=tout=pour=toi 8si=tu=sais=mé=di=ter=ob=ser=ver=et=con=naître 12sans=ja=mais=de=ve=nir=s=cep=ti=queou=des=truc=teur 13rê=ver=sans=lais=ser=ton=rê=ve=ê=tre=ton=maître 12pen=ser=sans=nê=tre=quun=pen=seur 8si=tu=peux=être=dur=sans=ja=mais=ê=tre=en=rage 12si=tu=peux=ê=tre=bra=ve=et=ja=mais=im=prudent 12si=tu=peux=ê=tre=bon=si=tu=sais=ê=tre=sage 12sans=ê=tre=mo=ral=ni=pé=dant 8si=tu=peux=ren=con=trer=triom=phe=a=près=dé=faite 12et=re=ce=voir=ces=deux=men=teurs=dun=mê=me=front 12si=tu=peux=con=ser=ver=ton=cou=rage=et=ta=tête 12quand=tous=les=au=tres=la=per=dront 8a=lors=les=rois=les=dieux=la=chance=et=la=vic=toire 12se=ront=à=tout=ja=mais=tes=es=cla=ves=sou=mis 12et=ce=qui=vaut=mieux=que=les=rois=et=la=gloi=re 12tu=se=ras=un=hom=me=mon=fils 8ru=dyard=ki=pling 4Phonétique Tu Seras Un Homme Mon Filsty səʁaz- œ̃n- ɔmə, mɔ̃ ty pø vwaʁ detʁɥi luvʁaʒə də ta vie, sɑ̃ diʁə œ̃ səl mo tə ʁəmεtʁə a batiʁu pεʁdʁə dœ̃ səl ku lə ɡɛ̃ də sɑ̃ paʁtisɑ̃z- œ̃ ʒεstə e sɑ̃z- œ̃ ty pøz- εtʁə amɑ̃ sɑ̃z- εtʁə fu damuʁ,si ty pøz- εtʁə fɔʁ sɑ̃ sese dεtʁə tɑ̃dʁə,e, tə sɑ̃tɑ̃-aj, sɑ̃-ajʁ a tɔ̃ tuʁ,puʁtɑ̃ lyte e tə ty pø sypɔʁte dɑ̃tɑ̃dʁə tε paʁɔlətʁavεsti paʁ dε ɡø puʁ εksite lε so,e dɑ̃tɑ̃dʁə mɑ̃tiʁ syʁ twa lœʁ buʃə fɔləsɑ̃ mɑ̃tiʁ twa mεmə dœ̃ ty pø ʁεste diɲə ɑ̃n- etɑ̃ pɔpylεʁə,si ty pø ʁεste pəplə ɑ̃ kɔ̃sεjɑ̃ lε ʁwae si ty pøz- εme tus tεz- amiz- ɑ̃ fʁεʁəsɑ̃ kokœ̃ dø swa tu puʁ ty sε medite, ɔpsεʁve e kɔnεtʁə,sɑ̃ ʒamε dəvəniʁ sεptikə u dεstʁyktœʁ,ʁεve, sɑ̃ lεse tɔ̃ ʁεvə εtʁə tɔ̃ mεtʁəpɑ̃se, sɑ̃ nεtʁə kœ̃ ty pøz- εtʁə dyʁ sɑ̃ ʒamεz- εtʁə ɑ̃ ʁaʒə,si ty pøz- εtʁə bʁavə e ʒamεz- ɛ̃pʁyde,si ty pøz- εtʁə bɔ̃, si ty sεz- εtʁə saʒə,sɑ̃z- εtʁə mɔʁal ni ty pø ʁɑ̃kɔ̃tʁe tʁjɔ̃fə apʁε defεtəe ʁəsəvwaʁ sε dø mɑ̃tœʁ dœ̃ mεmə ty pø kɔ̃sεʁve tɔ̃ kuʁaʒə e ta tεtə,kɑ̃ tus lεz- otʁə- la lε ʁwa, lε djø, la ʃɑ̃sə e la viktwaʁəsəʁɔ̃ a tu ʒamε tεz- εsklavə sumi,e, sə ki vo mjø kə lε ʁwaz- e la ɡlwaʁə,ty səʁaz- œ̃n- ɔmə, mɔ̃ kipliŋSyllabes Phonétique Tu Seras Un Homme Mon Filsty=sə=ʁa=zœ̃=nɔ=mə=mɔ̃=fis 8si=ty=pø=vwaʁ=det=ʁɥi=lu=vʁaʒə=də=ta=vi 11e=sɑ̃=diʁəœ̃=səl=mo=tə=ʁə=mε=tʁə=a=ba=tiʁ 12u=pεʁdʁə=dœ̃=səl=ku=lə=ɡɛ̃=də=sɑ̃=paʁ=ti 11sɑ̃=zœ̃=ʒεstə=e=sɑ̃=zœ̃=su=piʁ 8si=ty=pø=zεtʁəa=mɑ̃=sɑ̃=zε=tʁə=fu=da=muʁ 11si=ty=pø=zεtʁə=fɔʁ=sɑ̃=se=se=dε=tʁə=tɑ̃dʁə 11e=tə=sɑ̃=tɑ̃-aj=sɑ̃-ajʁ=a=tɔ̃=tuʁ 10puʁ=tɑ̃=ly=te=e=tə=de=fɑ̃dʁə 8si=ty=pø=sy=pɔʁ=te=dɑ̃=tɑ̃dʁə=tε=paʁɔlə 10tʁa=vεs=ti=paʁ=dε=ɡø=puʁ=εk=si=te=lε=so 12e=dɑ̃=tɑ̃dʁə=mɑ̃=tiʁ=syʁ=twa=lœʁ=bu=ʃə=fɔlə 11sɑ̃=mɑ̃=tiʁ=twa=mε=mə=dœ̃=mo 8si=ty=pø=ʁεs=te=diɲəɑ̃=ne=tɑ̃=pɔpylεʁə 9si=ty=pø=ʁεs=te=pə=pləɑ̃=kɔ̃=sε=jɑ̃=lε=ʁwa 12e=si=ty=pø=zε=me=tus=tε=za=mi=zɑ̃fʁεʁə 11sɑ̃=ko=kœ̃=dø=swa=tu=puʁ=twa 8si=ty=sε=me=di=te=ɔp=sεʁ=ve=e=kɔnεtʁə 11sɑ̃=ʒa=mεdə=və=niʁ=sεp=ti=kəu=dεs=tʁyk=tœʁ 11ʁε=ve=sɑ̃=lεse=tɔ̃=ʁε=vəε=tʁə=tɔ̃mεtʁə 