Sujet: Prend ton manteau on s’en va !! Répondre. Nouveau sujet Liste des sujets. Actualiser. 1 2. Page suivante Fin-Anylhator- MP. 02 février 2022 à 06:43:47. Perso je me
Du 30 juin au 7 juillet 2018. Le vol entre Hong-Kong et Hanoï est passé très vite deux petites heures. C’est frais et dispos que l’on s’approche du comptoir de l’immigration à l’aéroport d’Hanoï. A notre gauche une énorme file d’attente occupe tout l’espace. C’est le comptoir qui délivre les visas. Nous, on a prévu le coup, on a obtenu un visa de 30 jours par internet. C’est le même prix et ça nous permet de passer tranquillement devant le douanier sans avoir à attendre. Sur ce coup là , on n’est pas peu fier de nous. On a décidé de rester 6 jours à Hanoï et en plus on a pris un hôtel plus haut de gamme que d’habitude cadeaux d’anniversaires…. Dans le Lonely, ils recommandent fortement de passer par l’hôtel pour réserver un taxi car les arnaques seraient très nombreuses à l’aéroport. Le ton est donné. C’est ce que l’on fait et à la sortie de l’aéroport, notre chauffeur nous attend avec un écriteau. Sur la route, on a eu le temps de se rendre compte que l’ambiance est très différente ici ; des scooters par milliers, pas un seul gratte-ciel. On arrive ainsi à l’hôtel situé en plein centre touristique d’Hanoï dans une ruelle aussi étroite que bondée. L’accueil est des plus chaleureux, cocktail de bienvenue et assiette de fruits nous sont servis pendant que la gérante nous prépare la facture. C’est un peu plus tard, une fois installée dans la chambre que le drame survient. Je me rends compte que le taux de conversion utilisé par l’hôtel est complètement fantaisiste et largement à leur avantage. Je trouve d’ailleurs la facture qu’un client a laissé dans la chambre ; et lui aussi s’est fait facturé plus que prévu. Pour nous, c’est 6 nuits achetées, 1 à payer en plus ; drôle de promotion… Je demande à la réception le remboursement mais apparemment un mystérieux grand chef, absent pour une longue période, refuserait. Ça sent l’arnaque à plein nez et on est au Vietnam depuis à peine une heure. Je mets quelques heures minutes à décolérer. Même si la sensation d’être accueillie de cette manière est très désagréable, je finis par relativiser, avec l’aide de François qui en avait marre de me voir faire la tête, en me disant que Booking m’aidera à obtenir un remboursement. Deux mois plus tard et des dizaines de mail plus tard, j’attends encore. Bref, l’hôtel est bien placé, on a envie de partir découvrir la ville. C’est sans compter sur la chaleur insupportable en journée du style 40 degrés à l’ombre. On n’a pas eu de chance de ce côté car aux infos ils expliquent qu’une vague de chaleur s’abat sur le pays. Il a donc fallu adapter notre rythme de visite aux températures. La journée, on reste volontiers dans la fraîcheur de l’hôtel pour ne sortir qu’en fin de journée, et là encore il fait quand même très chaud. Ces essaims de scooters sont usant pour le piéton desséché par le soleil… Hanoï est une véritable fourmilière. Des milliers de scooters se frayent un chemin dans les rues étroites de la vieille ville. Ici les trottoirs ont beaucoup de fonctions sauf celle de permettre aux piétons de circuler. François et sa souplesse ont adoré ces petits tabourets 😉 Scooters, restaurants de rue, magasins, nous sommes bien souvent obligés de marcher sur la route. Traverser est aussi une vraie gageure. Point, ou peu, de feus rouges et des passages piétons complètement bafoués. Si comme moi vous êtes plutôt craintif en terme de sécurité routière, une seule solution, vous laissez guider par une personne plus dégourdie, en l’occurrence François qui a très vite maîtrisé le slalome entre les scooters même s’il s’est arraché les cheveux à plusieurs reprises voyant des scooters préférant faire une embardé dangereuse plutôt que de poser pied à terre. Le plus