9pɑ̃=se=sɑ̃=nε=tʁə=kœ̃=pɑ̃=sœʁ 8si=ty=pø=zεtʁə=dyʁ=sɑ̃=ʒa=mε=zε=tʁəɑ̃=ʁaʒə 11si=ty=pø=zεtʁə=bʁavəe=ʒa=mε=zɛ̃=pʁy=de 10si=ty=pø=zεtʁə=bɔ̃=si=ty=sε=zε=tʁə=saʒə 11sɑ̃=zε=tʁə=mɔ=ʁal=ni=pe=dɑ̃ 8si=ty=pø=ʁɑ̃=kɔ̃=tʁe=tʁjɔ̃fəa=pʁε=de=fεtə 10e=ʁə=sə=vwaʁ=sε=dø=mɑ̃=tœʁ=dœ̃=mεmə=fʁɔ̃ 11si=ty=pø=kɔ̃=sεʁ=ve=tɔ̃=ku=ʁaʒəe=ta=tεtə 11kɑ̃=tus=lε=zo=tʁə=la=pεʁ=dʁɔ̃ 8a=lɔʁ=lε=ʁwa=lε=djø=la=ʃɑ̃səe=la=vik=twaʁə 11sə=ʁɔ̃=a=tu=ʒa=mε=tε=zεs=klavə=su=mi 11e=sə=ki=vo=mjøkə=lε=ʁwa=ze=la=ɡlwaʁə 10ty=sə=ʁa=zœ̃=nɔ=mə=mɔ̃=fis 8ʁy=di=aʁ=ki=pliŋ 5PostScriptumCelui la n’est pas de moi mais de Kipling, vu que je ne peus pas l’ajouter au citation vu qu’on ne peut copier coller qu’une ligne a la fois dans cette espace a moins que je ne soit creux je le met la. Ce petit poème est magnifique ! Commentaires Sur La Poesie11/01/2005 0000PenthesiliaVi c clair kil est bo ce poeme, une ligne de conduite exemplaire koike difficile à suivre. . si un jour je peux écrire comme ça alors je serai fiere de moi. . Biz au démon lol, Penthesilia15/01/2005 0000Yunadu77kikou toi je trouve ce poeme tres sympa Poème AdmirationPublié le 11/01/2005 0853 L'écrit contient 274 mots qui sont répartis dans 9 strophes. Poete Onimenosutefan Récompense Texte des commentateurs
Situ peux conserver ton courage et ta tête Au moment même où tous les autres les perdront, Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront à tout jamais tes esclaves soumis Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire, Tu
Je partage aujourd’hui ce magnifique poème de Rudyard Kipling. Autant vous dire tout de suite que ce texte m’inspire énormément ! Il contient d’ailleurs la plupart des qualités vers lesquelles je souhaite tendre, ce qui en fait un texte que j’aime relire régulièrement. Voici donc la traduction de ce texte en français effectué par André Meurois en 1918. À la base, c’est un poème écrit par un père, pour son fils de 12 ans Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir ; Si tu peux être amant sans être fou d’amour, Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre, Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour, Pourtant lutter et te défendre ; Si tu peux supporter d’entendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles Sans mentir toi-même d’un mot ; Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frère, Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ; Si tu sais méditer, observer et connaître, Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître, Penser sans n’être qu’un penseur ; Si tu peux être dur sans jamais être en rage, Si tu peux être brave et jamais imprudent, Si tu sais être bon, si tu sais être sage, Sans être moral ni pédant ; Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite Et recevoir ces deux menteurs d’un même front, Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront, Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront à tous jamais tes esclaves soumis, Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire Tu seras un homme, mon fils. Rudyard Kipling 1865-1936 Alors? Qu’en pensez-vous? Personnellement, je trouve que ce poème fait partie de ces quelques textes qu’il est bon d’imprimer et de garder pas loin… Dans le même style, je vous recommande également de lire l’excellent texte Le jour où je me suis aimé pour de vrai. Vous le trouverez en cliquant ici. rudyard kipling, texte inspirant
Dumonument divin qui n’est point achevé, Homme, qui n’es au fond que l’ébauche imparfaite. Du chef-d’oeuvre que j’ai rêvé, A ton tour, à ton heure, if faut que tu périsses. Ah ! ton orgueil a beau s’indigner et souffrir, Tu ne seras jamais dans mes mains créatrices. Que de l’argile à repétrir.
Parce que je l’ai dans mes papiers d’identité depuis une bonne dizaine d’années – merci papa – voici, pour le plaisir du partage le poème de Rudyard KIPLING, écrit en 1910. Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir ; Si tu peux être amant sans être fou d’amour, Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre, Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour, Pourtant lutter et te défendre ; Si tu peux supporter d’entendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles Sans mentir toi-même d’un mot ; Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frère, Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ; Si tu sais méditer, observer et connaitre, Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maitre, Penser sans n’être qu’un penseur ; Si tu peux être dur sans jamais être en rage, Si tu peux être brave et jamais imprudent, Si tu sais être bon, si tu sais être sage, Sans être moral ni pédant ; Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite Et recevoir ces deux menteurs d’un même front, Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront, Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront à tout jamais tes esclaves soumis, Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire Tu seras un homme, mon fils. ∴ A chaque lecture, ma même émotion, le même intérêt, le même voyage dans le passé et futur. Lisez, relisez, il y a au moins une strophe qui vous appelle maintenant. Partagez là en commentaire. Prenez soin de vous, Jérémie Source avec d’autres traductions Illustration et le texte original en anglais NB Lisez une belle adaptation, d’un autre genre » de ce poème TU SERAS UNE FEMME, MA FILLE.
. 539 574 151 525 70 773 581 253

poème tu seras un homme mon fils a imprimer