important est de sauter au moment de l’impact », disait-il… Petit moment de détente sur un trottoir sans scooter… Le simple fait d’aller manger dans un des restaurants, que nous avions repérés au préalable dans les blog, était une expédition. Heureusement à Hanoï, on a très bien mangé. Dès le premier soir on découvre ravis, le Bun Bo. Ce délicieux plat est une soupe vietnamienne de vermicelles de riz au bœuf sauté, accompagné de soja, d’herbes et de cacahuètes. Au fil de la semaine, on poursuit notre découverte avec les Banh mi, petit sandwich très bon marché, très goûteux. C’est le sandwich vietnamien d’inspiration française qui vous permet de manger pour moins d’un euro… Les Bun Cha soupe aux vermicelles de riz au porc grillé, accompagné de bouillon de légumes et tous les autres mets que nous propose le pays, ont agrémentés notre semaine. Il était tant, après un mois en Chine… Même le café est bon et pas cher, on profite pleinement on vous rappelle qu’en Chine le marché du café ne marche pas très fort. Le lait de maïs, ma nouvelle passion ! En plus, au grand désespoir de François les sièges sont vraiment très bas au Vietnam et quand on a une hanche rebelle, ce n’est pas évident. On a découvert une autre spécialité bon marché du Vietnam, les massages. On a profité de la canicule pour prendre le temps d’en profiter. Dans notre rue, on a découvert un institut vraiment pas mal du tout. La spécificité de cet endroit est qu’il emploie des masseurs non-voyants. François y testera le premier massage de sa vie. Test réussi, puisqu’il y retournera deux jours plus tard. Mais je vous rassure, on a quand même trouvé l’énergie pour faire quelques visites. On a adoré la vieille cathédrale Saint-Joseph d’Hanoï qui, le soir venu, est le lieu de prières collectives. La cathédrale Saint-Joseph d’Hanoï. La ferveur qui y règne nous a saisi. Les manifestations religieuses sont très fréquentes à la cathédrale Saint-Joseph Mais la cathédrale, n’est pas le seul lieu de dévotion à Hanoï. Un bon matin, à l’aube, nous sommes partis vaillamment visiter le mausolée d’Ho Chi Minh. Après une marche d’une heure sous un soleil écrasant, nous arrivons sur le lieu de pèlerinage. On avait hâte de découvrir cet endroit parce le Lonely nous expliquait qu’on allait y croiser des Vietnamiens émus de rendre hommage à leur ancien leader. Seulement voilà , aux abords du mausolée, point d’entrée en vue. On suit la foule et nous nous retrouvons dans le musée Ho Chi Minh. Y sont reconstitués la maison d’enfance de l’oncle Ho, sa maison d’adulte, son bureau de travail…. Mais nous passons rapidement car le mausolée ferme bientôt et nous, c’est le mausolée que l’on veut voir en priorité. Oui mais voilà , une fois sortis, toujours pas d’entrée du Mausolée. Il faut bien se faire à l’idée, le mausolée est bel et bien fermé et on ne nous laisse pas retourner dans le musée Ho Chi Minh. Échec sur toute la ligne, on retourne penaud et assommé par la chaleur vers notre hôtel. Il faut savoir que l’oncle Ho va en vacance en Russie de tant en tant pour se refaire une petite beauté. On a dû lui rendre visite au mauvais moment… On aura vu le mausolée de l’extérieur… C’est déjà ça… En chemin, on s’est rattrapé en allant visiter la prison dans laquelle les Français détenaient les nationalistes vietnamiens pendant la colonisation. Plus tard, c’est là que les Vietnamiens ont détenu les pilotes américains fait prisonniers pendant la guerre du Vietnam. Concernant la période française, le musée dépeint les conditions de détentions extrêmement dures et les tortures infligées aux prisonniers par les autorités françaises. Aux murs, des courriers de l’administration pénitentiaire française témoignent de ces sombres heures de l’Histoire de France. Les différents directeurs de l’établissement y font l’inventaire des mesures coercitives mises en place contre les prisonniers. Une SPIP ne peut s’empêcher de visiter des prisons… Ces documents m’ont semblé d’autant plus troublants que, des décennies plus tard, la mise en page des courriers de cette administration, que je connais bien, n’a pas beaucoup changé. La partie sur les conditions de détention des pilotes américains m’a laissé plus songeuse. On y voit les pilotes faire du sport, préparer une dinde pour Noël, faire le sapin de noël, se faire soigner par des médecins locaux et tout un tas d’autres activités les plus agréables les unes que les autres. Ça ressemble presque au programme d’une colonie de vacances. En sortant, on a fortement soupçonné les responsables du musée de ne pas être parfaitement objectifs sur cette époque précise. En tout cas, la visite nous a bien plu pour la partie française ». En fin d’après-midi, nous nous sommes rendus au célèbre pont Long Biên d’Hanoï en passant par les rails qui traversent des rues très étroites, obligeant les trains à frôler les habitations. Il n’y a pas des trains tous les 5 minutes… Mais c’est impressionnant ! Le pont Long Biên d’Hanoï ! Nous avons quitté pour la premier fois le centre touristique. Nous ne nous sommes pas forcément sentis à l’aise dans ces ruelles marquées par la pauvreté. Et François qui voulait traverser le pont à pied en disant qu’il n’y aurait pas de train à cette heure là … Le dernier jour, François décide de braver seul des températures assommantes pour aller visiter la citadelle. Site classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2010, la citadelle d’Hanoï est vendue comme l’un des plus beaux monuments de la capitale vietnamienne. Il semble avoir préféré la visite au bâtiment militaire D67 qui abrite des bunkers situés au cœur des cet édifice millénaire. Ceux-ci servirent de quartier général de l’Armée populaire vietnamienne jusqu’à la fin de la guerre en 1975. La fraîcheur des bunkers… En chemin, il rencontre ce gros fruit. Un début de passion pour les fruits asiatiques est né en lui… Il vous en parlera plus tard. ??? La nuit à Hanoï Le soir, la chaleur tombant, nous en profitions pour nous promener dans tout le centre. La traversée de la rue de la bière nous a beaucoup amusé. Elle est envahie de rabatteurs particulièrement insistants qui, sortant de nul part, vous encerclent pour ne plus vous lâcher. On se croirait dans une scène de film de zombies. Il faut jouer des coudes pour traverser la Beer Street 😉 Dommage, on se serait bien installé sur un des milliers de minuscules tabourets qui occupent la rue pour y boire une bière, mais la pression des rabatteurs et des vendeurs en tout genre nous en a dissuadé. Se promener autour du lac Hoan Kiem paraît plus calme mais attention une fois encore aux arnaques. Le site du ministère des affaires étrangères le mentionnait, des jeunes gens vous y abordent en expliquant qu’ils veulent pratiquer leur anglais avec vous. Le site explique qu’ensuite ils vous emmènent dans un bar qui vous applique des tarifs exorbitants. Et c’est vrai qu’on s’est fait abordés plusieurs fois. Arnaque ou pas, nous ne le saurons jamais, nous avons décliné les demandes des jeunes vietnamiens. Le lac Hoan Kiem, un peu de fraîcheur dans cette chaleur étouffante… On a décidé de nous rendre dans la baie d’Halong après Hanoï mais pas facile car les transports publics ne sont pas pratiques, les gares sont excentrées et on nous a prévenus dans les bus, comme dans les taxis, les arnaques sont monnaie courante. On ne peut pas demander à notre hôtel en qui nous n’avons absolument pas confiance. On trouve finalement une auberge de jeunesse qui comme la plupart des hôtel propose des transports. Notre car nous prend à notre hôtel et nous dépose dans la ville de Bai Chay. Ça promet de belles aventures ! Dernier soir, France-Uruguay. Le dernier soir avant de quitter Hanoi, on change d’hôtel sans arnaque cette fois et on trouve un tout petit bar pour regarder le quart de finale en compagnie d’un client s’endormant sur l’épaule de François et du patron. François on ne passera jamais les quarts avec cette équipe là » Et les Vietnamiens dans tout ça ? On avait beau venir de Chine, c’est à notre arrivée au Vietnam que nous avons connu notre premier vrai choc culturel du voyage. Dès le premier jour, les relations avec les Vietnamiens nous ont décontenancés. L’accueil dans les restaurants et dans les magasins a été parfois froid. Après notre expérience à l’hôtel, notre crainte de se faire arnaquer nous a surement empêcher d’être détendus ; d’autant que régulièrement nous nous sommes aperçus que les additions étaient légèrement gonflées 3 fois sur les 4 premiers repas. A chaque fois ce ne sont que de petites sommes en jeu, rien de bien méchant, mais si je suis parfaitement honnête, ces pratiques ont un peu terni l’image que j’ai du Vietnam. On quitte donc Hanoï en espérant que la suite du voyage sera plus facile. Avec un peu de recul, mon récit reste peut-être un peu négatif, mais au final, nous sommes contents d’avoir visité cette ville aussi déroutante que dépaysante. Déjà 2 mois que nous sommes partis… EBM Ex: Songes-y, manges-en, vas-y. Toutefois, lorsque "Y" et "EN" sont en relation directe avec un infinitif, on ne met pas le "-s". Ex : Va en chercher, Ose y aller. Lorsque le verbe est suivi d'un pronom personnel, un trait d'union est également ajouté. Ex : Donne-le-lui ! Dis-moi ! Pour les verbes des 2e et 3e groupes, la terminaison est en "S". Concepción et Curanipe, du 23 février au 4 mars 2019. Concepción, un petit dinosaure pour la route, Dans trois jours, nous devons être à Curanipe pour commencer un deuxième woofing » bénévolat ; cette fois dans une ferme qui produit des fraises bio. En regardant les liaisons de bus, j’ai un itinéraire qui nous fait faire escale deux jours à Concepción, une grande ville située dans le centre du Chili. Castro-Concepción, il y a dix heures de route. Le bus partant à 5h30, nous passons nos premières heures de trajet à dormir. C’est vers midi que, nous estomacs criant famine, nous commençons à nous demander quand aura lieu le prochain arrêt pour manger. La réponse est jamais »… C’est un mystère que nous n’avons jamais élucidé en Amérique du Sud ; certains bus s’arrêtent pour vous laissez manger ou servent carrément de la nourriture, d’autres ne font rien de tout cela. Impossible de savoir à l’avance. Vous n’êtes jamais sûrs de pouvoir manger pendant le trajet. C’est donc affamés et crevés que nous arrivons dans la très non-touristique ville de Concepción. Elle a quasiment 500 ans, un for bel âge. Mais ça ne se voit pas du tout car les tremblements de terre, très courants dans le coin, l’ont détruite à plusieurs reprises. Le seul taxi présent à la gare nous amène sans encombre dans la rue piétonne où se trouve notre hôtel. A peine les sacs jetés dans la chambre, nous nous précipitons vers la rue des restaurants et engloutissons une énorme pizza avec une bière. Note à nous même toujours prendre à manger quand on fait un trajet en bus en Amérique du Sud. Le lendemain, un dimanche, est notre seule journée sur place. Cela semble suffisant pour parcourir cette ville dont les principaux arguments touristiques que nous avons trouvés sont les quelques dinosaures qui ont été érigés dans un parc pour enfants. Et vu que nous sommes toujours de grands enfants… Bouuhh ! ou plutôt Grrrr ! Au final, nous passons une journée calme et agréable, à profiter d’un autre aspect du Chili. Journée tranquille… A part les goélands qui étaient quand même de grande taille… Une journée intense, Pour rejoindre Curanipe, qui est une petite ville côtière, il nous d’abord atteindre la ville de Talca et changer de bus. Au Chili, les bus sont souvent luxueux. Bien souvent on a même un wifi gratuit à bord. Le temps passe quand même plus vite, quand il fonctionne… Après 3h30 de trajet de bus nous arrivons ; c’est alors une cohue sans nom qui nous assaille. Il y a des gens partout, des bus partout, l’endroit à l’air d’être un nœud de transport important. Nous trouvons finalement une cafétéria un peu au clame et dégustons un plat bien gras à la Chilienne. François me fait remarquer la présence d’un VRP de Coca Cola au comptoir… Ces derniers sont vraiment partout dans ce pays. Nous reprenons la route après deux heures de pause à Talca. Encore 3h30 et nous voilà enfin arrivés à Curanipe. La petite ville est vraiment mignonne. Ici l’ambiance est celle d’une station balnéaire. Après une heure d’attente sur la petite place centrale, Jorge, notre logeur, arrive enfin au point de rendez-vous. C’est toujours une drôle de sensation de commencer un woofing ». Parce qu’aller vivre chez des inconnus, c’est toujours un pari. Jorge a un pick-up. Je monte devant avec lui et François se retrouve dans le coffre pour les 15 km qu’il nous reste à faire. C’est parti pour une dernière demi-heure de trajet… Une étrange arrivée, En arrivant dans la maison de bois, flambant neuve, de Jorge, Gabriela et la petite Mathilda de 5 mois, nous faisons la connaissance de Sabrina et Max, un couple Franco-Suisse qui vient de passer une semaine de bénévolat. C’est leur dernière soirée, ils doivent repartir demain. Et même s’ils ne nous disent rien, nous sentons directement un certain malaise ambiant. Jorge et Gabi nous expliquent le fonctionnement de la maison, en insistant sur certains points. On les sent un peu tendus ; tout cela nous met la pression. Nous nous mettons à table tous les quatre ; Jorge et Gabi eux s’affairent dans la maison sans s’assoir avec nous. On est un peu étonnés de cette entrée en matière, car le concept du woofing » repose principalement sur l’échange. Et comment dire… le menu nous a semblé très, très léger. Une banane, quelques fraises pour quatre adultes et un bout de pain avec du pâté chacun. Lorsque nous allons nous coucher, nous nous sentons un peu mal. Par contre, en allant rejoindre la tente dans laquelle nous dormons, nous découvrons un magnifique ciel étoilé. Je n’avais jamais rien vu de tel même en NZ. On aperçoit la voie lactée, c’est magique même si François dit qu’il a déjà vu la voie lactée à Saint-Pierre-en-Port. Après une nuit glaciale, le réveil est rude. Le petit déjeuner est lui aussi très léger. Sabrina et Max, qui ont décidé de descendre en Patagonie en stop, sont déjà partis. Dans quelques semaines nous les croiserons au Pérou pour un petit débriefing de toutes nos aventures. Nous leur souhaitons bon vent, eux qui sont toujours en voyage… Pour cette première journée de travail, Gabi nous emmène dans une cabane où nous passerons les cinq heures à venir, tous les deux François et moi, à couper des fraises. On en mangerait bien quelques-unes ? Non ? Qu’est-ce que tu en penses ? Pour être honnêtes, à ce moment, nous nous sentons un peu plus désappointés. Ca ne nous dérange pas de travailler, nous sommes venus pour ça, mais nous comprenons vite que nous remplaçons la main d’oeuvre que Jorge ne peut payer. Le midi, nous mangeons en tête à tête avec Gabi. Jorge est débordé de travail, il est parti livrer des fraises à Concepción, ça lui prend toute la journée. L’après-midi étant libre, nous partons découvrir la plage située à un petit kilomètre. Elle est magnifique, déserte, ensoleillée. Point question de nous baigner, il fait bien trop froid et les vagues sont très fortes. Nous regardons plutôt les nombreux pélicans qui vont et viennent. L’endroit est incroyable. Un autre type de pélican… En revenant à la ferme, une bonne surprise nous attend, un nouveau woofeur » vient d’arriver. Oscar, anglais et surfeur de son état, fait un petit tour des plages de surf en Amérique du Sud et finance son périple par le bénévolat et les petits boulots. On sympathise vite avec ce nouveau compagnon de fortune. Le soir, nous mangeons tous les cinq. L’ambiance est plus détendue, on se sent mieux. En revanche, nous partageons deux tomates et un avocat à cinq. Même avec un bout de pain chacun, c’est un peu juste à mon goût. Pour la deuxième nuit consécutive, nous nous couchons le ventre gargouillant. Dans les fraises… Le matin du mercredi, les choses sérieuses commencent la cueillette des fraises. Jorge nous montre comment faire et nous laisse tous les trois à notre tâche. Elle est ardue, la terre est bien basse. Une certaine souplesse est exigée. On bout de trois heures sans arrêt, je sens que je manque de force. J’ai la tête qui tourne ; le régime de ces deux derniers jours fait effet. Je suis à deux doigts de tomber dans les fraises ! François me dit que je suis toute blanche. D’ailleurs je mange quelques fruits de temps en temps pour tenir le coup. Soit dit en passant, elles sont délicieuses et sans pesticide, s’il vous plait. Selon Jorge, il est le seul exploitant bio de la région. Et Dieu sait qu’il y en a des fraises dans le secteur… Merci à Oscar d’avoir fait le photographe pendant nos heures de ramassage 😉 Après une petite pause que nous nous auto-octroyons, à 10 h, et un petit café qui fait plaisir, il est enfin temps de terminer. On est crevés, mais ce n’est pas désagréable de se sentir utiles. François adore son taf », même si ses grandes jambes ne sont pas un avantage pour un tel travail. Bon ça va mieux 😉 Jorge nous explique qu’il fait le champ tout seul en deux jours. A trois, on a fait un quart en une journée. Notre hôte semble tout de même content de nous. Malgré cela, je ne peux m’empêcher de me sentir mal à l’aise dans ce woofing qui n’est pas ce que je t’attendais. Nous étions venus pour échanger et apprendre à connaître d’autres personnes. François s’est fait un ami. Avec Oscar, ils deviennent vite inséparables 😉 En fait Jorge a surtout besoins de bras, son entreprise n’a pas l’air d’être viable financièrement et Gabi quant à elle semble subir cette situation. Bref, on ne s’y retrouve pas et le régime alimentaire plus que léger est un problème. Bien sûr, on ne réclame pas un festin à tous les repas, mais juste de quoi tenir le coup, quitte à manger des pâtes, du pain ou autre. Voici Oscar, notre Anglais d’Oxford You’d better stop. L’après-midi nous tentons une expérience inédite le stop. En effet, nous souhaitons faire un petit tour à Curanipe, située à une bonne demi-heure de voiture. Jorge et Gabi nous ont expliqué que c’était très facile. Il faut dire qu’on a jamais été des grands adeptes du stop durant notre voyage… En effet, au bout de cinq minutes une voiture s’arrête et une demi-heure plus tard nous voilà arrivés dans la charmante petite bourgade de Curanipe. Nous profitons du marché pour acheter des churros », ils nous semblent délicieux. On avait vraiment faim. Nous nous rendons sur la plage, puis sur la place principale du village pour avoir un peu de wifi. Pour être honnête, notre but n’est pas seulement de nous balader mais également de réserver un hôtel pour le week-end à Curanipe, puis un autre à Santiago du Chili pour la semaine qui suit. … Nous devions rester deux semaines chez Jorge mais nous ne nous sentons pas assez bien pour y rester aussi longtemps. François est plus emballé que moi à l’idée de rester, mais il se résout à me suivre dans ma décision. Le retour sera tout aussi facile en stop. Ca a l’air d’être une pratique courante dans le coin. Le soir, j’annonce à Jorge que nous partirons le vendredi soir. Il est un peu surpris mais ne dit rien ; la soirée se passe bien autour d’un repas toujours aussi léger. Ca finit mieux que ça a commencé. Nous sommes jeudi matin, il nous reste deux journées de travail avant de partir. Le fait de savoir le départ si proche me soulage. Nous commençons donc à cueillir tous les trois, Jorge est ailleurs. Le défi est de terminer le champ de fraises, sinon Jorge sera obligé de le terminer seul ce week-end. Après les cinq heures de travail et un repas un peu plus consistant que d’habitude, François et Oscar décident de continuer le boulot ; de toute manière on n’avait rien de prévu de particulier cet après-midi. Je les accompagne un peu. Le soir quand Jorge rentre, il est surpris et touché de voir que le travail est bien avancé. Pour la peine, il sort le grand jeu une bonne bouteille de vin du Chili. De son côté, Gabi nous prépare un bon plat. On rigole bien tous les cinq. L’obstination d’Oscar et François a travaillé 10 h par jour, au lieu de 5h, semble détendre notre petite assemblée. François mettra un peu de chanson française à Oscar pour qu’il travaille plus vite… Le dernier jour, François décide de finir coûte que coûte le champ. Avec Oscar, ils travaillent tout l’après-midi et réussissent leur pari. Merci encore à Oscar pour toutes ces photos 😉 Pour nous remercier, Jorge décide d’organiser un barbecue chilien. Il paraît qu’ils sont bien meilleurs que les barbecues argentins. Oscar repart tout ravi avec quelques stickers havrais que François avait gardé avec lui au cas où… Le moment était tout trouvé. Nous terminons en beauté ce woofing » en dégustant de la délicieuse viande chilienne, sous un ciel étoilé toujours aussi incroyable et quelques bières qui ont apaisé les quelques incompréhensions de ces derniers jours. Notre deuxième bénévolat se termine décidément bien mieux qu’il n’avait commencé. Le pied à Curanipé ! Curanipe est une petite station de vacances envahie, le week-end, par des touristes chiliens. Nous avons donc profité de cette ambiance de vacances pendant les deux jours que nous avons passés là . Le samedi, nous mettons longtemps à émerger, cette semaines dans les fraises nous a crevé. Après avoir regardé Titanic en espagnol, nous partons finalement à la recherche d’un lieu pour manger. Ici, c’est, soit completo » soit restaurant de poissons. Le completo » On déambule dans la petite fête foraine installée près du marché. On visite le parking » des bateaux de pêche colorés, qui attendent sagement la reprise de la pêche lundi. Le port de pêche de Curanipe est une vraie découverte La Roca de San Pedro » le Rocher de Saint-Pierre est l’emblème de la petite bourgade Le soir, nous jouons avec le soleil au bord de l’Océan Pacifique Le dimanche, Oscar, qui souhaite rester chez Jorge encore quelques jours, vient prendre une bière même plusieurs avec nous. Oscar s’amuse avec le franglais » de François et François s’amuse à apprendre quelques mots de français à Oscar. A Curanipe, difficile de se baigner. C’est clairement un endroit pour surfer. D’ailleurs pendant notre séjour, une compétition est organisée. François en profite pour faire le photographe de la compétition Nous passerons une bonne partie du dimanche après-midi à regarder le spectacle en compagnie des familles du coin. De nombreux vendeurs de plage proposent toutes sortes de sucreries. On se laisse tenter par une brochette de fraises au chocolat. Une belle façon de conclure cette semaine dans la région des frutillas » fraises. EBM et FD Jai fait ce qu’on appelle « sortir de sa zone de confort ». Une des plus belles expériences de ma vie. C’était beau, grand, plein de rencontres, parfois flippant , vivifiant, fatiguant, vibrant, drôle, *************************************************************** *************************************************************** Ce film avait pour contrainte d’être un ciné-concert, le groupe a donc pensé une mise en scène qu’on ne voit pas dans cette vidéo. Le son lors de la projection a été enregistré puis rajouter sur cette vidéo. *************************************************************** *************************************************************** Allez viens on fait des films en 48h ! Rendez vous à Lexos, pas en Grèce, mais dans le Tarn et Garonne ! Rendez-vous vendredi 17 juin 2022 à 18h pour faire des équipes, découvrir le thème "Tout part à vau-l’eau, prends ton manteaux, on s’en va" et les contraintes par groupe puis écrire, tourner et monter un film en 48h ! On finit le weekend en regardant nos films le dimanche soir à 19h autour d’un verre et d’une petite restauration !— - Un Kino c’est quoi ? En 24h, 48h ou une semaine, plusieurs groupes de personnes, amateurs, passionnés, novices ou professionnels de l’image, se réunissent, écrivent, tournent et montent un court métrage diffusé à la fin de la session.— - Vous voulez participer à celui de l’an prochain, contactez nous !Traductionsen contexte de "manteau" en français-polonais avec Reverso Context : manteau de fourrure, manteau noir, manteau rouge . Traduction Context Correcteur Synonymes Conjugaison. Conjugaison Documents Dictionnaire Dictionnaire Collaboratif Grammaire Expressio Reverso Corporate. Télécharger pour Windows. Connexion. Inscription Connexion SePrend ton manteau on s'en va ! Message édité le 14 décembre 2018 à 162729 par Echtebest Le 14 décembre 2018 à 162714 Echtebest a écrit Prend ton manteau on s'en va ! Pourquoi t'as rendez-vous chez le coiffeur ? hilarant ..... j'espere que tu va perdre ce pseudo aussi Le 14 décembre 2018 à 162855 Hallowiine a écrit Le 14 décembre 2018 à 162714 Echtebest a écrit Prend ton manteau on s'en va ! Pourquoi t'as rendez-vous chez le coiffeur ? chez le barbier Message édité le 14 décembre 2018 à 163006 par Echtebest Le 14 décembre 2018 à 162714 Echtebest a écrit Prend ton manteau on s'en va ! Tu prends ton manteau on s'en va ! Non en vrai mes amis chauves j'ai rien contre vous, je voulais juste faire cette blague Le 14 décembre 2018 à 163059 Hallowiine a écrit Non en vrai mes amis chauves j'ai rien contre vous, je voulais juste faire cette blague va crever fumier Victime de harcèlement en ligne comment réagir ? Sevirer le derrière à la crèche: être contre l'opinion générale. 14. Une pouche: un étui à crayons. 15. Avoir du steu: avoir du plaisir. 16. J'aime le way qu'à hang: j'aime la façon dont tu le portes. 17. Aller tondre le long avec des bogamo: aller Perso je me casse de ce forum, ou plutôt de cette crèche à jeu n’est même pas encore sorti que ça commence à clash alors que la plupart n’ont même pas le les doutes sur Denuvo, le gore, la taille du jeu, l’ATH, la VF etc … ça chouine de partout. Vous dégoûtez les gens qui attendent patiemment de recevoir le jeu et d’essayer d’en profiter sans être stressé » par toutes ces critiques la plupart du temps fait vous êtes comme des journalistes vous faites exprès de reprendre et répandre des rumeurs négatives pour susciter la crainte, le doute, la déception. Et ça génère des débats stériles parfois violent, entraînent même la remise en cause des capacités mentales du forumeur, alors que vous parlez juste d’un jeu vidéo, que vous débattez sur des inepties dont personne n’est sûr et certains. Vous parlez de défauts sur un jeu qui n’est même pas encore sorti officiellement, ni patché. On dirait des enfants qui ne peuvent pas s’empêcher de jouer immédiatement à un jeu pas terminé et qui font un caprice car ce jeu n’est pas fini et qu’il y a des vraiment un mal de notre époque, de trash talk comme ça sur un jeu pas sorti officiellement, pas patché. On est loin de l’époque où on attendait patiemment la sortie avec des jeux sur le forum et un esprit bon enfant de vendredi ou samedi pout relever les défauts et les partager aux développeurs pour de futures je m’en vais pour ne plus lire toutes ces conneries, mais en sachant tout de même que des défauts il y en aura. Mais pas besoin de faire chier tout le monde avec ça alors que je n’ai même pas joué au jeu.